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[war of hearts w/jack]
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★ MESSAGES : 25
★ AVATAR : widowmaker ▪ overwatch.
★ CRÉDITS : moi-même.
★ COMPTES : effie.
★ RÔLE : gérante du lupanar.
Octavia
Octavia
(...)
Un comptoir noir et arrondi, des bouteilles sur des présentoirs en verre contre un miroir éclairé, un éclairage tamisé, des bougies flottant parmi des pétales de fleurs sur des tables rondes, des sièges chromés à l'assise capitonnée — l’ambiance du Lupanar était à la fois élégante et voluptueuse.
À l’embrasure des portes se dessinaient des hanches félines et des filles que l'on ne voyait pas le jour promenaient leurs courbes lascives d’amis en soupirants, de clients en amants.
La rigidité hypocrite de la bonne société de l’Enclave n’avait guère sa place en ces lieux sans que la qualité de l’assemblée n’en soit altérée, et l’Araignée, le regard ubiquiste, veillait au grain. Ainsi chaque soirée débutait de la même des manières, réglé comme du papier à musique.
Les premiers clients arrivaient aux alentours de vingt-heures et Octavia se chargeait de les accueillir, l’esquisse d’un sourire aux bords des lèvres. À vingt-et-une heure, les filles quittaient l’étage pour déambuler parmi les égarés.  

La consigne était toujours là même — les mots avant les gallions, les uniformes avant les haillons. Si il y avait bien une monnaie de plus grande valeur que l’or, il s’agissait à n’en douter des confessions auxquels se prêtaient ses habitués. Elles faisaient part intégrante de son fond de commerce et, si il arrivait que le citoyen lambda d’Ingary contente son insatiable appétit, les membres des divisions qu’il soit d’Aquila ou de Liontari, restaient son plat favori. Un met savoureux, finement assaisonné d’une pointe de détails compromettants.
Passé vingt-trois heures les langues ne nécessitaient plus ou presque le besoin de lapper un whisky pur malt pour se délier, les cambrures salvatrices de ses filles au rythme des accords entraînants suffisaient à entrouvrir les lèvres des plus réfractaires.
Vingt-trois heures trente, quelque chose différait.

D’un geste de la tête Octavia intime à l’une de ses filles de passer derrière le comptoir et le quitte sous sa forme d’animagus, se faufile entre les pieds des tables et des clients jusqu’à ce qu’une imposante silhouette masculine n’attire son attention. Le pelage dense et coloré de l’araignée-tigre laisse alors place à des courbes plus féminines sobrement enveloppés d’une robe noir aux longues manches et décolleté pigeonnant, « ... la place est prise ? ». Elle n’attend pas l’aval de son interlocuteur pour prendre place, croise les jambes et d’un geste las se permet de déguster du bout des lèvres la consommation de ce dernier. « Je n’ai jamais vraiment apprécié la bièraubeurre, trop sucré à mon goût » déclare-t-elle en faisant la moue. « C’est donc ça que tu fais de ton temps libre ? Vaillant soldat le jour, sombre voyeur à la nuit tombée ? » ironise-t-elle, tout sourire.

Anonymous
Invité
Des lueurs faméliques suspendues au bout de mèches à moitié consumées, faisaient danser sur des robes de pétales, les ombres graciles de femmes dont les courbes promettaient milles douceurs et celles des hommes dont le détour sinueux cédaient face à ces mêmes promesses. Les visages adoucis par l’indolence des lieux, indulgents quand enlacés par l’alcool, devenaient soudainement obscurs après quelques murmures, quand le songe de doux plaisirs donnait naissance au désir. Les filles jouaient de leurs corps en appel et d’œillades espiègles. Elles dessinaient à coup de sulfureuses enjambées, un paradis où tout ne serait que douceur et mollesse, hilarité et facilité, ardeur et sueur. Les hommes pressés d’y accéder, se laissaient mourir accrochés à leurs bouches et laissaient derrière eux tout le bagage d’encombrants secrets.
Jack observait ce spectacle aux allures de rituel avec une froide réserve. Il était plein de nervures et tendu face à cette fièvre rampante, mais s’était paré d’une résolution que rien n’éraflerait. Ici plus que nulle part ailleurs, son calme se devait d’être gelé ; C’est ce qu’exigeait sa difficile entreprise - Celle de défaire la nébuleuse toile qu’Octavia tissait au fil des jours sans laisser la moindre trace si ce n’est un sourire pervasif dont le secret l’obsédait.

Ce lieu de débauche le révulsait jusque dans les tréfonds de son cœur mais s’il souhaitait comprendre l’habile mécanisme des manigances d’Octavia, il ne pouvait faire autrement que d’être ici. Le lupanar était les poumons de toute cette intrigue et abritait certainement sous sa façade, des informations cruciales dont l’obtention lui permettrait de trancher les fils de son œuvre. Alors il s’était promis de gratter, de ses doigts, de ses ongles, jusqu’à tant qu’il déterre d’indéniables preuves. Et tant pis pour l’alcool, lui qui n’en buvait d’ordinaire jamais, répugnant les artifices de joies et surtout les brûlures laissées par son passage : Pour bien observer, il fallait se fondre dans le décor. Mais avec la roideur de ses épaules, la rigueur de sa nuque et ses yeux glacés qu’on devinait froid d’un implacable jugement, Jack n’avait pas consenti à tous les sacrifices.  Dans les certitudes de son obstination butée, il parviendrait à son but sans devoir se défaire de son encombrante armure. C’était la lézarde, la fissure, l’infranchissable fossé entre eux et lui.
L’unique chose pouvant le faire basculer dans le vide, s’agita au centre de lui, en une soudaine trépidation dont la flambée dégela ses veines. Ce fut un désagréable rappel de sa mortalité qui lui fit grincer des dents. Jack avant d’être l’opiniâtre devoir, avant d’être les velléités de justice, était avant tout, un homme. Une fraction de seconde, son regard était devenu flamme devant l’apparition nocturne, l’instant d’après il n’était que cendres froides.

Surgie du vide, comme le jour où elle l’avait dépouillée, Octavia se tint devant lui puis à côté de lui, la langue agitée de brûlantes minauderies sourdant l’air. L’esprit immobile, envahi tout d'un coup par une armée de parasites débilitants, les lèvres d’Octavia le perdirent quand elles se posèrent sur les contours de son verre avant qu’une rage viscérale ne lui redonne contenance. Il se flagella puis décida qu’il ne chancellerait plus.

« Ne t’arrêtes-tu donc jamais de prendre ce qui n’est pas à toi. »

Comme si ses yeux furent des lames acérées, Jack les planta en Octavia avec une hostilité qu’il voulait implacable. Il attrapa la bierraubeure et la fit glisser de l’autre côté de la table.

«  Non. » Les lèvres de Jack  frémirent devant son sourire corrosif dont la bile acrimonieuse lui laissa un goût amer en gorge. Il rapprocha son visage et la regarda droit dans les yeux, s’arma d’aridité. « Je suis là pour toi Octavia. »

C’était organique ; Logé dans les fibres de son être depuis la première fois. Jack qui d’ordinaire traitait tout avec distance, ne pouvait-être face à Octavia, son habituel indifférence. Elle soulevait des tempêtes viscérales et dans ses synapses, marquait son nom au fer rouge puis brûlait son image sur ses rétines. Cela devait être la révolte de la voir scrupuleusement incorrigible, pavoisant dans l’étoffe de tous ses vices, qui l’agitait tant. Jack pensa qu’il ne pouvait en être autrement et une fois justice rendue, tout rentrerait dans l’ordre.

« Ta farce va bientôt cesser. »

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Octavia
Octavia
(...)
Les mots de Jack sont comparables à de fines lames acérées, elles écorchent les commissures des lèvres d’Octavia de sourires importuns, tailladent sa peau laiteuse de fossettes esseulés et dessinent de minces ridules au coin de ses yeux. On dit qu’ils sont le miroir de l’âme, criant de vérité chez certains paraîtrait-il, les siens, eux, peinent à dissimuler les revendications de sa chair. Ils hurlent des supplications silencieuses, professent des inclinations inassouvies. Ils la trahissent et saccadent les battements de son coeur à mesure qu’ils lorgnent, las, les traits anguleux de l’Aigle. À cet instant précis, si ses longs doigts fins entouraient une dague, elle se les crèverait sur place.

« Tu es là pour moi ? », découlant d’entre ses lèvres charnues les mots sonnent faux, ou tout du moins, le sens qu’elle leur y prête. Il n’a pas besoin d’entrouvrir les lèvres pour qu’elle ne décèle ses intentions, son regard en dit long et les veines qui tressaillent contre ses temps et le long de son cou ne font que corroborer ses intuitions. Mais ce soir, feindre l’ignorance l’amuse plus que d’accoutumé. « Que me vaut cet honneur ? », alors elle se prête au jeu, bien qu’ayant conscience des préjudices encourus. Ce n’est pas un amusement comme un autre, loin de là. C’est un manège savamment orchestré, une traque dont elle a accepté, sans état d’âme, d’être le gibier.

« Pourquoi cet air si sérieux ? », un sourire carnassier s'étire sur ses lèvres et elle émet une sorte de petit couinement satisfait et dédaigneux. « S'il s’agit d’une farce, je t’invite à en rire Jack. Ton si estimé Lucius les appréciait, lui », elle marque une pause, indiquant du coin de l’oeil les créatures ensorcelantes qui s’agitent parmi l’assemblée. Par dessus la table, elle rapproche son visage du sien et susurre, d’une voix minuscule, « … tu devrais en faire autant. » Elle jette ses cheveux en arrière d'un mouvement sec, s’enfonce à nouveau dans son siège et laisse tomber, tel un couperet, quelques mots qui démangent le bout de ses lèvres, au risque de consumer les yeux de l’Aigle d’un ardent brasier. « À trop vouloir creuser, on déterre des choses qui auraient mieux fait de rester six pieds sous terre », son regard outrecuidant plongé dans le sien, elle termine, « … un fâcheux accident est si vite arrivé. »

Anonymous
Invité
Octavia était un sourire qui se paradait fluet d’un opaque mystère ; Comme s’il détenait des secrets dont lui seul était au courant et dont la possession le rendait infiniment supérieur au reste du monde. Il avait un air crâneur de moquerie et de son perchoir toisait la loi des hommes dont il se fichait bien des maladroites restrictions.  A Jack pour qui le bon fonctionnement de l’univers reposait sur des strictes régulations auxquelles chacun devait s’astreindre,  ce sourire était d’une insoutenable difformité dont la persistance à ne jamais s’effacer, l’obsédait complètement car la justice à laquelle Jack prêtait son cœur à défaut de pouvoir lui donner son bras, n’avait su en briser la résistance pour obtenir un complet repentir. Au contraire dans l’ombre de sa sentence, milles fleurs aux pétales maudits poussaient avec insolence - un pied-de-nez à son châtiment.

Jack ne rêvait que d’enfouir ses mains dans la terre, en saisir les racines puis les arracher avec force jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, que le mal soit terrassé, qu’elles ne parsèment plus leur parfum empoisonné. Sa main se ferma en un poing et il se sentit frémir avec violence. « Je ne suis pas là pour jouer. » Il aurait voulu que tout cela soit simple et qu’il ne soit agité que par un profond sens du devoir.

Il n’aurait été qu’une résolution froide et inflexible ; une machine incorruptible que jamais rien n’aurait pu dérailler de son sillage.

Mais Jack sous le derme métallique de sa peau, dans chacun des compartiments solidement délimités de son esprit, se déchirait en sévices, en impétuosités et belliqueuses velléités, toutes attisées par Octavia. Les envies de vengeance et les hurlements de son égo meurtris, se pulvérisaient contre les désirs de droiture et volontés de désintérêts. Etouffé par son double conflit, il écumait d’une rage mal contenu et aurait souhaité s’arracher le cœur plutôt que contenir les marées que la présence d’Octavia soulevait. Il n’était pas assez bon marin pour braver la tempête de ses émotions ; Hélas il n’y avait pas d’autre issu et Jack avait une obstination qui lui avait toujours dicté la mort plutôt que la fuite. « Je n’ai pas peur de trouver et tu le sais. »

Elle le savait, comme lui savait qu’elle ne laisserait entraver par aucune chaîne, ni jamais n’accepterait de sagement se ranger puis obéir avec docilité. En un sens ils possédaient un même entêtement, seulement dans un sens complètement opposé. Jack ne croyait pas au destin mais pensa que si il existait, alors il était bien cruel d’avoir fait se croiser leurs chemins. Il n’avait peur de rien mais Octavia le faisait trembler sur ses fondations.
Il ne fallait pas lui montrer. Il suffirait qu’elle flaire une goutte de son sang pour qu’il ne soit plus le chasseur et cette idée le révulsait ; Jack n’aimait pas quand les choses échappaient à son contrôle. Ce qui ne manquerait pas d’arriver, si d’aventure il venait à s’empêtrer dans la toile d’Octavia.

« Ca irait plus vite pour nous deux si tu avouais tout. A quoi bon ? Tu ne pourras pas continuer pour toujours. » Il savait distiller ses pensées aux vides mais il ne savait faire autrement. Jack était droit comme un I. « Sois raisonnable. »

Octavia elle était tout le contraire.

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