Elle avait les pupilles dressés vers la terre et les idées éparpillés loin des airs. L’endroit était peu enclin aux venues, mais elle bravé les interdits de sa venue. Croyance si fière et altière pour oser vagabonder sur ces chemins peu bondés. Tout suait l’inquiétude et voir un éclat était peine perdue, même la louve souhaiterait parfois la béatitude à atteindre aux sentiments de danger qui l’éreinte, loin des siens et pire que les chiens. Elle n'avançait alors, pas à pas, d’un geste inerte, mais finalement la paume frôle son épée en cas d’alerte. Mais le son de l’eau, le son du vent, le son des arbres hauts et des feuillages barrant la route. Elle fait attention aux environs, pour ne pas tomber elle qui est peu effrayée et ne pas être empressée et se dire que tout est terminé.
Elle sent ces effluves qui semblent se coller à la peau et qui ne veulent disparaître, qui semble perdurer comme les saletés qui la débectent, mais elle parcourt quand mêmes les marécages, pour découvrir et savoir. Elle avait parfois l’impression que cette place grouillé d’être incarnés qui souhaitaient s’oublier, mais la peur ne prenait pas le dessus quand bien même le stress était parvenu. Alors elle marchait un peu plus vite et les pupilles ont parcouru les lieux comme un rite. La belle aux cheveux cendrés avait plissé les yeux, semblant voire un visage parmi les nuages. Elle arriva à hauteurs des branches, pour laisser une béatitude franche.
« Ahn ! C’est Croyance. Je ne pensais pas te trouver dans un endroit pareil. Que fais-tu ici ? »
Mais la louve avait laissé une exclamation chaleureuse, de trouver une connaissance bienheureuse. Cependant, il n’était peut-être préférable ni pour l’une ni pour l’autre, d’être dans un endroit sans équivoque. Elle a un léger regard en biais et le sourire un peu effacé, mais qui vîtes remplacé.
« Bref, ne traînons pas trop. Je n’apprécie pas vraiment cet endroit et les repères sont quasi inutiles. À deux, on retrouvera plus facilement le chemin que seul, qu'en dis-tu ? » »
Elle n’avait laissé place à peu de doute, mais elle laisse un sourire dans un soupir. Mais ses oreilles se dressent doucement, semblant entendre des bruits dans le vent. Mais elle ne peut être sûre de rien, alors elle dégaine son arme dans l’une de ses mains. Elle se place aux côtés de son nouveau compagnon, pour une ballade avec le son. Mais elle n’est pas pleinement rassurée, se demandant pourquoi elle se laisse aller (pour ses reliques et ses cherches).
La louve secoue la tête d’un geste bref, avant de voir sa future compagne et son relief. Elle semblait apeurée, secouée et Croyance, d’un geste élancé, enleva les quelque entassés (dans ses cheveux, dans ses yeux). Petit croc aimait beaucoup Ahn, qui était loin d’être infâme. Elle aurait pu tomber sur pire, mais la voilà rassurée qu’elle ne sut le dire.
« Tu n’es pas la seule. J’ai retiré mon épée par précaution ma douce, mais ce marécage est une véritable cage. »
Tant d’odeurs et de sons, qui font divaguer et être si loin de leur maison. La paume se glisse doucement derrière Ahn, la maintenant doucement pour ne pas effrayer tenacement.
« Calme, ma douce. C’est juste un moyen de sécurité, mais avec ton bouclier, c’est plus rassurant. C’est un véritable labyrinthe, mais j’ai laissé quelques traces de mon épée sur le sol et troncs, tu me suis ? »
Moyen de sûreté, cran de sécurité. Elle tient la main d'Ahn et avance avec sa compagne, loin d’où elles sont, loin de tous ces sons. Même Croyance est décontenancée, pas tant de senteurs et de menaces encreuses. Elle plisse les yeux brièvement, sentant un danger imminent. Elle essaie de se placer doucement, chuchotant lentement.
« J’ai l’impression que quelque chose nous suit, je ne sais pas si c’est moi ou toi qu’il poursuivait de base, mais il reste tenace. Tu n'as pas cette impression ? Mais bon, je n’arrive pas à voir où il peut-être. Continuons encore quelques pas et si ça continue, dans un espace dégagé, on entame le combat, cela te va ? »
Il n’y a pas tellement de place aux doutes, justes de la déroute.
Un peu de déraison (d’être venu ici), mais pas de peur et de confusion (peut-être un peu de folie). Grande et belle louve qui fait la belle, pour les autres et pour elle. Pour se rassurer et se rassasier, pour devenir et accomplir. Il n’y pas de mauvaise mine à avoir, il faut avant tout garder espoir (même infime, même minime). Mais Croyance va croire tellement de choses, qu’elle se perd parfois tant elle ose, de sa main tactile ou versatiles, de ces paroles souriantes et les mirettes pétillantes.
La tête oblique quelques instants, vers ses yeux beaux et incandescents, parce qu’elle ne comprend pas, et ne se remémore pas. Mais la jeune femme aux cheveux cendrés le fait, pour comprendre et être prise sur le fait. Et elle lâche ce sourire enrôleur, devant cette bouille de candeur.
« Oui et je continuerai de le faire, je trouve qu’il te va très bien. »
Sympathie véridique, fierté emblématique. Elle octroyait à Ahn cette amitié ficelée, fidèle et belle. Mais elle penche la tête (d’un côté honnête et d’une autre bête), balayant la remarque d’une gestuelle défaite, perdue dans sa concentration la plus parfaite. Et la louve avait raison, de ces bruits qui les guettent et de ces sons qui l’inquiètent. Elle se dresse doucement, pour mieux percevoir et sortir de ce cauchemar qui est fait pour être perdu et vendu (à ce marécage, à cette cage).
« Si tu le sens, c’est qu’il est très proche. C’est peut -être un Pitiponk, ce que j’espère honnêtement ma douce, car si c’est une autre créature de ces marécages, on risque d’avoir du mal à se sortir de cette cage. »
Vérité énoncée sans l’ombre d’un regret, elle est forte, mais voit la réalité qui la transporte. Car même la jeune femme aux loups ne peut supporter certaines bêtes, des velues prêtes (à les mordre et faire désordre).
« Plaçons-nous dos à dos, tu as ta baguette et moi mon épée. Je peux te confier une petite lame que j’ai apportée et je pourrai sortir ma baguette également. Plus de sécurité pour rester en sûreté, ma douce. »
Un conseil avisé, un ordre presque craché. Mais l’œil balafré sait ce qu’il dit, même si le souvenir reste interdit. La paume esquisse un geste agile, attrape et tend le manche à sa compagne évangile. Elle préfère plusieurs options d’attaque, pour éviter les erreurs de frappe (comme sa sortie nocturne dans les bois, sous les coups et l’émoi).
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