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I need you. all of you. (MAEL)
 :: Hors-jeu :: RP V1

★ MESSAGES : 332
★ AVATAR : Lance(lot) — VOLTRON
★ CRÉDITS : (c) WENDERSIENNE
★ RÔLE : Soldat Duelliste/Ancien Tapineur.
Finn
Finn
LIONTARI
Il était tard, c’était l’un de ces préludes nocturnes durant lesquels il se devait de s’assagir. Rester au camp, faire acte de présence. Mais Finn ne pouvais pas mentir. Tu en étais incapable, ça semblait parfois au-dessus de tes forces. Tu sentais bien, que tu transpirais l’envie d’être ailleurs. Que qu’importe les efforts que tu y mettais, ton corps serait toujours tourné vers la sortie, que malgré tes paroles, tes yeux crieront, mensonge! Tu n’avais pas envie d’être ici, à parader l’air de rien, à faire semblant de t’y plaire alors qu’un mal du pays soudain t’avais saisis le cœur pour le faire sombrer dans un naufrage. Maël. En réalité si tu ne l’avais pas rencontrée, parfois, tu te disais que tu serais plus ignorant, mais beaucoup plus heureux. Tu savais pourtant qu’elle était une main tendue, une preuve vivante, car tu en étais persuadé, que tu pouvais continuer de te rattacher à ton désir de sortir d’ici. Tu te revoyais encore t’excuser auprès d’elle, le cœur lourd, si lourd, qu’au lieu de se tenir droit, il s’était petit à petit ratatiné sur ses genoux jusqu’à poser son front contre le sol. Qu’il avait même versé quelques larmes, non pas car il était désolé. Mais car elle représentait une porte de sortie, peut-être même son passé. Et qu’il faisait tout ça pour elle, pour lui. Ce fameux passé qu’elle semblait personnifiait si fébrilement.

Il se souvenait de son air misérable, de son regard éteint, de la manière dont il s’était doucement courbé avant de s’effondrer. Il n’en était pas fier, mais le fait qu’il se souvienne était finalement plus important que l’acte en lui-même. Et tu le sais, au fond de toi. T’en es certain. Que t’as le droit d’être misérable devant elle, que si il y a bien une personne qui mérite de te voir sans tes grands airs, ton sourire taquin, ta fausse médisance, c’est elle. Maël. C’était un besoin primaire, dans lequel, il ne différenciait parfois plus si c’était le désir de voir la personne ou bien ce qu’elle représentait à ses yeux qui lui importait. Il se disait que ça dépendant des fois. Que parfois, c’était son sourire, son côté maternel presque enivrant qui te faisais un bien fou. Car tu n’avais plus à penser aux autres, ni à toi. Et d’autres fois, c’était sa peau brune, le léger accent invisible qu’elle semblait posséder et que pourtant il n’entendait pas. Ça lui rappelait quelque part, un lieu. Sans savoir lequel. Mais tu savais. Tu en étais sûre. Persuadé au point de te demander si tu étais devenu finalement fou.

Une bûche s’écroule sous les flammes du feu de camp, quelques étincelles crépitent. L’instant d’après, tu as déguerpis, ta silhouette est devenu un mirage et tu t’es enfoncé dans l’obscurité d’un pas assuré, le bras levé afin d’enfiler ta veste. Le trajet est comme à son habitude, terriblement prévisible, sans aucunes surprises, mais ce n’est pas pour te déplaire. Car à Ingary, tu espères bien que l’Impasse des Aveugles porte bien son nom. Que si les passants sont aveugles, les murs sont sourds. En réalité, tu as perdu la notion du temps. Tu ne sais donc plus si tu es en avance, ou bien en retard, mais ce qui t’étonnes davantage, c’est que tu ne prennes conscience de la notion de temps seulement à l’instant. Ton esprit avait beaucoup divagué et tu t’en rendais compte en était incapable de te situer quant à l’heure. Tes cheveux sont ébouriffés comme à leur habitude et malgré un air relativement indolent te collant au visage, il y a toujours ce quelque chose dans ton regard qui s’évanouit en douceur.

Tu aperçois une chevelure brune, couleur tabac. Tu t’approches, en douceur. Pour vérifier tout d’abord et le faire, sans effrayer ce qui pourrait être une inconnue si jamais tu avais tort. Tu n’a pas besoin de rajouter creepy perv à ta liste de surnoms dans lesquels loser et traîne figuraient déjà en lettres d’or. « Maël? » Tu lances la chose avec interrogation dans ta voix, tu t’en assures lorsqu’elle se retourne, par un sourire accompagné d’un sourcil haussé. Retrouver Maël, c’est retrouver une part de lui. Chaque fois c’est le même manège en lui. Il avait mal au cœur, du vague à l’âme, un naufrage s’enfonçant dans une mélasse de ressentiments. Mais il savait que la seconde où il tendrait les bras et que contact il y aurait, il aurait de quoi se sentir à nouveau rassuré. C’est d’ailleurs ce qu’il fait. Ce sourire enfantin sur ce visage adulte aux traits tirés par la fatigue. Il l’enlace, il repose son menton sur son épaule, n’hésite pas à enfoncer son visage dans ses cheveux couvrant le creux entre son cou et ses fines épaules.

Il enlace Maël et dès lors, l’étreinte est destinée autant qu’à la jeune femme que ce qu’elle représente à ses yeux. « Comment vas-tu? » Qu’il dit à voix basse, pas encore tout à fait décidé à la relâcher. « Dis moi que tu vas bien, que ta vie est douce. »

Anonymous
Invité
maelström & FINN
I NEED YOU. ALL OF YOU.
le ciel se colorait de teintes bleue-marines. tu vagabondais sans but dans les rues d'Ingary. tu avais une bonne demi-heure à rien faire avant de rencontrer finn. ton moral était bas. tu étais fatiguée. le type qui rendait tous tes membres lourds, mais rien n'allait empêcher que tu ailles le voir ce soir. c'était un besoin vital. tu étais crevée de prétendre que tu allais bien, maelström. mais tu ne pouvais t'empêcher de sourire. faussement jour après jour. et dire que tout allait bien. c'était ton mécanisme de défense. c'était plus facile de faire semblant qu'être à l'enclave ne te tuais pas à petit feu. tu aurais été définitivement plus enjoué sans ton souvenir qui te hantait nuit après nuit. comme pour moquer ton abandon. tu avais renoncée à l'espoir d'en sortir. et de te voir véritablement heureuse. les yeux brillants et te sentir jubiler en voyant ta famille réunie était un cauchemar. parce qu'ils étaient si loin de toi, maël. c'était de la torture d'être séparé de quelque chose d'aussi précieux pendant dix longues années. tu te sentais tellement coupable alors que ce n'était pas de ta faute. c'était hors de ton contrôle, malheureusement.

ce n'était pas que tu n'étais pas bien ici. non pas du tout. tu avais un emploi. un toit. de la nourriture. des amis. et côtoyer les autres étaient une réelle bénédiction. c'était peut-être pour ça que tu te dépensais autant pour les autres. te concentrer sur autre chose que toi te permettait de respirer un peu. les écouter parler de leur problèmes écartaient les tiens. apprendre à les connaître était comme une goutte de rosée sur ton cœur desséché. c'était rafraîchissant. ça te donnait un but. et dieu sait qu'il fallait te tenir occupée. tu t'accrochais à eux comme à une bouée de sauvetage. ils te gardaient tous hors de l'eau. tu ne coulais pas grâce à eux. tu étais reconnaissante pour leur présence, même si tu ne l'exprimes pas souvent. par peur des réactions et un peu pour ton égo.

si tu devais remercier l'enclave pour quelque chose ce serait finn. tu avais trouvé chez lui quelque chose que tu ne trouvais nulle part ailleurs. tu avais retrouvée une partie de toi-même que tu pensais être disparue. il avait ravivée cette flamme éteinte en toi. tu lui devais tellement, maël. les deux années que tu as pu librement passé en sa compagnie étaient inoubliables. son sourire enfantin et ses orbes bleutés espiègles rechargeaient tes batteries. et son départ du clan a été un coup de poignard. c'était si difficile. tu t'étais habitué de l'avoir à ta portée. sa présence t'était indispensable. c'était ton pilier. c'était ton ancre. c'était ton phare. c'était presque pathétique à quel point tu tenais à lui. ce huit-clos t'a tout retiré. mais tu ne voulais pas perdre la dernière personne qui te rappelait ta famille. si tu avais réussis a tiré un trait sur elle. c'était parce qu'il était là pour toi. il y avait cette impression de déjà vu avec lui. c'était dans sa démarche. c'était dans la façon avec laquelle il parlait. c'était dans ses gestes. c'était dans son attitude. c'était dans ce je-ne-sais-quoi. tu le savais que vous étiez liée. ton instinct te le disait. et tu ne pouvais pas le démentir. tu ne voulais pas.

tu maudissais la divergence d'opinion entre les liontari et ton clan. vous ne pouviez pas vous rencontrer régulièrement et ouvertement. par crainte qu'ils y aient des représailles pour l'un d'entre vous. la plupart de ton entourage voulait la peau de finn pour sa trahison. toi tu l'avais pardonnée, mais peu partageait cet avis. tu te dirigeas hâtivement vers l'impasse des aveugles. c'était le point du rendez-vous de ce soir. tu espérais vraiment que cette ruelle portait bien son nom. tu avais déjà assez de problèmes comme ça. tu ne voulais pas qu'on gâche quelque chose qui t'apporterait vraiment de la joie. tu avais une boule au ventre. tu étais à la fois nerveuse et excitée. de nombreuses questions se bousculaient dans ta tête. est-ce qu’il va bien? est-ce qu’il mange bien ? on ne le traite pas trop durement là-bas? est-ce qu'il ne s'est pas blessé récemment? est-ce qu’il dort bien? des bruits de pas te firent sortir de tes pensées.

tu te retournas afin de dévisager tranquillement l’individu. « Maël ? » cette voix tu la reconnaîtrais entre mille. ces cheveux en bataille tu les repérerais au milieu d’une foule. et voir ce sourire valait tous les déplacements. tu te sentais enfin complète avec lui à proximité. tu sentais ton cœur se réchauffée et pomper plus rapidement. tu t’es jetée sur lui. et tu l’as enlacée très fort. tu sentais à l’aise. tu étais chez toi avec finn près de toi. voir son visage, sentir son odeur et pouvoir le serrer dans tes bras t’avaient énormément manqué. « Comment vas-tu? » tu ébouriffas ses cheveux sans vraiment lui répondre. « Dis moi que tu vas bien, que ta vie est douce. » « Il y a des journées meilleures que d’autres, mais en moment je vais bien.» tu te séparas de son étreinte à contrecœur et pris sa figure entre tes deux mains pour mieux l’observer. « Et toi est-ce que ça va ? On ne maltraite pas là-bas? » tu lui fis un bec sur chaque joue avant de le relâcher.

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Finn
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LIONTARI
Tu es un enfant. Qu’importe les années, les expériences censées faire de toi un adulte, cette part-là ne s’étouffera jamais. Qu’importe qu’on lui entoure le cou à deux mains, tu resteras un grand enfant. Le contact de tes mains sur ton visage, entourant celui-ci avec douceur, te fais lever puis automatiquement, baisser les yeux. Tu te laisses faire, chacune de tes joues ayant le droit au contact de ses lèvres. Tu es un enfant car tu te laisses faire, avec cette pointe de timidité, sans arrières pensées. « Et toi est-ce que ça va ? On ne maltraite pas là-bas? » Tu hausses un sourcil, tu repenses à la dispute avec Septima. Mais tu tais les négations qui te viennent à l’esprit, ça ne sert à rien de l’inquiéter, tu le sais bien. Ce sont des choses que tu peux gérer par toi-même, car si tu es et restera un grand enfant, tu n’oublies pas l’habitude que possède Maël, celle de t’infantiliser malgré vos âges respectifs.

Ce n’est pas mentir que de ne rien dire. C’est voiler la vérité. « Bien sûr que non, rassure-toi. » Ta plaie en haut du crâne est toujours visible bien que celle-ci soit dorénavant refermée. Sur la bonne voie de la guérison mais pas encore tout à fait assez transparente pour être cachée, il est vrai que tu avais ébouriffé tes cheveux de manière à la cacher. Maël s’inquiétait toujours trop. L’histoire du troll, la dispute avec Septima, le soir où tu as décidé que tu préférerais la considérer morte dans ton esprit, plutôt que vivante. Il s’était passé une montagne de choses, Archidamus était très occupé ces derniers temps. Toi qui d’habitude était facilement entouré, tu te retrouvais un peu incertain aujourd’hui. Quant à ton avenir chez les Lions, tu ne te posais aucune question ou condition. Tu ne pouvais pas les quitter, ils étaient ton dernier rempart pour être en sécurité malgré tout. Il était clair que tu n’étais pas un membre exemplaire. Tu n’y étais pas par fidélité, tu ne répondais pas aux ordres, tu jouais par tes propres règles.

« C’est la vie de camp, c’est toujours un peu pareil. » Tu finis par balancer ce genre de banalités et tandis que lui intimes par un mouvement discret de te suivre, vous vous avancez dans la rue. Ça ne servait à rien de rester planter là, tu ne comptais pas lui faire la conversation dans la rue après tout. Il y avait forcément un endroit ouvert à cette heure-ci, qui accueillait les malchanceux, les êtres secrets et étranges en tout genre. Alors pourquoi pas vous deux. « Et toi alors, la vie de château? Tu réponds toujours aux caprices de la tête couronnée et des suivants? » Tu ricanes en parti en disant cela, poussant la porte d’un établissement au hasard. Tu la fais rentrer, avant de fermer derrière vous, l’ambiance y est changeante. L’obscurité de l’extérieur est remplacée par une lumière tamisée, tu choisis une table discrète en face de laquelle tu t’assois sans hâte. L’éclairage n’est flatteur pour personne, mais il est clair que celui-ci creuse tes cernes, qu’il te donne un air de trop. Un air dont tu aurais pu te passer parmi la panoplie de noms d’oiseaux dont tu es affublé. Mais oui, tu as l’air fatigué et malgré tes épaules droites, ton regard perçant, tu n’a pas la tête des grands jours. « C’est mieux que de rester dehors. C’est pas comme si un groupe d’Impériaux allait débarquer. » Tu hausses les sourcils tout en souriant. « Raconte-moi quelque chose de drôle. Que t'as empoisonné une pâtisserie, que t'as un amoureux transi,  je sais pas moi. »

Anonymous
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maelström & FINN
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c’était plus fort que toi, tu t’inquiétais excessivement. et ça laissait des traces. c’était dans l’inflexion de ta bouche vers le bas. dans tes lèvres mordillées sans relâche. dans le plissement de ton front. dans tes ongles ravagés par tes dents. c’était la raison de tes migraines et de tes nuits raccourcies. tu te faisais du sang d’encre pour tout ton entourage. davantage si c’était finn. à ton plus grand dam, il n’avait pas peur de prendre des risques et il était têtu comme une mule. et ça ne faisait qu’amplifier tes inquiétudes. tu avais beau essayer de te raisonner. de te dire qu’il avait vingt-cinq ans malgré les apparences. que s’il a réussi à berner tout le clan d’aquila pendant deux années, c’est qu’il avait plus qu’un seul petit pois à la place du cerveau. il avait plus d’un tour dans son sac. tu le savais. tu en étais persuadé. mais ça ne t’empêchait pas d’avoir peur pour lui. tu ne voulais pas le perdre. « bien sûr que non, rassure-toi. » tu haussas un sourcil en le dévisageant sceptiquement. tu n’étais pas dupe. « ah oui? j’aurais juré que ton front en pense le contraire? » tu n’as pas poussé plus loin. tu savais qu’il était plein de bonnes intentions en dissimulant la vérité. il ne voulait pas t’affoler probablement. si c’était vraiment grave, finn te l’aurait dit. enfin tu l’espérais. tu allais jeter l’éponge pour cette fois-ci. mais tu allais le cuisiner plus tard. tu emboîtas le pas dès qu’il te fit signe de le suivre.

« et toi alors, la vie de château? tu réponds toujours aux caprices de la tête couronnée et des suivants? » tu t'es mis à glousser bruyamment en pleine ruelle. « ils ne m'embêtent pas trop. je dois bien faire mon travail ou alors c’est mon charme. » tu ponctuas tes propos d'un clin d’œil avant de rentrer dans le pub. tu t'es jetée sur une chaise. s'asseoir était vraiment le bienvenue. tu étais épuisée de ta journée. tu n'avais même pas pris la peine d'appliquer du maquillage avant de sortir. tu n'étais pas vaniteuse loin de là, mais tu aimais garder une bonne apparence. et te voilà sous un éclairage peu flatteur accentuant tes poches violacées et ton teint plus pâle. sans barrière pour cacher ta fatigue. et tu ne pouvais pas être plus vulnérable que maintenant. tu étais sans défense sans aucun bouclier pour te protéger. et paradoxalement tu ne t'es jamais sentie plus sereine qu'en ce moment. et tu étais un peu soulager de voir que tu n'étais pas la seule à paraître exténué « c’est mieux que de rester dehors. c’est pas comme si un groupe d’impériaux allait débarquer. »   « mes pieds te remercient grandement, chou. nah, les impériaux ne traînent pas souvent dans ce coin. compte-toi chanceux. tu gardes ta tête plus longtemps. » et la tienne aussi d'ailleurs.

« raconte-moi quelque chose de drôle. que t'as empoisonné une pâtisserie, que t'as un amoureux transi,  je sais pas moi. » « tu veux que je me fasses virer du château? » tu pris un air faussement vexée avant de chuchoter de manière conspiratrice. « j’avoue que ce n’est pas l’envie qui manque. y aura toujours des petits prétentieux à servir. disons que je préfère les entarter discrètement pour faire passer le message. il faut bien qu’ils descendent de leurs grands chevaux. par la force si nécessaire. leurs visages étaient hilarant. j'aurais voulu les prendre en photo pour immortaliser le moment! » tu ricanas dans ta main. tu te rappelais encore de leurs faces rouge de honte. c'était juste une blague. il fallait bien que quelqu'un les remettre à leur place. être orgueilleux était toxique pour les troupes. « aucun roméo à l’horizon. seulement de bons vieux sorbets pour me tenir compagnies dans mes soirées solitaires. »  ton sourire s’étira. « j’en veux pas non plus. je suis mariée à mon job! » tu en étais dépendante même. La cuisine était ton sanctuaire. Ton petit refuge. tu te sentais utile de cette façon. « ah j'ai apporté un petit quelque chose aussi ! » tu ouvris ton sac et sortit deux contenants remplis de gâteaux. « il y a plusieurs saveurs différentes. je pense en avoir fait trop par accident. » tu te grattas le nez. cet acte trahissait ta gêne. tu avais la mauvaise tendance d'en faire trop quand tu étais excitée. « et toi tu fais quoi de bon ? mon petit doigt me dit que toi et les toilettes c'est de l'histoire ancienne? » ton regard glissa sur la marque que tu avais effleurée plus tôt en l'ébouriffant les cheveux. « j'imagine que tu as quelques bonnes histoires à raconter depuis la dernière fois. »

hrp : sorry pour ma lenteur et ce post pourri;;  la rentrée m'a vidé orz  

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LIONTARI
Que le temps passé à ses côtés est doux. C’est l’impression que cela te donne, même dans bar miteux aux relents âcres de bièraubeurre, de tabac magique. Avec elle, le lieu, les inconvénients, disparaissent. Elle est ce point d’accroche parmi ce chaos, cette paire de cuisses sur laquelle tu pourrais reposer ta tête le temps d’une après-midi. Mais tu sais aussi que ce lien, que tu penses bien trop réel pour être imaginaire, fais d’elle la numéro un à s’inquiéter te concernant. Que le jour où elle aura des cheveux blancs, tu seras le premier fautif. Car ce n’est pas la cuisson de ses pâtisseries qui lui arracheront sa jeunesse. Mais bel et bien un entêté comme toi. Tu le sais et tu sens d’ailleurs arriver parmi votre tirade joyeuse et inconsciente, des sujets orageux. Mais tu ris, à ses paroles. « Quel dommage! Je m’attendais à bien mieux. Aquila est calme alors ces temps-ci… » Tu lances cela, pensif. Ça pourrait presque t’apaiser, de savoir que là-bas, la vie est douce. Que les quelques personnes que tu aimes, sont à l’abris, quoiqu’il arrive, quoiqu’il advienne. « J’espère que la prochaine fois tu auras fait brûler une fournée et que tu auras chassé un prétendant à coups de torchons hors de ta cuisine. » Plaisantin, tu lances ça, les yeux rieurs. Mais lorsqu’elle déballe face à toi deux boîtes, tu l’observes attentivement. Elle gratte son nez, elle est gênée. Tu le sais, car tu as remarqué ses tics. Que sa manière de détourner le regard, que le ton qu’elle emploie, tout comme sa respiration changeante la trahit.

Et ça t’attendrie. Tu soulèves le couvercle, curieux, à peine d’ailleurs, comme si tu désirais les protéger des autres regards. Parce qu’ils sont pour toi après tout. L’odeur t’enivres, ça te rappelles quelque chose de lointain. Quelque chose sur lequel tu ne peux mettre ni des mots, ni des images. Seulement cette vague impression réconfortante. Si tu ravales tes émotions en fermant le couvercle, tu affiches par la suite un large sourire, tu es ravie et cela se voit. Car ton sourire formerait presque quelque chose d’enfantin sur ce visage fatigué, malmené par les expériences d’une guerre encore invisible, encore silencieuse. « Merci! » Tu retiens un léger rire, les yeux clos, avant de te relever pour venir embrasser sa joue. Tu glisses tes doigts dans l’une des boîtes, tu en sors un gâteau que tu mâches joyeusement, relevant tes yeux en sa direction. « Ah. » Tu avales la bouchée, difficilement, tu n’a pas vraiment mâché, il faut l’avouer. « Beaucoup de choses se sont passées. Je récure plus quoique soit. Plus jamais de ma vie d’ailleurs. » Et tu l’espères bien intérieurement. Car ça te ferais bien mal de devoir retourner à ça. « Je suis un homme libre. Enfin presque. » Tu poses ton coude sur la table, tu soutiens ton visage qui prend un air un peu plus sérieux, mais pas abattu pour autant. « J’ai abattu un Troll. J’ai explosé sa tête. » Tu le dis non sans fierté. « Mais on était dans une cave, du coup… » Tu laisses ta phrase en suspens, tapotant du bout des doigts la cicatrice sur le haut de ton crâne, celle-ci ayant presque disparue. « Je me suis disputé avec Septima. Deux fois. Entre temps elle m’a proposé un rôle d’artificier. Je t’avoue que j’ai été un peu vexé malgré le geste. » Tu énonces des faits qui t’ont marqués, qui ont été hauts en couleurs et en ressentiments. Mais tu le fais avec une certaine tranquillité, concentrant ton regard et tes mouvements sur autre chose. Tu tripotes ce que tu as sous la main, tu tentes d’être rassurant, même envers toi-même.

« Je veux dire, je suis Duelliste, pas forain. J’ai rien contre ces gens évidemment, mais je veux dire, c’est pas mon travail quoi. Et puis… » Tu laisses ta phrase en suspens, ton visage s’assombrit. « Ça fait longtemps qu’on a pas aperçu Archidamus. Ça m’inquiète un peu. Je sais qu’il est capable, il est pas Caporal Chef pour rien. N’empêche que je suis pas rassuré. » Ton soutient indéniable sur le camp n’est pas là. Tu sais qu’il est absent pour vous, les Liontari, qu’il fait son travail. Toujours est-il que tu aimerais être certain que tout vas bien.

HRP — désolé pour le retard. ;;

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