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les pieds dans les glaïeuls ☽ noch
 :: Hors-jeu :: RP V1

★ MESSAGES : 94
★ AVATAR : belarus - aph.
★ RÔLE : femme de chambre.
Circé
Circé
AQUILA



les pieds dans les glaïeuls
le lys boira les bleus dégoûts
dans tes proses religieuses


à l'orée des arbres elle avance à petit pas
dans une froissement de jupe
le silence de la forêt vole en éclat
(délicate mazurka)
c i r c é
s'aventure doucement
vénus anadyomène perdue dans les feuillages
(dans ses rêves désormais l'odeur des sapins
succède peu à peu à celle des embruns)
du bout des lèvres elle goûte cette liberté éthérée
factice pourtant en cet instant
elle avant l'impression de la frôler
en cette après-midi à l'odeur de fin d'été
(embaumée par l'odeur des ellébores
dans la poche de son tablier)

comme une couleuvre abandonnant les sentiers
elle se glisse à sa rencontre (l'heure du thé aura bientôt sonné)
n o c h  âme semblable
oiseau comme elle tombé du nuit
en quelques mots il savait la charmer
asphodèle marguerite mauve sysimbre
comme un doux poème fleuri
elle ne savait point (indélicate) si elle pouvait l'appeler ami
(mais toujours était il qu'elle revenait souvent vers lui)

discrète valse du bout des doigts elle frappe trois coups
à sa porte de bois
un sourire dessiné sur ses lèvres moroses et
sa fragrance d'ellébore flottant dans l'air
noch ?
délicatesse roulant sur sa langue
c'est plus un souffle un murmure de sa voie suave
déjà la réponse ne se fait pas attendre elle se glisse dans la cabane
s'enivre un instant de l'odeur de plantes
je te prie de m'excuser pour mon retard.
la voix est caressante mais les mots sont durs
quand elle montre les canines circé ce n'est que pour proférer ces politesses froides
(même avec toi qui avait su l'adoucir)

Anonymous
Invité

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_______



Noch et ses plantes, Noch et ses pages noircies, Noch et sa solitude. Isolé dans sa cabane branlante il ne se souciait pas de la vie environnante. Non pas qu’il éprouvait un certain dédain, mais aucun réel besoin n’était perceptible. Cette simplicité lui suffisait, une routine s'était installée en quatre années, il n’en demandait pas plus, et ne pouvait en réclamer moins.
Cependant, une personne en particulier se permettait de l’éloigner de son propre silence. Une personne pour qui il s’était épris, un lien se tissait avec timidité et angoisse, mais un lien tout de même. Le jeune homme appréciait cette amitié, comme il s’autorisait à l’appeler, bien que ses rapports avec autrui n'étaient pas des plus larges, bien que la peur de l’autre soit toujours présente. Ainsi il se sentait normal, plus encore, il se sentait humain. Un être qui enfin, pouvait -peut-être- se permettre de respirer, d’exister. Parfois, allongé entre les feuilles, il songeait à son existence, se demandant si cette dernière avait un quelconque but. Mais lui-même ne pouvait le définir, alors personne pouvait entreprendre cette quête à sa place. Peut-être que cet être, cet être si doux au parfum charmant, saurait modestement le guider.
La joue collait à une poutre épineuse Noch attendait de voir le temps s’écouler, la bouilloire à ses côtés chauffait avec lenteur, ce qui marquait d’autant plus son ennui. Grâce à ses délicieuses trouvailles il confectionnait avec soin un thé dont il se sentait fier. Une chose, unique, dont il ne se cachait pas. Le bois commença à trembler, l’éloignant alors de ses pensées insignifiantes, le bruit qui accompagnait ces mouvements impliquait l’arrivée d’un visiteur. « Noch ? » Avec une précipitation presque honteuse il s’empara de la porte pour laisser entrer celle dont la venue était attendue. La mine un peu rouge et le regard fuyant il la laissa pénétrer dans sa demeure, si nous pouvons la désigner d’un tel terme.

- Je te prie de m'excuser pour mon retard.

À la suite de ces mots il ne put que sourire, bêtement, comme un enfant. Il aimait la façon dont Circé s’adressait à lui, à vrai dire, il appréciait sa personne tout entière. Cela restait formel, est-ce ainsi que des amis communiquent ? Il l’ignorait, et il n’en avait que faire, car ces instants étaient précieux, beaucoup trop précieux pour se préoccuper de la norme.

- Oh, oui… Assieds toi, excuse moi, tu dois être fatiguée du chemin. Dit-il faiblement.
Sur le sol étaient disposés deux cousins l’un en face de l’autre, avec une petite table pour marquer l’écart. Ce n’était pas grand-chose, ce n'était même rien, mais il vivait ainsi, dans la simplicité. Il prit alors place sur l’un des « sièges ». Comme pour se perfectionner il préparait toujours différentes saveurs pour le thé, cela permettait de ne pas s’ennuyer autour de la répétition. Les mixtures étaient sur la table prête à être choisies, toutes dispersaient sur de plates assiettes.

- Alors, qu’est ce que tu prendras aujourd’hui ?

Les quatre petites assiettes ne possédaient aucune indication, si ce n’est la couleur du mélange, et l’odeur. C’est avec cela que Circé devrait se retrouver, Noch, bien qu’adorable dans son intention, n’était pas doté de réflexes pourtant évidents. Le pauvre ne s’imaginait pas qu’autrui n’avait pas sa perception comme acquise.   

★ MESSAGES : 94
★ AVATAR : belarus - aph.
★ RÔLE : femme de chambre.
Circé
Circé
AQUILA



les pieds dans les glaïeuls
le lys boira les bleus dégoûts
dans tes proses religieuses


leur rencontre est valse toute innocente
face à son sourire fleuri ses lèvres s'étirent
boutons de rose fleurissant tendrement dans cette rigueur
(doucement formelle)
dans le marbre blanc de son visage
de statue élégiaque
circé est ivre déjà de cette douce odeur de fleur
des bois
(fleur des pois)
de cette sirupeuse tiédeur d'été
(elle se sentait là comme dans une alcôve
refuge doucereux de son être d'albâtre)

je te remercie.
et dans cette niche il était présence rassurante
noch
oiseau de nuit au souffle frêle au battement frémissant
aux mains teintées de sève
(noyé dans le bois comme s'il en faisait partie)
c'est toujours un plaisir pour moi de venir.
délicatesse désintéressée
(subtilement hypocrite)
il y avait bien pourtant quelque chose qui attirait circé
une seconde seulement ses yeux coulent sur les carnets bien rangés
regard froid serpentin à la subtilité d'une dague

elle s'assoit pourtant silencieusement
passe une main dans sa chevelure opaline
en prédateur bien dompté aux précieuses manières
(félin de compagnie endormi par la chaleur d'un foyer)
pour cette fois encore je me fierai à ton jugement.
trop polie pour mettre en mots son trouble
elle s'égare toujours dans les bonnes manières
(pour préserver cette candeur
avant qu'elle ne se brise)
elle avait tant d'amour pour cette enfantine indolence
que l'amitié de sa bouche coulait comme une eau claire
noch était (toi) plus qu'il n'était (vous)
(comme un astre jumeau dans la voûte)

Anonymous
Invité

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_______



Noch non friand de compagnie, savourait pourtant celle-ci, une habitude légère dont il se délectait. Rien d’extravagant, rien de surprenant, une simplicité qui lui suffisait, des mots échangés et des gorgées avalées. Un calme reposant avec une rencontre aux mille mouvements. Il en était ainsi, pour ces deux êtres à l’apparence douce et calme. Toujours, elle venait ici, se perdre dans ces bois tantôt merveilleux, tantôt dangereux. Jamais, il n’allait lui rendre visite dans ses appartements, côtoyer d’aussi près un autre clan pouvait être risqué, il le savait. La question ne c’était jamais posé, peut-être parce que la réponse était évidente. Mais la curiosité de la vie de château se tenait parfois devant sa porte, lui qui vivait à l’écart de tous pour éviter les tourments.

- Je te remercie. C'est toujours un plaisir pour moi de venir.

Un plaisir partagé. Et le jeune homme, dans toute sa timidité, sourirait, heureux d’entendre des mots si plaisants. Une teinte rouge marquait son teint pourtant si blafard en les jours communs. Heureux, certes, mais tout de même gêné face à cette délicate déclaration.

- Pour cette fois encore je me fierai à ton jugement.

Noch fit une mine interrogatrice, lorgnant avec instance les produits présentés, lequel était le plus approprié. Peut-être un déjà connu et apprécié, pour éviter tout risque de mauvais goût. Peut-être un inconnu et intriguant, pour étonné et découvrir. La sécurité ou l’aventure ?
De ses yeux il arpentât les éléments devenus l’obsession d’un instant. Sans un mot il prit l’assiette de Voltiflor, l’aventure fut la décision. Le brun se lança alors dans la préparation, une tâche non difficile, ne nécessitant que de l’eau chaude et les ingrédients, rien de fastidieux, rien de fatiguant. Dans deux tasses il servit le liquide prêt à être ingéré, s’ensuivit le sucre déposé sur la table, pour ainsi apprécier le moment venant.

- Voilà !

Délicatement il posa le recopiant sous les mirettes de son invité, avec un sourire, et l’espoir qu’elle puisse apprécier. Dans ses mains trônait le sien, et jusqu’à ses lèvres il fit parvenir la coupe pour se réchauffer le gosier.

- Alors, qu’as-tu à me raconter ?   

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★ RÔLE : femme de chambre.
Circé
Circé
AQUILA



les pieds dans les glaïeuls
le lys boira les bleus dégoûts
dans tes proses religieuses


dans un silence docile elle le regarde faire
ses yeux sont trouées de mer dans son visage d'ivoire
et il y a dans ses yeux cette tendresse particulière
qu'elle réserve à ceux qui
comme elle
manient cette magie tremblotante aux vacillements certains
elle s'intéresse tant à ses doigts volatiles
qu'à ses sourires (lumière naissante sur son visage)
il avait cette innocence qu'elle avait depuis si longtemps perdue
cette âme encore pure qu'elle ne saurait souiller de
ses mauvaises intentions
(circé vipère ne savait qu'empoisonner peut-être)
par son amour du pouvoir
elle gâterait sa douceur

merci.
les effluves du thé recouvrent lentement
celle des ellébores
(poison floral tout comme elle)
alors elle se laisse apaiser par tant de candeur et
ravale cette envie égoïste de posséder tous
ses
secrets
(lentement amassé)
(car il était de ces animaux aux yeux vifs et aux oreilles trainante
elle le savait
il avait vu et entendu tant de choses qu'elle
se devait de découvrir)

rien de bien intéressant, j'en ai peur. j'aurais aimé avoir plus de temps à consacrer à la botanique mais nous sommes assez occupés en ce moment.
il y a tant de chose qu'elle voudrait lui dire
(mais les mots se bloquent dans sa gorge)
par excès de loyauté elle mesure chacune de ses paroles pour
ne s'autoriser que des futilités
bien qu'elle le sache neutre elle n'autorisait pas son coeur à flancher
un seul instant
(la tendresse ne pouvait s'immiscer dans sa foi en aquila)
raconte-moi plutôt tes journées ! j'imagine que ton quotidien est moins monotone que le mien.
de ses doigts froids elle enserre la porcelaine agréablement tiède
et porte à ses lèvres le thé encore chaud

Anonymous
Invité

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Noch l’innocent, Noch qui ne sait pas. Cette faiblesse, cette force, qui fait de lui un abruti, une personne dont les mots ne peuvent dépasser la pensée, dont la pensée ne peut dépasser les mots. Alors, de sa voix douce, les mots, en ce moment et tout autre moment, sortaient facilement, innocemment. Deux clans distincts et pourtant un temps commun à ne pas négliger. S’il avait été un lion, est-ce que ce dialogue aurait pu naître ? Si le rouge avait teinté son drapeau, aurait-il s’offrir cette plaisante compagnie, qui était rapidement devenu un délice dont il se délectait sans privation.

- Rien de bien intéressant, j'en ai peur. j'aurais aimé avoir plus de temps à consacrer à la botanique mais nous sommes assez occupés en ce moment.

Avec la disparition de Lucius la vie des bleus devait être des plus agitées, c’est une question qui raisonnait souvent dans la tête creuse du jeune homme. Mais une question qu’il ne pouvait aborder avec quiconque, même lui savait que sa curiosité devait se limiter. Il l’observait attentivement chaque parole, tendu à ces dernières comme s’il s’agissait du plus grand testament. Non pas qu’il analysait les lettres pour déceler le mystère, simplement, son attention face à cette personne était particulière.

- Raconte-moi plutôt tes journées ! j'imagine que ton quotidien est moins monotone que le mien.

Que dire . Que dire lorsque le quotidien se limite à épier, à s’enfermer, à chercher. Les jours se ressemblaient, une maigre routine s’était installé depuis bien longtemps. Dans celle-ci il se barricadait, se persuadant que cela était suffisant. Était-ce réellement le cas ? C’est ce que cette question souleva dans ce cœur.

- Je…

Il s’arrêta net, couper par ses propres pensées. Le regard plongé dans le néant, il ne savait que répondre, sans doute une simple négation. Moins monotone. Sa vie n’était teintée que de noir et blanc, parfois, quelques couleurs intervenaient brièvement pour casser l’allure monochrome de ses pas. Il ne se considérait pas comme quelqu’un à la pulsion palpitante, quelqu’un dont les histoires méritaient d’être narré avec fougue. Ses lèvres commencèrent à tomber, signe de peine, signe de réflexion. Ce n’était pas le moment, ce n’était pas un temps pour se morfondre, et pourtant. Ses mains agrippèrent son pantalon, le serrant comme on serre les dents.

- Je crois que je n’ai pas beaucoup de choses à raconter. Quand je ne suis pas dans la forêt pour les plantes, je suis juste ici, et je regarde défiler le temps.

Sur cette pensée mélancolique il essuya une larme intérieure, pour reprendre, avec un sourire ;

- Mais ça me convient, la vie est belle !

Il releva la tête, les lèvres écartées, essayant de se convaincre lui même, se convaincre que je vais bien.   

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Circé
Circé
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elle lui enviait parfois
circé
cette indolence monotone
des jours qui s'écoulent avec la langueur de l'été
de l'aube au crépuscule
le roulement désinvolte des minutes libérées de toute obligation
(cette paix de l'esprit et du corps)
elle ne savait ce que c'était circé
la
totale
liberté
(ça lui semblait un peu effrayant ce mot
l i b e r t é)
car circé ne savait se mouvoir que dans la servitude
(la tête vide les mains sales)
en parlant de plantes, as-tu trouvé des choses intéressantes récemment ?

circé (mauvaise sorcière)
vivait pour l'amour des plantes
futilités florales pour celle dont les doigts
ne sauraient composer la plus simple des potions
alors elle s'enivrait seulement de cette sérénade végétale
des doux pétales aux doux poisons elle les connaissait tous
collectés bien sagement au gré de ses explorations
(de celles de jack aussi ; il n'était plus délectable bonheur
que d'ouvrir ses enveloppes pleines de fleurs)
j'ai pour ma part trouvé des ellébores en venant. je les ferai sécher.
il y avait
gravé sur son visage d'ivoire
un sourire retenu
(ce sourire maladroit de ceux qui sourient peu
dans leur rigueur glaciale)
elle prend une nouvelle gorgée de thé
ambroisie à l'odeur boisée emplissant la cabane
de ses mains gantées de dentelles elle se saisit des fleurs
bien rangées dans la poche de son tablier
les étale sur la table en une petite farandole
(ne sont-elles pas magnifiques ?)
je n'en avais pas encore dans mon herbier.

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