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flashbang - pv jelly
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Krishna
Krishna
(...)
Tu flânes, tu vadrouille, tu te perds puis te retrouves. Oui, toi, Rasta, tu te trouves à Ingary, c'est plutôt rare ces dernières années. Et tu te souviens pourquoi tu ne sors pas trop de ta cabane de petit alchimiste. Les gens marchent sans te regarder, le regards neutres, presque mort et toi tu tires la tronche certains que tous ces automates qui vont d'un point A à un point B sont dans le faux. Et toi tu sais que vagabonder au final c'est la vraie liberté. Alors tu continues, sûr de toi, parce que toi tu vois, tu observes ces morts vivants, tu sais et eux ne savent pas.
Tu te vois comme le grand manitou qui voit tout qui sait tout et qui révèle des informations aux plus sages pour regarder comment ces personnes vont s'en sortir, comment ils vont prendre en compte tes dires, si ça déclenche des guerres ou non.

Alors tu t'assoies sur un muret et tu allumes cette barre de nicotine qui va t'encrasser les poumons, convaincu qu'avec celle-ci, ce sera la bonne, tu pourras enfin oublier tous ces gens qui passent devant toi. Et comme avec celles d'avant, tu te rends une nouvelle fois compte qu'il n'y a que toi qui les remarque, comme si tu n'étais qu'un fantôme. Extérieur à la situation, comme un écrivain qui voit la situation dans sa globalité et qui se rend compte de la merde qu'il vient d'écrire après des heures de session intensive d'écriture. Un tel travail de la part du dieu suprême pour au final que les gens soient des cons.
Et toi, t'es le seul à te rendre compte que t'es juste un peu plus évolué qu'eux.

Tu écrases la cigarette qui en vient à te brûler les doigts ; une personne passe devant toi, accompagnée. A deux ils rentrent dans ce pub connu même de toi. Les rumeurs d'une fanfares se font entendre et tu te dis qu'un endroit avec une musique pareille ne peut pas être aussi horrible que tu le penses. Tu essaies de faire abstractions aux mauvaises pensées que tu trottes dans ta tête.
Toutes les expériences sont bonnes à prendre.

Mais pas toujours agréable.
Tu ouvres alors cette porte en jetant un dernier regards aux gorgones qui te filent un frisson. C'est la lumière qui t'arrachent à tes humeurs noirs et la musique qui emplie ta tête qui te les fait oublier. Un sourire s'esquisse sur ton visage et tu observes les gens, ils s'adressent la parole, rigolent ensemble. Mais un sentiment de n'être pas intégré te ronge de l'intérieur et tu te sens pourrir ici alors que tu avances vers le comptoir pour te désaltérer.

« Donnez-moi votre meilleur cocktail s'il vous plaît. »

Tu attrapes le verre et boit une gorgée avant de croiser une tignasse rose du coin de l’œil.
Puis ce fut le flash.

Anonymous
Invité
Ce soir là, Jelly voulait juste se détendre. Penser à rien. Ces derniers temps elle se sentait bizarre. Comme incomplète, comme perdue. Elle n’avait aucune idée du pourquoi du comment, elle se sentait juste mal. En même temps, ça faisait longtemps qu’elle avait pas fait la fête, mais avec qui? C’est vrai qu’elle ne sortait pas autant qu’avant, mais elle ne trouvait pas l’envie de sortir avec quelqu’un. Même si la belle Rose avait des amis, elle n’était pas seule dans son petit monde. Parait il qu’être seul un temps fait du bien. C’était sûrement ça.
Mais là, elle voulait sortir, boire un coup, rencontrer des gens, se faire draguer, draguer, fumer et juste profiter du moment présent, rien d’autre. Respirer. Vivre. Survivre.
Elle savait évidemment où aller, pas besoin de se mettre sur son 31, jean déchiré, simple débardeur un peu large gris, large veste kaki type avec les manches retroussées, des grosses basket blanche et une queue de cheval haute, basique, classique mais parfait pour une petite soirée drunk.
La belle chevelure Rose adorait sortir dans Ingary, l’ambiance lui plaisait bien et puis les bars du quartiers étaient plutôt cool. Toujours des nouvelles rencontres à faire, des nouveaux cocktails à goûter, des musiques qui après plusieurs verres lui faisaient perdre la tête et, quelque fois, des rencontres qui se terminent autrement que par un « A la prochaine ».
Avant de rentrer, elle se dit qu’une bonne cigarette la ferait rentrer dans l’ambiance de la soirée, un peu à l’écart de la petite masse de gens, elle se posa contre un mur et s’alluma une cigarette. Un regard sur la populace devant elle. Un homme arrêta quelques secondes son attention… Un style particulier c’est clair, mignon au passage.

Ca se voit que c’est pas le genre sociable.

Se dit-elle, perdue dans ses pensées. A peine eut elle le temps de réagir de nouveau qu’il fut partit à l’intérieur du bar. Elle leva les yeux au ciel, désespérée par sa propre tendance à se perdre dans sa tête. Elle fini alors tranquille sa cigarette, elle prit son temps quoi.
Puis fut le moment d’entrer. D’un pas assuré, un peu exagéré et sexy, la belle entra dans le game du bar. Un regard à tous les gens autour d’elle, elle se glissa dans la masse à l’entrée du bar. Jelly se dirigea vers le bar et commanda sa boisson préféré, un cocktail bien fort et surtout bien coloré. Assise sur son petit tabouret, elle attendait simplement que la soirée commence, jouant gentiment avec sa paille entre deux gorgées.
Et là, elle le vit de nouveau. Le hippie. Enfin l’homme à la cigarette. Il la fixait comme si il avait vu un fantôme. Il crushait déjà sur elle? Même pas un échange de mot qu’il semblait absorbé par sa présence. Jelly était d’humeur joueuse, elle le fixait aussi avec un léger sourire en coin, la paille entre les lèvres. Et après quelques secondes, se leva et partit en direction du bel inconnu.

« Excuse moi j’ai pas pu m’empêcher de voir que tu me fixais. Quelque chose ne va pas? C’est ma couleur de cheveux qui te perturbe ? »

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Krishna
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(...)
Elle te hante chaque jour. Tel un fantôme qui n’a réussi à expier ses pêchers et qui maintenant te le fait regretter à chaque instant de ta simple vie. Tu ne sais comment réagir et le fait de ne pas savoir te fait peur. Oui, tu as peur et qu’est-ce que tu donnerais pour une présence maternelle à tes côtés. Parce que oui à tes yeux cette personne est cancérigène, des cheveux roses, une bouille plutôt quelconque mais jolie et surtout, à tes yeux, inoubliable.
Tous ces traits, tu as eu le temps de te remémorer chaque fossette, tu as pu te souvenir de chaque détail, ses yeux égayés par l’idée de la seringue que tu lui as tendus, sa voix chaude et réconfortante, oui, elle te mettait en confiance. Mais plus jamais tu ne pourras l’entendre, ni le son de sa voix, ni aucun son d’ailleurs. Le vide, pur et total, jusqu’à qu’un jour tu en perdes la tête. Et en attendant ce jour, te voilà là, à fixer un peu trop fortement une demoiselle.

Ton dernier souvenir, rien de bien joyeux, un dur souvenir dont tu n’es pas fier, loin de là. Beaucoup auraientt rêvés d’avoir un autre dernier souvenir, mais malgré ça, tu ne veux pas le changer, tu ne veux pas l’oublier ; parce que c’est ce souvenir qui t’a fait devenir ce que tu es. Parce que c’est lui qui t’a redirigé vers le droit chemin, c’est lui qui t’a emmené jusqu’à ton dieu. Et c’est lui aujourd’hui qui te fait vivre encore, parce que tu es sûr qu’un jour tu finiras par te soigner. Un jour tu seras à nouveau capable de t’entendre articuler et d’entendre les autres le faire. Oui, tu en es convaincu.

« Excuse moi j’ai pas pu m’empêcher de voir que tu me fixais. Quelque chose ne va pas? C’est ma couleur de cheveux qui te perturbe ? »

Tu sors de tes pensées, tu regardais au loin depuis plusieurs minutes, mais apparemment par manque de discrétion on t’avait repéré et tes joues prennent maintenant une teinte écarlate en te rendant compte de la situation. Tu balbutiais, incapable d’aligner deux syllabes pouvant former l’esquisse d’un seul mot.

« Je… Je… »

Et encore une fois tu sens que tu n’articules pas et déjà que tu ne sais pas quoi dire tu sens que la discussion risque d’être compliqué.

« Je… On m’appelle Rachta et t-toi ? essaies-t-il d’articuler en faisant en même temps la langue des signes, puis, il lança de but en blanc ; je crois que che te connais, t- tu me connais ? »

Et à cet instant tu sais que tu as l’air d’un autiste et tu voudrais te frapper de ne pas pouvoir mieux t’exprimer.

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