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Have you ever seen a man burn brighter with love [Circé]
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★ MESSAGES : 72
★ AVATAR : Marco Bodt // SNK
★ CRÉDITS : Ahn-jolie//Croyance
★ COMPTES : Iudas
★ RÔLE : Bourreau
Captain Hook
Captain Hook
AQUILA
Dans ma main il y a des fleurs, un peu de mon cœur. Des camélias pour une jolie dame. Et damnez-moi si cette fois je ne te séduis pas. Je veux bien être fou d’amour, mais j’ai l'égo d’en souffrir chaque rejet. Et toi il ne t’a fallu qu’une nuit dans des draps parfumés quand mes baisers sur ta chair m’ont laissé un goût amer. Celui du pas assez. Du j’en veux plus, j’ai soif d’affection et de tes lèvres j’ai juré d’en être ivre.

J’ai de la légèreté dans le pas et pourtant l’acier de tes yeux me tue quand je les imagine sans vie. Apathique à ma vision quand moi je pense en souffrir l’amour le vrai. Celui qui se meurt dans mes tripes. Et je pourrai briser des amphores creuses de sentiments si tu m’ignores encore. Et la contrariété ne me sied guère. Laisse-moi être charmant et enivrant. Même si ça ne dure que quelques jours. Un battement de cil dans ton existence. Je veux ton amour à m’en rendre fou et qu’importe si ça te brisé – me brise le cœur. Plus il est précieux, plus jolies en sont les morceaux.

Mais toi, toi, Circé, tu es muette de sentiments. Pire que moi, mes mensonges n’en sont pas même si tu y crois. Ils deviendront vrais quand ce soir quelqu’un aura remplacé ton image dans mon cœur. Mais il bat à chaque fois qu’il te croise, du dépit de cet amour orphelin que tu n’auras jamais voulu recueillir.

J’ouvre la porte et je t’y retrouve. Affairée. Mais tu sembles avoir toujours mieux à faire que de m’écouter. Je n’aurai pas du t’apporter des fleurs. Ta beauté les fait paraître terriblement ternes. Et sans plus de considération je les jette sur le sol.

★ MESSAGES : 94
★ AVATAR : belarus - aph.
★ RÔLE : femme de chambre.
Circé
Circé
AQUILA



mon triste coeur
ô flots abracadabrantesques
prenez mon coeur qu'il soit lavé


il n'avait fallu qu'une nuit aux caresses amères
et tes doigts sur sa peau de marbre blanc
comme un embrasement
enivrée encore de cette nuitée
(noyée elle fut dans les draps de satin)
circé
se faisait reine embrassant tes lèvres au goût d'océan
alors que ses mains courraient le long de ta colonne vertébrale
serpentines et mélancoliques
effleurant tes éphélides
comme tant de tâches d'aube à la couleur de son

oh si tu le lui demandais
circé
se souillerait encore
contre ta chair à la texture d'aurore
car circé ne sait que se salir elle ne sait comment construire
quelque chose de beau
et pour un mot elle goûterait à nouveau tes lèvres salées
à l'écho des embruns
pour t'entendre en un souffle prononcer son nom comme si
elle était ta déesse
griffant ta peau à l'odeur de (petite) mort
hook, bonjour.

car ce faux amour un peu bancal
(un peu cassé comme toi peut-être)
elle ne saurait l'embrasser
et son nom tu pourrais le crier le murmurer alors qu'à l'aube elle s'évanouit
ombre nocturne évadée au crépuscule
éthérée et éphémère
insaisissable comme la mer
tu sais bien que je ne suis pas sensible à la poésie de comptoir.
car circé était comme l'océan et
jamais tu ne pourrais la mettre en cage

et de ses talons elle piétine les camélias
comme elle piétinerait ton coeur
pour te saluer d'un sourire au goût de nostalgie
au goût d'une nuit
(tu sais hook pour elle tu ne seras rien de plus qu'une belle aventure)
car elle sait que
tu la jetteras
comme tu jettes les camélias
que tu jetteras son coeur aux orties des chemins
(son coeur qui n'est bon à rien)
et elle t'abimera aussi circé
elle montrera les canines pour mieux déchiqueter tes sentiments
alors que tu te noieras encore dans ses yeux océan

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Les sourires que tu esquisses ont des inflexions funèbres. Le sais-tu, Circé, à chaque fois que tu souris mon cœur s’emballe et ma bouche s’assèche. D’une contrariété toute familière. Et pourquoi, pourquoi ce silence à mes échos. Oh le cœur, mon cœur, ton cœur, te semble-t-il si étranger que tu ne saches même pas comment me saluer correctement ? Et dans ces absences, ne pourrais-tu pas feindre l’enchantement.

Je lève la main et mon crochet dans tes cheveux semble s’émouvoir de leur souvenir. Je tente d’imaginer, à deux mains autour de tes reins, tu sais quelles histoires nous aurions raconté. Mais je suis un homme à l’âme tourmenté quand tu en piétines les intentions.

Ce n'est pas là de la poésie de comptoir ma chère. Ma main libre se pose contre ta joue avec de la tendresse. Beaucoup trop, mais je pèche souvent par excès. Crois-tu que les ivrognes soient capables de complimenter une femme quand ils n’ont de bouche que pour leur verre désespérément vide. Ma réponse est sèche, mon regard aride. Devenu atroce d’avidité.

Faut-il que je mendie encore ton attention, Circé ? Sais-tu comme je suis las. De ta bouche putride qui ne sait pas dire mon nom. Blanche de sentiments. Je ferme ma pupille unique et je laisse tomber mes bras le long de mon corps et J’expire, blessé Ne vois-tu pas ? Si ton cœur m’ignore je ne m’en remettrais pas. Et je suis si convainquant vraiment. Chaque parcelle de mon corps semble te le hurler : Aime-moi.



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Circé
Circé
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mon triste coeur
ô flots abracadabrantesques
prenez mon coeur qu'il soit lavé


elle frissonnerait presque à ton contact
circé
et le métal froid dans le satin de sa chevelure
faisait naitre tant de réminiscences doucereuses
(et amères)
et cela ferait naitre dans son coeur tant d'émois si
il n'était fait de glace
ses yeux d'eau claire encore se ferment à moitié quand ta main
au contact brûlant
glisse contre sa joue de marbre froid
pour une seconde elle voudrait encore s'abreuver de cette tendresse comme si
il n'y avait que toi et elle
(et elle aurait tant aimé tu sais
que cette affection soit véritable
et suffisamment vraie pour combler tout cet amour qui lui manquait)
car par vos lèvres entrechoquées et vos corps entremêlés elle l'avait deviné
circé
que tu lui ressemblait tant
par ton coeur si vide de sentiments

hook, s'il te plait...
et par ses doigts de dentelles habillés elle saisit ta main
si tiède quand la sienne est glaciale
et noue vos doigts un instant seulement
pour mieux laisser retomber ta main
comme pour dire
j'aurais tant voulu t'aimer mais
je ne ferai que te laisser tomber
(et je sais que toi aussi)
elle lève vers toi ses yeux son visage à l'air virginal
et son regard ne vacille pas il est
froid
si froid
comme si de ses iris au bleu si pâle
elle voulait se noyer dans ton regard
alors cesse de te blesser en venant à ma rencontre. tu le sais je ne crois pas un instant à ton amour.

elle voudrait tant
ne pas te faire de mal
en souvenir de cette nuit où dans la chaleur de tes draps
elle t'avait aimé un peu peut-être
(de son être incapable d'amour ne comprenant que les déclarations de la chair)
en souvenir de ta peau contre sa peau et de tes lèvres contre ses lèvres
de ce moment où elle n'avait été qu'à toi
(pour un instant seulement car jamais tu ne la possèdera)
et elle voudrait tant boire le miel qui s'écoulait de ta bouche
croire à tes mots d'une douceur rêche
si seulement
ils ne semblaient pas être
une si dissonante symphonie
veux-tu m'emprisonner par ces déclarations ? je ne suis pas un objet que tu peux posséder.

circé serait
ton caprice
ton fantasme peut-être
mais jamais vous ne serez plus que des amants
car son coeur comme le tien était fait de pierre
et son corps frappé à la marque de vos ébats ne se laisserait obtenir
par des mots doux si mielleux et
pleins de poison pourtant

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Tu ne te rends pas compte, je crois, qu’à cet instant je t’ai tout offert. Du cœur à mon âme. Des suppliques murmurés. Si je suis océan tu es falaise escarpée et je me fracasse contre toi sans discontinuer. Et des vagues il ne restera plus rien que de l’écume et des regrets si tu continues.

Tu continues.

Ma langue claque contre mon palais. N’as-tu donc aucune pitié ? Je ne t’en connais pas. Ne t’en ai jamais connu, sauf peut-être à la lueur d’une bougie. Une étincelle dans ta pupille morte de trop regarder. N’as-tu donc jamais soupiré d’un amour vrai ?

Ta main saisie la mienne, celle qui reste. J’ose à pleine expirer, ma paupière tremble de cet amour décharné, celui qui n’existe que pour être repoussé. Toi tu es si entière, inaccessible. Et pourtant tu as toujours de jolies intentions dans le creux de tes lèvres. De tes reins. Tu t'offres sans retenu et pourtant tu garde le plus important dans un coffret. Joli lui aussi, mais Circé je ne m'appelle pas Pandore. Je n’ai pas d’attention pour tes fléaux et ton espoir. Mon espoir.

Je déteste quand tu parles de cette voix si froide, tu me fais penser à de l’acier. Et crois-moi je sais qu’il fait de belles entailles sur l’épiderme. Seulement tes mots faussement doucereux ont depuis longtemps émoussé la lame. Et ma chair en souffre mille déchirure. Et je voudrais dire : tais-toi. Parce que tu sembles tout savoir. Persuadée de tout connaître des affres de mon cœur. Tu dis que tu ne crois pas et moi je n’ai jamais été de ces hommes qui croient. Mais si tu l'avais voulu tu aurais pu croire. Avoir foi pour toi. Pour moi. Pour nous. Et j’ai eu l’envie futile que tu le fasses au détriment de tout. Pour moi.

Je me sens idiot.

Ta dernière sentence me fait devenir amer. Sourd et ivre, de colère et de chagrin que je vais troquer dans quelques heures tu le sais. Je récupère ta main sans ménagement. Que sais-tu donc de l’amour ? Rien. Regarde-toi, mais regarde-toi, Circé ! Ta peau de porcelaine pourrait se craqueler tellement elle n’est pas habituée à ressentir. Je m'emporte, injuste. C’est de ton regard que je suis prisonnier. De ton attention. Ton manque d'attention en réalité. Je m’écarte avec humeur et je m'abaisse pour récupérer un des camélias. Je suis de dos et je sais que ma pupille ne souffre même pas de la tristesse que je voudrais exprimer. Ou c’est peut-être mon égo qui souffre.

Alors je ris, de désespoir, d'amertume. Tu dis que tu ne veux appartenir à personne et c’est drôle. C’est drôle tu sais. Je tire une chaise et je m’y installe, faussement détendu. Me raconteras-tu le nombre de corps qui t’ont étreint aujourd’hui ? Cette semaine ? Connais-tu leur nom ? Je sais que non. Ils pourraient être des tyrans que tu les laisserais faire. Je referme ma paume sur les pétales, la bouche retroussée et mauvaise.


Tu leur donnes ton corps sans réfléchir et tu veux me faire croire qu’ils ne te possèdent pas déjà ? Tu n’es pas si stupide. Je suis doucereux cette fois. Et je sais qu’il y a un peu de moi en toi. De toi en moi. On se ressemble tellement, aussi sourd à l’amour que je le suis en réalité. Sauf que j’essaie, que je tente, que j’espère qu’un jour le frémissement que j’appelle amour – éphémère, se transforme en hallali. En quelque chose de beau, de réel. Je veux tellement être aimé. Tellement être aimé. Je souffle, plus pour moi : Tu es un camélia blanc.



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Circé
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mon triste coeur
ô flots abracadabrantesques
prenez mon coeur qu'il soit lavé


quand les mots seraient rafales elle serait roc
bravant la tempête sans ciller
et sur ce roc tu t'écraseras dans l'ardeur de ta haine
(d'amant éconduit)
son coeur de pierre
il se noierait dans cet océan de reproche
et circé ne serait
ni triste
ni en colère
elle serait roc
alors qu'en vérité peut-être
elle mourrait doucement
assassinée lentement
par chacun de tes mots
je ne sais rien de l'amour. et tu ne sais rien non plus.
elle serre avec douceur ta main dans les siennes
comme pour t'apaiser par la froideur de ses mains
et de son être tout entier
quand tu seras océan déchaîné elle restera blanche ophélie
flottant indolente
vide et froide peut-être

et vos mains vivement se délient
circé ne sait si
elle voudrait saisir tes doigts à nouveau ou
te repousser enfin
personne ne me possède. je vous possède tous.
elle n'est que marbre
droite et fière elle se fait idole
icône d'albâtre
reine au seul pouvoir résidant dans son entrecuisse
régente de son alcôve de ses draps tièdes au parfum de rose
et les insultes sont comme gouttes de pluie roulant sur sa peau
car elle vous possède
et dans ce monde où elle n'est rien par ses caresses et ses baisers elle
deviendra tout
elle ramassera les morceaux de son coeur que tu piétines à chaque parole
et se réparera
comme à chaque fois

je ne suis pas stupide, non. vous pensez tous m'avoir comme une fleur qu'on peut mettre dans un vase. je ne suis ni camélia ni pivoine, je suis libre et ne serai jamais tienne.
et les mots roulent sur la langue comme des vagues
leçon bien apprise et bien ancrée
ne laissant sur ses lèvres qu'un acre goût d'écume
et elle voudrait se taire tu sais
ne pas te briser
(ne pas se briser)
parce qu'elle t'aime un peu circé mais ce n'est pas assez
car circé ne sait qu'aimer un peu
parfois
peut-être
et l'amour au conditionnel n'a rien de beau
pourtant si tu le lui demandais
elle se glisserait à nouveau dans tes draps
en docile couleuvre blottie contre ta chaleur

je ne sais comment aimer et tu ne sais comment aimer. nous ne pouvons rien construire de beau, hook.
et il ne sera jamais d'amour dans ses étreintes
glaciales et passionnelles
il ne sera jamais d'amour dans ses baisers fiévreux sur ta peau
ni dans ses caresses élégiaques
et il n'est pas d'amour dans ton coeur non plus alors
pourquoi tant vouloir souffrir pourquoi vouloir vous abîmer
(par des mots trop amers)

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Et si je t’aime mon cœur, c’est qu’à l’aube de tes nuits les cyclones meurent et renaissent éternellement. En violence et déconvenance. Oh Circé, si tu es sirène c’est que les marins chantent pour le bleu de tes yeux. Tu ne chantes même pas c’est ta pupille qui aguiche, ta bouche qui inspire des chansons. Et c’est à mon tour de me noyer dans de trop violent tourment. J’ai pensé être fort. J’ai pensé être meilleur. J’ai voulu t’inspirer des tendresses et des sourires quand j’ai baiser ta peau et que ce n’était pas assez.

Et si j’aime, qui es-tu donc pour dire que ça ne vaut rien ? Mon crochet se grave dans le bois comme t’es mots dans ma chair. Et te voilà, reine de glace, capable de me damner d’une simple invitation de tes hanches. Mais tu préfères rester tyran. Tu dis que nous, marins, amants, corps, consciences, t'appartenons alors que tu clames toi, ta liberté. Ma mâchoire se contracte.

Et que pourrions-nous construire si tu ne veux rien tenter ? Je jette la fleur sur le sol et je me redresse. Vaincu déjà. J’ai juré que cette fois si tu m'ignores j’oublierai tout de nos demain. Je ferme ma pupille, c’est innommable, ça me vrille les côtes. Et le rejet plus encore que ton regard sur ma peau. Tu penses que l’amour c'est beau ? En réalité il est fait de nuances qui ne surprendront jamais ta pâle existence. Mais comme tu es diaphane et éthérée tu aurais pu être le toujours de mes nuits. Je veux y croire même si tu me rejettes encore et encore.

Tu n’as jamais rien possédé, si ce n’est des aventures dénuées de sens. Et là encore elles ne t'ont jamais appartenu parce que tu n’as même pas le désir de les garder. Et je sais que je ne serai pas le dernier à me fourvoyer. À tomber dans le bleu abyssal. Mais qu’importe. Qu’importe. Tu ne seras jamais qu’une vulgaire putain, mendiant des caresses vides de sens. Et moi je voulais juste y donner un peu de sens. Mais me voilà mauvais et méprisant.



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mon triste coeur
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prenez mon coeur qu'il soit lavé


elle semble te toiser de ses yeux mi-clos
aux cils de poupée et aux iris translucides
mais tes mots sont épées dans sa chair
(poignards entre ses omoplates)
elle ne saurait s'effondrer sous les coups pourtant ses lèvres tremblent
doucement
et ses doigts se perdent dans sa chevelure opaline parce qu'elle ne saurait se saisir de ta main
pourquoi vouloir tenter quelque chose que l'on sait voué à l'échec ?
(on serait une belle erreur toi et moi)
elle ne te hait point circé peu importe la froideur de ses mots
elle t'aime un peu peut-être
parce qu'elle ne veut pas t'abimer en te nourrissant de mensonges
amers
de chimères qui te détruiraient à petit feu
à mesure que
l'illusion tomberait
(elle ne veut pas te mentir et te faire croire qu'elle peut t'aimer)
de même que dans sa couche circé
ne veut pas se réchauffer à la flamme de ton hypocrisie
quand ton coeur est froid comme le sien

que m'importe que tu me traites de putain quand ce soir encore tu te languiras de moi.
l'insulte à ta bouche est cinglante
mais elle n'est pas nouvelle
et le mot trop entendu peine à entacher sa peau de fer blanc
(en vérité ça fait mal mais
elle se refuse à la douleur)
et placide elle ne cédera pas au jeu des injures
madonne rigide dans sa robe
de velour noir
elle ne peut plus poser les yeux sur toi
car d'amant tu deviens tortionnaire à
vouloir réduire son être en miette
arracher son palpitant à sa cage thoracique
par des doucereuses déclarations qui sonnent comme des cruautés sans noms
à ta bouche de faux amoureux éperdu
(et circé se gorge de cette tragédie car elle y croirait presque)
l'amour est-il si vital pour toi pour que tu sois prêt à offrir ton coeur à une putain ?
l'amertume sur sa langue a un goût d'écume sur ses lèvres
agacée par cette danse macabre elle ne demande qu'à ce que la comédie prenne fin
tu penses que je te fais du mal, mais tu te blesses toi-même en vérité.
ses yeux de mer enfin se posent à nouveau sur toi et
tu ressembles presque à un animal blessé
les tendresses des nuits passées ne sauraient venir t'apaiser alors
glaciale elle assène
tu es cruel.
car elle veut rendre les coups de couteau par lesquels
tu as percé sa peau d'ivoire

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L'insulte est à la hauteur de ma peine et qu’elle semble douloureuse contre tes lèvres roses. J'exulte, vois-tu je suis roi quand je parviens à te faire sourciller. Je récupère chacune de tes piques, paisible, peut-être trop, parce que c’est ton rejet qui m’anime. Celui-là même qui enrobe mes plus belles phrases d’acide.

Et sur ma bouche il y a un sourire qui se veut assassin, puisque toi Circé tu es… Assassine. Silencieuse comme de la belladone dans mes veines. Sais-tu combien de vie il faudra encore sacrifier sur l’autel de nos vanités ? Alors je ris. Cruel, puisque tu m’as appelé, je le serai. Est-ce que tu souffres, Circé ? Je me relève encore, puisque c’est à moi d’être mesquin. Je voudrais saisir ton visage entre mes deux paumes, vriller deux yeux dans tes pupilles. Mais les années ont grignoté mon corps hélas. Je lève la main pour balayer une mèche du bout des doigts comme si je saisissais toute la fragilité de ton être en cet instant.  Je te lance un regard faussement éperdu ou trop vrai.

Sais-tu seulement comme il est difficile de respirer avec un cœur écrasé ? Je tapote le bout de ton nez, vais redessiner la commissure de tes lèvres du pouce comme pour y graver des baisers d’un adieu avorté. Puisque tu es une putain, alors je suis une pute des sentiments. Un drogué de l'amour. Je murmure et je sais que je crève d’en ressentir, d’en être transporté, adoré, consolé, aimé, détesté, qu’importe. Et si je t’ai offert un cœur, j’en offrirai à d’autres jusqu’à ce qu’il ne me reste que le vrai. À donner sans condition. J’ai cru t’offrir le vrai, mais peut-être qu’il était ersatz.

Je penche la tête pour trouver ton oreille et en retracer les contours. Je voudrais murmurer mille choses. Plus jolies. Plus laides encore. Ce n’est pas moins cruel que ton corps contre un autre qui s'épuise d'ambition sales et fantasmées contre des cuisses insensibles. Mes doigts glissent contre ton cou. Souffres-tu, Circé, quand je ne te ramène qu’à cela ? Quand je réduis ta propre existence ? Je cherche ton pouls, curieux et insensé.   Sais-tu réellement ce qu’est la cruauté ? Elle s'esquisse dans l’absence de soubresauts, dans chaque battements serein de ton cœur quand le mien bats plus fort qu’un tambour.

Je m’écarte, pour ne plus que te saisir le cou, que je pourrai plus facilement briser que ton cœur silencieux. Je ne me languirais plus de toi. Je ne sourirai plus de tendresse. Je ne t’offrirai plus ni camélias ni ronces. Je hausse les épaules, mais en réalité j’ai la gorge nouée. Et l’indifférence c’est tout ce qu’il restera de nous. Je relâche ton cou. Crois-tu que j’en souffrirai Circé ? Je secoue la tête et je dis avant toi, un sourire trop grand. Délicieusement. Et puis, ce sera le néant.



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Circé
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mon triste coeur
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tu lui demandes si elle souffre et la réponse est

oui

mais elle ne saurait te le dire car elle
ne saurait t'offrir ce fragment de sa personne
(cette chose qui la rendait si humaine en vérité)
circé se veut roc mais elle est pleine de failles tu sais
mais jamais elle n'osera y poser des mots
et ton contact lui fait si mal aussi
car il est plein de cette douceur acide
des caresses pleines d'une haine bien trop vive désormais
pourtant elle s'offre à ta main comme toujours car
elle est bien docile bien sage
et jusqu'au dernier instant son corps ne sera qu'à toi
qu'aux autres
à ces ombres sans visages voyageurs éthérés dans sa couche
comme une rêverie suave dont il ne restera au matin que
son odeur dans les draps
s'il est si facile pour toi de donner ton coeur alors peut-être est-il fait de pierre comme le mien.
et des sensations fausses ne sauront le réanimer
les mécaniques endormies de tes émotions
car circé ne saurait te faire vibrer par son affection apathique
il n'était dans son être pas de compassion pour les amants
(mais toi tu étais un peu différent)
et tes mots étaient tels des coups
qui la fissuraient un
                                 peu
                                         plus
à chaque assertion
(elle voudrait que tu te taises enfin)
elle ne voulait pas être cruelle être méchante
elle n'aurait pas voulu
t'écorcher autant
(savait-elle circé que ses actes pouvaient faire si mal ?)
c'est bien plus cruel car tu offres de belles rêveries et de beaux mensonges. tu me trouves insensible peut-être mais j'ai toujours été honnête avec toi. alors tu ne me sers que des fantasmagories par lesquelles tu t'illusionnes toi-même.

elle voudrait arracher tes sourires qui l'assassinent
tranchants comme des couteaux
(beaux et dissonants c'était atroce)
elle noue et dénoue ses doigts de dentelles et
les serre si fort qu'elle pourrait les casser
en seul exutoire du trouble qui l'envahit
alors qu'elle tente d'étouffer toutes ces choses qui la brisent
elle semblait mer calme mais
ses yeux étaient implorants
(vous aimiez tous ce regard si froid plein d'égards et
voilà ce que tu en fais)
et en elle il était une vive tempête
tu peux m'insulter pour combler ton amertume si tu le souhaites, cela ne réparera pas ce qui a été cassé.
froide circé
sa voix flanche un peu quand elle dit
alors qu'il en soit ainsi.
car vous étiez néant aussi
ce néant de sentiments
dévorant toutes ces émotions que vous vous inventiez


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Cassé. Répétais-je, un peu hébété, saisi par la réalité de ce mot. Et mon sourire s'enfuit comme il est venu. Désarçonné que je suis. C’est risible pourtant et ces quelques secondes vacillantes je suis balloté comme sur un radeau en pleine mer de chagrin.

Comme si je l’avais invoqué, la peine s’agglutine dans mon cœur, mes tempes, le bout de mes doigts et les coins de ma bouche. Je réalise que je voulais vraiment essayer. Cette fois comme toutes les autres fois. Je voulais construire et bâtir même sur des fondations branlantes.

Et entre les mots qu’on se jette et les regards qui s'assombrissent d’histoires qu’on ne pourra jamais partager je souffre. D’une déception, d’un frémissement qui annonce la fin d’un monde. Celui qui n’aurait appartenu qu’à toi et moi. Je ferme la paupière pour recueillir tes mots et les garder pour moi. Pour toujours et à jamais. Jusqu’à ce soir ou demain en réalité je le sais. Je voudrais avoir un cœur qui s'amourache pour de bon, je voulais vraiment essayer d’y croire et ce que tu appelles mensonges étaient des prières, des poèmes lyrics.

Et pourtant voit cette minuscule étincelle dans ma pupille. Je lève la tête, les bras le long de mon corps. Si je peux ressentir alors c’est que toute cette histoire n’était pas vaine. Oh Circé… Je souffle une dernière fois. J’ai essayé. Je voulais vraiment… Aimer. Persister. Construire. Offrir des choses toutes plus belles qu'immonde comme quand l’amour se transforme en jalousie et qu’il en souffre les tourments d’exclusivité. Et chaque battements de tes cils est un regret qui m'entaille la peau.

Mais quand je dis que j’aime ressentir et ce, même le tourment, je ne mens pas. Ton rejet est opium et moi, moi j’en suis fou. L'humain est un vendeur d'opiacé et moi pauvre malade je ne sais plus si j’ai peur d’en réclamer encore ou de me sevrer jusqu’à ce qu’on mon cœur batte d’un autre tourment. Faussement alanguis.

Garde les camélias. J'hésites entre le sourire orgueilleux ou les larmes capiteuse. Un instant. Mais je le garde pour moi et je me retourne pour partir. Sans me retourner. L’Eldorado ce ne sera pas avec toi. Je murmure : Et pourtant j’aurai aimé. Que tu puisses combler ce manque, ce trou béant dans mon ventre, mon cœur.

J’ai de nouveau faim.




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Circé
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mon triste coeur
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dans sa cage thoracique son coeur se noie
dans un océan de chagrin
elle a la tristesse au bord des lèvres circé
tant de sentiments si réels soudain qu'elle voudrait les vomir
les pleurer
(les graver dans le marbre les étouffer)
ça lui faisait si mal tu sais
elle ferait des poèmes élégiaques
de cette douleur si soudaine si vraie à l'idée que
c'était
la
fin
que tu partais en lui arrachant ce bout d'âme qu'elle n'aurait jamais voulu t'offrir
car par cet amour faux tu avais quand même
écorché sa peau rompu ses os
(ça faisait si mal)
tu la laissais vénus aux ailes arrachées
les mots au bord de ses lippes ourlées elle voudrait te dire
de revenir
(ça serait une erreur

la pire erreur)

moi aussi, j'aurais voulu.
elle ne saurait te dire ce qu'elle aurait voulu car ses paroles se font amères
sur sa langue
et elle ne peut que sceller ces lèvres que tu as embrassées
pour ne pas laisser fleurir des sentiments désavoués
nés seulement dans son coeur a(mou)rraché
c'est un tel tumulte dans ses veines
strident dans son cerveau
c'est ça n'est-ce pas être vivant ?
elle n'en peut plus d'entendre ton verbe morose
(maux roses)
car la plaie est trop ouverte encore
merci.
merci pour les fleurs
merci pour les pleurs
des hectolitres de larmes pourraient rouler de ses yeux océan


et elle espère que demain
la mer aura bu tous ses tourments

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