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Tell me how hard will I fall if I live a double life. [Finn]
 :: Hors-jeu :: RP V1

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Septima
Septima
LIONTARI

Doctor can you help me cause I don't feel right
Better make it fast before I change my mind.
Feat Finn Bae
La nuit tombe ; ou bien est-ce moi ?
Le silence règne - ainsi que l'insomnie.
Y'a comme une peur glaciale qui me bouffe mon sommeil ; je crois que c'est le poids des responsabilités.
Je n'ai pas vraiment voulu tout ça.
Emportée par la vague des convictions, parfois je me noie en silence.
Seule.
Comme maintenant. Sauf que je ne peux pas me résigner à rester ici et à attendre que ça passe ; parce que ça dure depuis maintenant un tas de jours - et que ça reste agrippé à mon esprit. J'ai des idées folles qui me traversent : et si nous étions les prochains ? Et si, ces pauvres disparus, n'étaient qu'un avertissement. Ils veulent franchir cette barrière et ne reviennent pas ; tout comme nous. Nous, les Lions, nous ne respirons que pour pouvoir un jour tout retrouver.
Notre mémoire.
Nos familles.
Notre monde.

J'entends ma respiration et mes doutes - ça me rend folle. J'ai besoin de sortir. Loin de tout ça. Des responsabilités, de ces pensées et de ce rôle qui m'empoisonne. Cheffe malgré moi, on ne m'apprécie que parce que nous voyons dans mes actes le reflet de nos propres idéaux.
Je ne dirige pas les Lions ; c'est leur courage et leur détermination qui les guide.
Cependant, c'est à moi de les protéger.

Mes pas me guident hors du camp et de la quiétude naïve des âmes n'étant pas au courant de ce qu'il se passe ailleurs. Demain je devrai leur annoncer que des sorciers n'ont pas répondu à l'appel. Demain, certains n'arriveront plus à fermer l'oeil ; alors ce soir est ma dernière nuit passée hors de l'agitation.

Lumos, je lance dans un murmure presque muet. Seul l'ébène de ma baguette vient m'offrir un peu de lumière dans cette forêt bien trop endormie pour être rassurante. J'entends encore au loin un tas d'idées qui se bousculent pour mettre fin à mes tourments - il n'y en a qu'une qui persiste. Et, comme un signe, ou bien un appel ; une silhouette vient casser mes réflexions.
Une âme frêle,
Peut-être nouvelle en ces lieux.

Peut-être à l'origine de ce qui allait me permettre d'assurer un avenir aux Lions.


- ... Qui es-tu ? Tu es sur le territoire des Liontari, j'espère que tu as une bonne raison pour être ici.
© FRIMELDA


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Finn
Finn
LIONTARI
Tout cela remontait à bien longtemps, il aurait aimé pouvoir dire, des temps immémoriaux, afin de se convaincre que tout cela était derrière lui, passé, délavé. Ce n’était pas tragique en soit. Qu’importe les insultes marmonnées au passage de Septima durant deux années, ou la rancœur de s’être fait volé, d’avoir été trompé et trop naïf aux yeux de la malicieuse. Il s’était éveillé quelques jours auparavant, au côté de la rousse et depuis, intrigués, ils n’avaient osés quitter réellement les abords du Bois-aux-Loups. Inconscients du reste, de l’existence d’autres personnes, ils s’étaient enclavés sous les ombrages, à tenter de comprendre et de survivre à ce nouvel état de soi.

Ce sentiment de l’avoir sur le bout de la langue, agaçant et entêtant, c’était ainsi, telle une migraine, une tumeur fracassante. C’était ça à ce moment-là, tenter de se souvenir et de comprendre ce qui restera toujours la question éternelle. Et puis il avait prit son courage à deux mains, les poings serrés. Car la stagnation n’amènerait rien de bon, enfin, rien, tout simplement. Celle-ci n’amènerait rien. Et parmi le chaos ambiant qu’ils vivaient intérieurement, il était clair que l’incertitude finiraient par les ronger, l’inaction serait leur perte. Il lui avait dit, t’inquiètes pas, je reviens. Reste-là, attends-moi.

Il s’en était allé, un visage faussement confiant plaqué au visage, sa baguette à la main et d’un hochement de tête en sa direction, il était parti. Puisqu’il ne pouvait se sauver lui-même, autant ramasser une autre âme, la tenir par la main et la faire naviguer. Déjà trop bon trop con dans l’âme. Son sweat à capuche zippé jusqu’au cou, les mains enfouies profondément dans les poches avec le haut de la nuque légèrement courbée, il s’était aventuré calmement. Il voulait en avoir le cœur net, au fond. Finn avait probablement avancé bien plus que raison, à la fois perdu dans ses pensées et le regard sautillant de formes en formes, abstraites par la nuit.

Ce fût une lumière éloignée qui attira son attention, ce lampion parmi les abysses. On tente toujours d’appâter les plus petits poissons, pourtant, cette règle de la chaîne alimentaire ne lui effleura pas l’esprit. Au contraire, il y aimanta son regard, le suivit, désirant aller à sa rencontre. Le désir de la présence humaine sans doute. « ... Qui es-tu ? Tu es sur le territoire des Liontari, j'espère que tu as une bonne raison pour être ici. » Finn se fraya un chemin parmi la maigre végétation le couvrant, levant doucement en l’air les mains en signe de non-agression. Il la regarda longuement, curieux et pourtant rassuré de découvrir une présence. Ses mots ne l’angoissèrent guère. Qui disait territoire disait civilisation puisque l’Homme avait toujours aimé conquérir et s’approprier des choses.

Il hésita un instant en entrouvrant ses lèvres, pas tout à fait sûr de devoir répondre. Finn. Ce nom d’emprunt, qu’il allait porter suite à cette rencontre, en abandonnant le sien. Elle serait l’une des seules, à posséder son identité, à pouvoir réellement le nommer par la suite. Il prononça son véritable prénom pour se présenter, ces quelques syllabes.

« …Je n’en savais rien. » Il marqua une pause, grattant sa tempe. « Je vais être honnête, on vient d’arriver. Enfin, il y a quelques jours. On est restés dans le bois, sans savoir trop quoi faire. » Il y eut un silence et comme pour éviter que celui-ci ne pénètre son épiderme par le malaise, il esquissa un rapide sourire un peu embarrassé. « On était pas sûrs qu’il y ait d’autres personnes. » Déjà trop honnête pour son propre bien, il avait servit la vérité avec une innocence telle que rien n’aurait pu le trahir. Son visage aux contours encore un peu enfantins, son regard bitume qui ne réverbérait que sa propre inconscience.

« Par conséquent, je ne connais pas les Liontari, je ne sais pas ce que c'est d'ailleurs, ni leur territoire. Ni votre prénom. Ni où nous sommes. »

Car les présentations, la politesse, étaient soit de mises. Il pensait que cette femme pourrait les aider à l’époque. Il imaginait qu’elle serait une sorte de bouée de sauvetage, quelque chose de rassurant. Car si les premiers instants avaient frappés par la tachycardie son poitrail, tel une peau de tambour tendue, il était dorénavant bien trop fatigué pour paniquer à nouveau. Les cernes sous ses yeux ne mentaient pas, ni même le bout de ses doigts tremblants par le manque de sommeil et de nourriture.

Il était une bien pâle silhouette trop élancée à l’époque. Aucune allure, des cheveux ébouriffés, un corps fin qu’on aurait pu deviner presque osseux. Pas tout à fait assez pour le considérer en mauvaise santé, mais simplement dans un état de choc refoulé, dans un corps encore adolescent qui encaissait comme il le pouvait.

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Septima
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Sans le savoir, le pauvre garçon vient de signer le début de sa fin. Et, comme la fin allait être l'origine même de son existence, quoi de mieux qu'un nom ayant ce même mot en son sein. Finn est né d'une mort - et d'une malchance inestimable.
Inestimable pour moi.
Pour les Lions.
Certainement pas pour le garçon juvénile au regard pas encore creusé par les remords. Car à ce moment-là, il ne s'est jamais dit Pourquoi moi ? Il n'a pas une seule seconde hésité, douté ; encore moins regretté. Et pourtant, c'est ce qu'il allait faire pendant plusieurs années.
Et encore aujourd'hui.
Mais cette peine pesant sur son dos comme un millier de mensonges - il allait la partager. J'allais laisser partir quelques démons ; l'inquiétude face à une menace incertaine. Mais ceux-ci allaient laisser place à une peine soufflée à chaque regard échangé. Il viendra avec peine chuchoter quelques rapports recouverts d'un faux courage que chacun essaie d'avoir dans un monde où l'on se perd - nous sommes tous que des débris ; notre seule boussole n'est qu'un maigre souvenir. Mais Finn, lui, gamin éternellement en quête d'une place où pouvoir pleinement sourire ; n'aura trouvé, pendant ces longues années, que le goût amer des mensonges sur son palais.

Tu vas le forger, c'est ce que j'essaierai de me dire à chaque fois que je le verrai revenir ; l'échine courbée.
C'est pour son bien et celui du peuple, c'est encore ce que j'entends lorsque je le regarde maintenant grandir ; garçon dont la candeur a été retirée bien trop soudainement.
Bien trop tôt.

C'est bien trop tôt pour lui, Septima.
C'est ce que j'aurais dû comprendre, lorsqu'il a laissé sonner son identité dans l'obscurité. Pas une seconde il n'a hésité - alors qu'à ce moment-là, lorsque je vois son visage éclairé par l'ébène ; il ne sait ni qui je suis.
Ni ce qui l'attend.

Il ne sait même pas que ce pauvre nom ; cette chose à laquelle il se raccroche pour ne pas oublier. Pour ne pas s'oublier - je le lui prendrai. Tout comme ses rêves, sa seule amie, et son intégrité. Tout partira en fumée au même moment où il s'en ira dans un château de déceptions et de questions.

…Je n’en savais rien. Dit-il, toujours plongé dans cette naïve franchise que je lui aurai bien vite arraché. Je vais être honnête, on vient d’arriver. Enfin, il y a quelques jours. On est restés dans le bois, sans savoir trop quoi faire. Chaque information est détaillée, décortiquée et mise en lien avec cette idée qui pend dans mon crâne comme un monstre infâme impossible à déloger. On était pas sûrs qu’il y ait d’autres personnes. J'entends derrière ses mots des informations précieuses pour le dessein que je compte lui imposer.
Seul.
Malléable.
Perdu.
Jeune ; parfait pour être envoyé faire ce qu'aucun n'aurait pu faire. Car chacun sait ce qui se trame, chacun sait comment ce monde fonctionne et les risques cachés derrière chaque blason. Lui ne sait rien. Lui saura bien trop tard. Tout comme moi, je regretterai qu'une fois ses espoirs annihilés.

Cependant, une seule chose retient mon attention. Cette chose que j'aurai bien fait de balayer à l'aide de quelques mots. ... On ? Je ne vois personne avec toi. Dois-je deviner que l'autre personne t'as abandonné ? Ou bien n'a-t-elle pas survécu ? C'est ce que je demande, tout en réalisant que le garçon avait été assez fort pour ne pas succomber à un loup errant. Il ne succombera pas non plus à l'hypocrisie - bien plus affreuse qu'un lycan.
Du moins, son corps, lui, s'en remettra.
En revanche, le garçon que je trouve là ; aura disparu en deux lourdes années.

Par conséquent, je ne connais pas les Liontari, je ne sais pas ce que c'est d'ailleurs, ni leur territoire. Ni votre prénom. Ni où nous sommes. Un sourire qui se veut bienveillant coule sur mes lèvres - attendrie par son honnêteté et son ignorance. Pendant quelques secondes, j'envisage de ne pas lui infliger cette chose affreuse qui me hante depuis que je suis à la quête de la personne capable de la supporter. Mais la bonté n'arrive pas à l'emporter lorsque la peur et les responsabilités s'offrent une place de choix dans mon esprit.
Bien au contraire.

Je m'appelle Septima. Ici, il existe trois clans ; je dirige les Liontari, et tu es sur nos terres. Mais, je pense que si on se rencontre ici, ce n'est pas un simple hasard. Une pause qui vient rythmer ma diction; mais aussi pour essayer de ne pas flancher. Je peux t'offrir un endroit où manger, dormir, et vivre comme bon te semble. Beaucoup de gens sont dans le même cas que toi, cependant, tu es unique. Comme je viens de te dire, je pense que tu es ici pour quelque chose de particulier, quelque chose de grand. J'ai besoin de quelqu'un de ton envergure pour sauver mon peuple... J'achève cette phrase en ajoutant son nom.
Son identité.
Ce sera la dernière fois que je l'articulerai.
Et que quiconque, dans ce monde, n'aura à l'entendre.

Car désormais, il n'est plus que Finn,
Il n'est plus que le traître,
l'irresponsable,
l'idiot.
Finn était pourtant en réalité,
mon seul espoir,
notre sauveur,
la fin de nos ennuis.
Finn déchantera ; et pourtant, il continuera à (sur)vivre. Malgré les mots, malgré les maux - malgré tout.

Finn aura été bien plus fort que moi - c'est ce que je me dirai, lorsque je le regarderai essayer malgré tout de prouver sa bonne volonté ; même écarté. Même dénigré. Même oublié.
Finn est, sera, et restera fort.
C'est la vérité - mais ça, jamais aucun ne se l'avouera ; encore moins lui.
© FRIMELDA


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LIONTARI
Il ne faisait pas tout à fait nuit lorsqu’il était parti, mais à la noirceur des événements, il savait dorénavant que celle-ci était bien entamée. Il était tard, probablement, la notion du temps était abstraite, mais il ne semblait plus se souvenir, malgré les quelques jours de réminiscence. Que les rencontres infortunées se faisaient souvent par hasard, au détour d’une heure tardive. Il n’avait pas lu les morales des fables, des histoires ayant pour but de forger des indolents. Naïf, était le terme approprié et pourtant, ce terme s’ancrait terriblement dans sa profonde empathie pour ce qui l’entourait. Il ne ressent pas, l’intuition est morte en cette heure et de cela découle ce premier acte d’une longue série.

On. Le mot le rappelle brièvement à l’ordre, trop heureux d’être tombé sur âme qui vive. « ... On ? Je ne vois personne avec toi. Dois-je deviner que l'autre personne t'as abandonné ? Ou bien n'a-t-elle pas survécu ? » Il secoue négativement la tête, calmement, les mains à nouveau dans ses poches. « Elle m’attend. » Il répondit simplement, un léger sourire aux lèvres malgré les inquiétudes luisantes sur son visage éclairé de manière grossière par la baguette. Il espérait qu’elle attende. Patiemment, sans se faire de sang d’encre, qu’il retrouverait sa présence à son retour, quitte à se faire un peu bousculer par des mots, des gestes cachant l’angoisse.

Le sourire échangé par la femme lui en arrache lui-même un. La bienveillance qui découle en est presque maternelle, un sentiment qu’il pensait avoir oublié, qui s’offrit à lui naturellement pour l’embrasser. Il ne se doutait pas, ignare des choses qui régissent ce nouveau monde. Les présentations suivent et à l’annonciation de son nom, il hausse quelque peu les sourcils. Septima. La consonance est étrange, étrangère à son vocabulaire. Cela ne ressemblait à rien de ce qu’il connaissant, mais pour peu qu’il savait, il ne se faisait pas confiance. « il existe trois clans ; je dirige les Liontari, et tu es sur nos terres. Mais, je pense que si on se rencontre ici, ce n'est pas un simple hasard. »

Alors les choses étaient organisées ici. Il existait des clans. Le mot lui paru abrupte, un son qui effleure le palet avec rigidité. Un son qui ne lui semble être rien de positif, qui porte en lui des histoires passées. Qui semble lui raconter au creux de l’oreille l’histoire d’oppositions en oppositions. Une césure parmi la liberté que semblait offrir ce vaste territoire. « Je peux t'offrir un endroit où manger, dormir, et vivre comme bon te semble. Beaucoup de gens sont dans le même cas que toi, cependant, tu es unique. Comme je viens de te dire, je pense que tu es ici pour quelque chose de particulier, quelque chose de grand. J'ai besoin de quelqu'un de ton envergure pour sauver mon peuple… »

Un flot d’informations qui tordent ses sourcils dans l’incompréhension. À l’annonce d’un foyer espéré, il s’était illuminé, avant de se voiler. Unique, quelque chose de grand, mon peuple. Il n’aurait su dire pourquoi, mais cela lui rappeler vaguement quelque chose, une histoire. Au dénouement tragique. Elle vient de le perdre en quelques mots, il la toise. Tout est irréel depuis son arrivée, rien ne possède de sens propre ou commun. Et cette femme, cette annonciatrice, semble faire partie de se vaste décor. Il finit par passer l’une de ses mains sur son visage, frottant celle-ci avec énergie afin de retrouver un semblant de compréhension. Il réfléchit.

Manger, dormir et vivre comme bon te semble. Une promesse si simple qui pourtant sonne trop belle. Alors c’est ainsi que l’on gagne? En avançant, en trouvant sur sa route une lumière ainsi qu’une messagère qui semble offrir les bras tendus le but désiré? Un sentiment d’inachevé assèche sa gorge noueuse, la facilité qui le fait douter. Mais il pense à son amie, la rousse. À qui, ô combien, ce dénouement heureux agiterait ses membres, son visage. Finn était parti seul, portant pourtant l’espoir de deux personnes. Refuser c’est pêché. C’est cracher sur la main tendue. C’est se faire plus bête qu’on ne l’est, pense-t-il.

Il esquisse un léger sourire, entrecoupé par ses phalanges écartées, toujours collées sur son visage émaillé. Parce qu’après tout, qui avait-il de mal à accepter? Il savait que cela lui ferait plaisir, que ça les sauverait. Que ça ne coûtait rien d’essayer. Car il ne pensait pas prendre les rennes de responsabilités sanguines, pur-sang, qui l’entraîneraient et le traîneraient. « Sauver un peuple hein… » Sa phrase, sa réponse en suspens, il maintient ce léger sourire fatigué. Le ton est moqueur sur la fin, il en rit lui-même. « Septima, je peux pas refuser qu’on me nourrisse. J’ai trop faim pour ça. »

Son regard ne la pointe pas, il est baissé et pourtant calme en direction du sol. Du vague. « Je sais pas si c’est une coïncidence, tout ça. C’est plus gros que moi. » Il ne cache pas qu’il est perdu, que ses mots le trouble profondément malgré ses demi-sourires forcés par ses propres pensées. Un léger rire s’échappe, sa main est remontée sur son œil gauche dont les soubresauts invisibles est victime. « Unique… C’est pas le terme si beaucoup sont dans ma situation. » Il se moque un peu de lui-même, parce que c’est dur à avaler, que la pilule pourrait se dissoudre. Et qu’il n’en connait pas encore les effets. « De quoi as-tu peur pour ton peuple pour qu’un enfant puisse le résoudre? »

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Finn, est-ce que tu sais ?
Finn, tu devrais savoir - ou du moins, tu aurais dû.
Après cette nuit, je n'aurai que des jours de regrets. Je n'aurai que des pensées envolées vers ce garçon que je verrai se dégrader petit à petit. La première semaine, tu ne seras qu'un peu troublé - bien trop perdu pour comprendre l'envergure de ce qui t'attends. Et puis les mois passeront ; viendront avec eux les questions - les sentiments. Moi, pendant ce temps, je t'observerai te creuser ta propre tombe - et, bien trop bon pour ce monde, tu ne laisseras même pas s'échapper un seul soupir de tes lèvres.
Le pire, dans tout ça, c'est que personne ne viendra pour tes funérailles.
Que ce soit Effie,
Que ce soient les Aigles,
Que ce soient les Lions,
Ou bien moi.
Tu finiras seul, enterré sous un tas d'identités qui n'ont jamais été tiennes. Est-ce que tu te souviendras encore de qui tu es réellement ? La seule chose que tu n'auras jamais gardé, ce sera certainement cette gentillesse.
Ce monde ne te mérite pas, Finn - jamais il ne te méritera.

Elle m'attend. Est ta première réponse, ferme - je me dis dans un premier temps que tu as un esprit solidaire. Que tu sais être sûr de toi, même dans les moments les plus étranges. D'ailleurs, cette capacité à mettre autrui en avant ne partira jamais ; au final, peut-être que tu t'oublieras uniquement car tu auras cessé de penser à toi.

Sauver un peuple hein… C'est les joues creusées par la faim et le regard épuisé par la soif que tu répètes cette phrase. Tout doit te sembler surréaliste - et ça n'a même pas commencé. Est-ce que quelque chose aura réellement commencé pour toi, ici bas ? Peut-être vas-tu maladroitement essayer d'esquisser quelques semblants de vie ; quelques amitiés éparpillées, et des sourires lâchés. Mais tu auras toujours en fond sonore ce second foyer - qui t'apparaîtra parfois comme bourreau. Tu n'auras rien de réel, ni ton nom, ni ton entourage ; encore moins tes histoires. Tu naîtras et mourras dans le mensonge, car j'aurai été celle capable de jeter cette âme vierge de méfaits dans ce bourbier. Septima, je peux pas refuser qu’on me nourrisse. J’ai trop faim pour ça. La phrase est dure à entendre tant elle est vraie ; tant je peux entendre ton estomac crier. C'est pourtant ce cri de détresse qui me confirme que tu es le bon ; que tu es prêt. Tu n'as rien si ce n'est le besoin -et c'est ce qui te fera agir sans trop réfléchir.
Parfois je me demanderai,
n'aurais-tu pas préféré mourir ?

Je sais pas si c’est une coïncidence, tout ça. C’est plus gros que moi. Tu es humble et ça, tu vas vite l'oublier ; car bientôt, tu ne t'aimeras plus. Ou du moins, tu n'aimeras pas Finn. Tu cracheras sur ce que tu te dois être - parce que toi, tout ce que tu aurais voulu, c'est la liberté. Et moi, la liberté - ta, liberté -, je vais la prendre, et la jeter. Tout comme je vais te saisir et t'envoyer te tuer. Tu vas certainement perdre 21grammes en une soirée,
mais ça,
moi aussi, je les ai perdu.

Unique… C’est pas le terme si beaucoup sont dans ma situation. Beaucoup le sont - mais aucun ne le sera par la suite.
Unique, tu l'as toujours été - mais tu ne fais que nier. Je le pense déjà là, et l'idée ne me quittera pas. Aucun homme ne sait se donner comme tu le fais ; seulement, tu vas finir par abandonner.
Abandonner un peu tout,
Tes idées,
Tes amis,
Toi le premier.
Les autres en dernier.

De quoi as-tu peur pour ton peuple pour qu’un enfant puisse le résoudre? Je te laisses parler jusqu'à ton ultime question qui me semble être comme une ouverture. Je te montre d'un geste de la main quelques racines sur lesquelles l'on peut s'assoir, et je prend place la première pour te prouver que tu ne crain rien.
Et pourtant, il y a bien là tout à craindre.

Comme je te l'ai dit, ici, nous avons trois clans. Or, je pense que l'un des deux autres clans cherche à nuire à mon peuple. Mais, comme nous ne sommes pas en guerre, et comme je ne suis pas certaine de leur rôle là-dedans, j'aurai besoin d'une personne pour m'aider. Mais, tu ne risques rien, et tu pourras vivre librement. Piètre mensonge que je ne m'entends pas articuler. Tout ce que tu devras faire, c'est vivre parmi eux, et venir me voir de temps en temps ; juste pour me dire si mes soupçons sont vrais, ou non. Rien de bien compliqué ni de dangereux, bien au contraire.
Non, rien de bien compliqué,
Si ce n'est, que tu devras tout faire à l'envers ; te lever lorsque tout le monde dort, et sourire même lorsque ton coeur pleurera. Rien de bien compliqué, si ce n'est abandonner ton intégrité, oublier qui tu as été, qui tu aurais aimé être et qui tu aurais aimé aimer. Rien de dangereux, si l'on oublie les moments où tu devras courir sans te faire voir, mentir sans te faire entendre ; et partir sans laisser de traces.
Bien au contraire, tu vivras sous l'opulence de l'incompréhension et de la dévalorisation. Tu ne trouveras plus le sommeil - bien que l'estomac rempli ; et tu finiras pas ne plus aimer grand chose. Si ce n'est l'idée de t'échapper, de tout laisser tomber, et d'essayer de quitter ceux qui t'ont toujours entravé.
Sauf que c'est à ce moment-là que tu réaliseras que depuis ce soir là,
Depuis que tu m'auras rencontré,
Tu seras enchaîné à jamais.

Finn l'éternel martyr.
© FRIMELDA


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Finn
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LIONTARI
Insoupçonnable, voilà ce qu’elle était. Tu ne t’imaginais pas qu’un jour tu lui dirais, c’est toi qui m’a forgé, c’est toi qui m’a fait si laid. Que tu lui en voudrais terriblement de s’être jouée de toi, que tu pleureras des larmes sèches à celui que tu étais, évanoui avant le début du reste. Tu ne t’imaginais pas que tu lui hurlerais, tu fais bien de me craindre, car je suis le seul pouvant te plaindre. Que tu hésiterais, mains tremblantes à assouvir une vengeance gargantuesque, que tu abandonnerais en route. Car tu n’es pas mauvais dans le fond, malheureusement pour toi. Tu n’es pas mauvais. Tu fus maître de tes choix, tu as su dire oui aux propositions. Ce qu’on peut te reprocher, c’est d’avoir menti. Mentir pour te nourrir, sale animal aux côtes retroussées. D’avoir été maladroit dans ton honnêteté qui se voulait ultime.

Tu avais faim, tu as voulu porter deux âmes au lieu d’une. Tu t’es brûlé en voulant saisir le fer, te voilà maintenant marqué. Quel effet cela fait? D’avoir voulu être un héros le temps d’un instant et de l’avoir regretté amèrement. Elle défit l’intimité, vers des racines noueuses. Elle s’assoit. Il est temps d’entendre, d’écouter les clauses d’un contrat flou. « Comme je te l'ai dit, ici, nous avons trois clans. Or, je pense que l'un des deux autres clans cherche à nuire à mon peuple. Mais, comme nous ne sommes pas en guerre, et comme je ne suis pas certaine de leur rôle là-dedans, j'aurai besoin d'une personne pour m'aider. Mais, tu ne risques rien, et tu pourras vivre librement. » Il l’écoute, incertain. Elle lui déchiffre une situations aux inconnus proches d’algorithmes, elle lui parle politique. Finn sait bien qu’il est trop jeune pour saisir tout ça, qu’à son âge, tout cela désintéresse profondément. Qu’on ne saisit pas les enjeux, les dessous, qu’on se contente de hocher la tête méticuleusement pour tenter d’assimiler les informations.

Mais qu’au fond, rien ne reste. Les paroles vont et viennent, aucunes traces ne résistent au désintérêt d’une situation incomprise. S’il avait su qu’il lui dirait un jour, tu ne pourras jamais assumer cette bêtise, toi qui n’en as fait qu’à ta guise. S’il avait su, n’avait eu l’ombre d’un doute, un seul instant. Il se serait probablement enfuie. Il l’aurait fait à sa manière, calmement, poliment. Mais il aurait indéniablement tourné le dos à Septima. « Tout ce que tu devras faire, c'est vivre parmi eux, et venir me voir de temps en temps ; juste pour me dire si mes soupçons sont vrais, ou non. Rien de bien compliqué ni de dangereux, bien au contraire. » Les contours se dessinent, se précisent. Si tu avais su, que tout cela était un triste malentendu, sans réels fondements, tu en aurais ris. Si tu en avais eu le cœur, évidemment.

Pourtant, cela semblait simple. C’est simple se surpris-t-il à penser. Enfantin. Si bien que oui, un enfant pouvait peut-être être le remède à leurs maux. Et puis il réfléchit à pourquoi lui. Il était un anonyme, un insoupçonnable. Il ne risquait rien, se disait-il. Loin d’être séduit par l’idée, c’était la nécessité qui le poussait à intégrer l’idée. C’est simple. Il le répétait, inlassablement. Rien de bien dangereux. Tu ne doutais pas, que ton premier repas, si copieux, te donnerait la nausée. Peut-être avais-tu trop mangé, par boulimie. Peut-être avais-tu pressenti, de manière viscérale, que les choses deviendraient ce qu’elles sont aujourd’hui. Et puis il pense à la rousse. Qui doit s’inquiéter, piétiner, qui va roussir d’impatience. Mais qui se calmera aussitôt, car tu as la solution, ton faux semblant de courage aura payé. Tu pourras dire que tu as trouvé, de quoi vous sustenter.

« C’est espionner. » Finit-il par dire, calmement, la regardant. Il remarqua alors les quelques grains de beauté sur son visage qui ponctuait ses traits. Cela lui paraissait étrange, de servir quelqu’un, quelque chose, dont il ne connaissait rien. La motivation lui manquait. Car qu’est-ce qu’il lui disait, qu’une fois sa pense remplit, il ne détournerait pas les talons? « C’est difficile d’avoir confiance. Je veux dire, que vous, vous ayez confiance en moi. Je n’ai pas de motivations. Je pourrais très bien me contenter d’être nourri et logé par eux. » Naïf, il lui demandait une raison de le convaincre. De trouver l’argument qui l’aiderait à se projeter. « Ils ne m’ont rien fait. Vous non plus d’ailleurs. Mais si j’étais un animal, ma loyauté irait à eux. » Car c’est celui qui tambourine la gamelle qui gagne les estomacs. « Vous comprenez? » Il pencha sa tête sur le côté, ne sachant si elle était désespérée pour proposer une telle chose. Et il avait envie de l’aider, quelque part. Car elle était le second visage qu’il pouvait voir.

« Je pensais pouvoir partir d’ici, pour être honnête. Mais je suppose que c’est plus compliqué que de simplement le désirer? » Si elle ne lui avait pas parlé de cette solution, c’était soit qu’elle mentait, soit qu’elle n’existait tout simplement pas. Il avait encore son dernier souvenir, fraîchement imprimé sur lequel ses doigts collaient à en rayer l’impression. Il voulait le revoir. Qu’importe qu’il ne se souvienne pas de lui, il en avait vu assez pour comprendre et savoir que bien qu’il n’en ressente pas le besoin, celui-ci viendrait, éventuellement. « Si la première chose dont vous m’avez parlé est votre situation… C’est qu’il n’y a sûrement aucun moyens. Que les autres sont… comme nous? Je veux dire, je ne connais rien de ce lieu. » Il la toisa quelques instants avant de sourire quelque peu déçu. « Mais je crois deviner qui vous n’en savez pas plus. »

Est-ce que tu t’étais imaginé lui dire un jour, je pourrais, non, je devrais le venger. Celui que tu as balancé aux aigles, tel un abat, et non un morceau de choix, une pièce de foie. Celui que j’aurais pu être mais que tu ne m’as pas laissé. Celui que tu as sacrifié, la possibilité étouffée. Mais que tu n’en éprouvais pas même l’envie, car celui que tu prenais le plus en pitié, était elle.

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Septima
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LIONTARI

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J'aurai dû réaliser un tas de choses. Je vais en comprendre beaucoup - mais, cruellement fière, je ne voudrai jamais l'avouer. Je ne m'avouerai jamais que ce soir là, je suis guidée par des monstruosités que je n'aurais jamais dû porter. Je ne m'avouerai jamais que ce tas dégueulasse de choses insoutenables, je les mettrai entre les mains d'un enfant qui ne demandait qu'à vivre heureux. Parfois, j'entendrai les reproches de Archi qui viendront me lécher l'âme - tout ses mots ne seront là que pour appuyer sur cet échos que j'essaierai d'ignorer.
Parce que ces voix, je viendrai à les détester - ces voix, c'est moi qui me dirai,
Septima, pourquoi,
Septima, ce n'est pas toi,
Septima, pour quoi tu te bats ?
Tu as tes valeurs, tu as tes sentiments et tes remords. Septima, libère le de cette entrave dont il n'a jamais voulu. Certains soir, je serai à deux doigts de céder ; parce que je ne serai plus capable de penser correctement. Parce que je ne me reconnaîtrait pas.

Ce soir-là, ce que je ne sais pas,
Ce que tu ne sais pas,
Ce que personne ne saura jamais ; c'est qu'il n'y a pas que toi t'es perdu.
Depuis cette nuit, Septima ne sera plus jamais comme avant - tout comme Finn. Semblable à un pacte muet qu'aucun de nous deux n'osera admettre : on aura délaissé tout ce pour quoi on respirait.
Finn, son identité, son nom et ses souvenirs.
Septima, ses idéaux et son intégrité.
Nous mourrons à deux ; lui, lorsqu'il devra s'arracher la langue sous les brûlures du faux. Moi, lorsque je verrai mon oeuvre grandir - et quelle oeuvre si ce n'est l'accomplissement d'un mal que je m'étais jurée de combattre.
Je deviendrai celle que j'aurais toujours détesté.
Finn et moi nous nous retrouverons dans cette automutilation bien cachée sous le voile de la bienséance. Et, à la fin ; nous serons deux à me haïr.

C’est espionner. Dit le garçon immobile et pourtant assez lucide pour relever la nuance de ce que je lui propose. Pendant un instant, j'ai l'impression qu'il n'acceptera pas ; pendant quelques secondes, je me demande si je ne ferai pas mieux de l'envoyer au campement comme tous les autres. Plus tard - juste quelques minutes après son départ ; je me dirai que j'aurais mieux fait de ne rien lui proposer. J'aurais mieux fait de l'effrayer, et de le laisser s'échouer dans les bras de n'importe qui - ou bien même, mourir. Il aurait mieux vécu dans la mort. C’est difficile d’avoir confiance. Je veux dire, que vous, vous ayez confiance en moi. Je n’ai pas de motivations. Je pourrais très bien me contenter d’être nourri et logé par eux. Venant d'un autre, cela aurait pu sonner comme une menace sous-jacente, mais venant de cette frêle silhouette bientôt repensée ; dénuée de toute identité - il n'en ressort qu'une remarque pertinente. Naïve. Ils ne m’ont rien fait. Vous non plus d’ailleurs. Mais si j’étais un animal, ma loyauté irait à eux. Et c'est là toute sa différence. Beaucoup, ici, retrouvent leurs instincts primaires jusqu'à en oublier qu'ils ont un passé - une humanité qui persiste au creux de leurs reins. Lui, ce qui le fait respirer, ce qui coule au travers de ses phrases et ses actes - c'est son trop plein d'émotions qu'il n'arrive pas à réprimer. Finn est ce fragment de réalité qui me rappellera à chaque moment de ma vie que je n'aurai jamais dû m'enfoncer dans ces absurdités guidées par une société factice que chacun aurait aimé fuir.

- Vous comprenez?
- Je comprends. Est aussitôt ma réponse ; car en effet, je comprends - mais je n'en ai que faire à ce moment même. Ce sera mon erreur - ou du moins, une parmi tant d'autres. Car cette nuit, ces idées et cette rencontre ; tout là dedans seront des fautes inavouables. Impardonnables - ou du moins, que je ne me pardonnerai pas, mais que lui, arrivera à pardonner. Car il sera assez fort à l'avenir ; et moi, peut-être bien trop blessée par ma propre médiocrité.

Je pensais pouvoir partir d’ici, pour être honnête. Mais je suppose que c’est plus compliqué que de simplement le désirer? Le garçon est bavard, et j'en souris qu'un peu plus - il se livre sans trop s'en rendre compte. Il a beau faire planer un pseudo-doute au dessus de tout ça, je sens que, malgré tout, ma proposition l'a touché. Tout comme lui, me touche en cet instant - mais pas comme il l'aurait fallu. Je ne suis pas attendrie ni compatissante comme je sais habituellement si bien le faire. Je suis simplement reconnaissante ; car l'angoisse a décidé de me laisser un peu en paix ; le temps d'essayer de tout arranger.
Ou tout foutre en l'air.
Mais ça, je ne le sais pas encore, sur le moment.

Je pensais pouvoir partir d’ici, pour être honnête. Mais je suppose que c’est plus compliqué que de simplement le désirer? Tout le monde souhaite ça - ou du moins tous les Lions. Peut-être que d'autres arrivent à se complaire dans l'illusion ; ou bien leur souvenir est bien trop horrible pour avoir envie de tout retrouver. Mais j'entends que ce qui l'anime est bien l'origine de mon Exil ; tout comme ce sera l'origine de sa déchéance. Finn naît de l'espoir, Finn meurt - étouffé par ses propres afflictions.

Si la première chose dont vous m’avez parlé est votre situation… C’est qu’il n’y a sûrement aucun moyens. Que les autres sont… comme nous? Je veux dire, je ne connais rien de ce lieu. Un geste de la tête pour acquiescer ; oui, nous sommes tous des âmes perdues. Nous sommes les débris de nous-même - des miroirs brisés dont les morceaux ont été égarés. Mais où ? Personne ne sait, et c'est certainement ça qui nous motive à tout laisser tomber. Comment avoir des rêves, lorsque notre essence nous échappe ? Ici, nous sommes tous que des spectres - les résidus d'un passé effondré. Noyé.
Effacés - c'est ce que chacun est. Mais je crois deviner qui vous n’en savez pas plus.
Si, nous en savons un peu plus que ces maigres informations que je lui ai jeté à la face. Et je sens qu'il a besoin de quelques explications pour totalement se donner - pour avoir besoin de me remercier. De remercier les Lions.

Je me sens proche du but - à deux pas du vide.
Et j'aurai bien vite fait de tomber ; mais Finn viendra avec moi.
La chute, elle, n'en finira jamais.

Si, nous savons des choses. Nous savons que nous sommes enfermés et qu'un mur invisible nous empêche de sortir. Or, vois-tu, les Liontari ont été bâti à l'origine pour essayer d'en sortir. Nous avons les mêmes motivations, toi et moi - nous en aller. Et c'est pourquoi j'ai confiance en toi : tu m'as l'air honnête, et je sens en toi l'envie de partir. D'aider ton prochain. Ceux que je te demande d'aller... espionner. Le mot me griffe le palais par sa véracité : je demande à un gamin d'avoir bien trop de responsabilités. Mais je préfère ignorer la dureté des faits. Sont peut être les mêmes personnes qui refusent de partir. Ils apprécient leur vie dans l'ignorance ; et je ne peux les blâmer - au bout d'un moment, on fini par oublier notre état ici. Mais j'aimerais qu'ils n'entravent pas à notre quête. Hier, des sorciers ont disparu en ayant voulu enquêter sur le mur dont je t'ai parlé. Et je soupçonne ceux qu'il faut surveiller d'être à l'origine de tout ça. C'est pourquoi je te demande d'y aller. Si tu ne le fais pas pour moi, alors fais le pour toi, ou pour ton amie. Pour pouvoir un jour savoir qui tu étais vraiment avant d'avoir été ici.

Et pourtant, c'est en acceptant ce marché,
qu'il ne saura définitivement plus,
qui il est,
qui il aura été ;
et comment s'échapper.
Car la prison de Finn ne sera pas faite d'un mur invisible,
elle sera faite de trahisons,
de pleurs muets - et de faux.
Faux nom, faux sourires, fausses promesses - fausse reine faux règne faux combats ;
Fausse allégeance au diable et à son alter-ego.

Personne ne sera blessé par ta faute, je te le promets.
Personne, à part toi - mais ça, je ne le sais peut-être pas en cet instant.
Je le réaliserai bien trop tard.
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Les éléments se dessinent à mesure, il est clair qu’une porte de sortie n’existe pas. Aucune signalisation, rien, ne pouvant les contenter dans l’idée qu’il y avait un moyen de s’échapper. Lui-même coincé dans cette situation, son air s’assombrit. Ce fût ce moment de doute, qu’il aurait dû saisir à l’époque. Il aurait dû le creuser, davantage, réfléchir, questionner, se débattre tout simplement. Mais pour se débattre, il faut en avoir la force et il ne la possédait pas. S’investir, il le craint. Mais quelque chose semble avoir pitié de lui, d’eux, lui a offert une solution. Elle semble difficile à refuser.

Il en rit, aujourd’hui, de ce moment d’hésitation, de ce laps de temps si court qu’il aurait dû empoigner violemment afin de s’en extirper. S’il avait refusé, sa vie n’aurait pas été meilleure. Car il n’aurait tout simplement pas vécu, il le savait quelque part. Il se serait affamé jusqu’à la fin, sans jamais voir ni connaître les limites du Bois-aux-Loups. Alors malgré la rancune, il savait qu’il devait la survie, bien que la tentation d’opposer mort et vie afin de les comparer étaient tentantes. Mais ce jour-là, il avait voulu survivre.

Pour la rousse, pour son propre reflet animé. À peine arrivé, éveillé, il avait déjà cet instinct de survie qui l’animait violemment, désireux à l’avarice de sauver sa peau, quoiqu’il arrive. Instinct presque animal chez lui, qu’il ne pouvait contrôler, qui le guidait abruptement. Cette violence l’avait toujours fait se mouvoir, se relever, rire aux situations même les plus absurdes. Sourire, c’était vivre. Ainsi il souriait à tout. Le chagrin, le regret, la culpabilité, la douleur, car tant qu’il étirerait ses lèvres, il se saurait vivant et prêt à tout. « Si, nous savons des choses. Nous savons que nous sommes enfermés et qu'un mur invisible nous empêche de sortir. Or, vois-tu, les Liontari ont été bâti à l'origine pour essayer d'en sortir. Nous avons les mêmes motivations, toi et moi - nous en aller. Et c'est pourquoi j'ai confiance en toi : tu m'as l'air honnête, et je sens en toi l'envie de partir. D'aider ton prochain. Ceux que je te demande d'aller... espionner. »

Ils sont prisonniers, bien. À cet instant, le simple désir de s’en aller coula, sombra tout simplement afin de se concentrer sur l’essentiel. C’était a priori une question de temps. Et il y croyait vraiment à l’époque. Si tu avais su, que quatre années plus tard, tu serais toujours coincé, au même point, tu aurais réagit différemment. Tu aurais eu la patience, tu aurais pris le temps de réfléchir avant d’accepter. Mais tu étais pressé malgré ses dires et si ton rôle était celui d’un accélérateur freinant l’activité d’autres, alors tu pensais que ceci était une bonne chose. « Sont peut être les mêmes personnes qui refusent de partir. Ils apprécient leur vie dans l'ignorance ; et je ne peux les blâmer - au bout d'un moment, on fini par oublier notre état ici. Mais j'aimerais qu'ils n'entravent pas à notre quête. Hier, des sorciers ont disparu en ayant voulu enquêter sur le mur dont je t'ai parlé. Et je soupçonne ceux qu'il faut surveiller d'être à l'origine de tout ça. C'est pourquoi je te demande d'y aller. Si tu ne le fais pas pour moi, alors fais le pour toi, ou pour ton amie. Pour pouvoir un jour savoir qui tu étais vraiment avant d'avoir été ici. »

Fronçant quelque peu les sourcils, s’humectant en signe d’incompréhension les lèvres il releva son regard vers elle. Il ne comprenait pas. Lui, fraîchement arrivé, se demandait depuis combien de temps ce lieu existait pour que les Hommes en soient déjà à rentrer en conflit les uns envers les autres. C’est une impression lourde qui vînt s’abattre sur ses épaules, car malgré des paysages de toute beauté, des intrigues venaient les entacher. « Personne ne sera blessé par ta faute, je te le promets. » Avais-tu imaginé, à l’époque, le poids de ces mots? L’ironie qui en découlerait sera ta source vaseuse et stagnante, celle qui nourrira ta rancune. Tu te ressaisis pourtant, car malgré les tu que l’on t’adresses, tu n’en es pas conscient, tu ne peux les lire, les entendre.

« Je vois. » Il sait qu’il n’a pas besoin d’en savoir plus, il croise les bras quelques instants, pensif. « Je serais donc membre des Liontari, c’est ça? À la différence que je ne vivrais pas ici, mais chez eux. Et que je devrais venir vous faire… une sorte de rapport, en somme? » Il voulait sortir d’ici. « Comment s’appellent-ils? Vous ne les avez pas nommé. Et où est-ce que je dois me rendre? Je veux dire, ils vont vraiment m’accepter, sans rien demander? » Il n’avait pas dit qu’il acceptait, pourtant, ses questions trahissaient son intérêt, il était demandeur d’en connaître davantage sur les détails. « Et si ça tourne mal? »

Et si ça tournait mal, qu’est-ce que tu ferais?

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Peut-être que je ne remarque pas tous ces signes en cet instant. Je ne vois pas la lune recouverte par la nuit, je ne relève pas le silence qui nous gouverne ni les arbres qui ont cessé de s'agiter - le vent muet. C'est sûrement là ma faute ; tout est bien trop calme pour être juste - l'enclave se fait douce car c'est moi qui suis ton bourreau ; Finn. Tu ne connais pas encore ton nouveau nom, je ne l'ai même pas encore choisi, certainement. Mais peu à peu, tu as la peau recouverte d'un voile invisible ; une cape de soie doublée d'un peu (beaucoup) d'erreurs. Ce qui embrasse tes épaules est bien trop lourd pour toi ; mais aucun de nous ne vient à le remarquer. Tu ne t'enfuis pas, je ne recule pas.
Quand je te verrai revenir plus pâle que l'albâtre, je viendrai à me convaincre que ce n'est pas que ma faute ; tu as eu le choix, mais tu n'en fais rien.
Pourtant, je sais bien à ce moment là que tu n'es qu'un gosse égaré - guidé par la faim et l'envie d'être brave.
Tu feras un bon soldat - mais personne ne le saura, même pas toi. Rongé par la culpabilité et la trahison, tu te confondras dans la réputation que je t'aurai forgée ; celle d'un renégat - alors que t'auras essayé.
Presque réussi.
Puis surtout, malgré tout ça, tu n'abandonneras pas ; pas comme moi.

Je vois. Première réponse à cette longue tirade sûrement assez éloquente pour l'enfant naïf que tu es. Pourtant, tu ne vois pas - tu verras trop tard ; moi non plus, je ne vois rien en cet instant. La vue entachée par des responsabilités que je n'ai jamais demandé, j'ai les doigts qui tremblent dans la nuit. C'est comme une malédiction : je guide la noirceur de ce monde droit vers toi, et rien ne nous arrête. Tu serres dans tes bras des responsabilités anthracites pour essayer de me décharger d'un poids que tu perçois malgré la nuit, malgré le faux et l'oubli. Tu me sauves un peu ; car je perds pied et tu le vois. Finn et sa tendance à vouloir le bien de chacun, Finn et sa capacité à voir de la lumière là où il n'y en a pas, Finn et son besoin de sourire sous des larmes solidement avalées.
J'essaierai d'ignorer tout ça,
Ces pleurs qui tirent tes traits en un rictus pauvrement forcé ; parce que toi, même à deux doigts de céder, tu laisses transparaître une fausse allégresse - pour nous protéger.
Tu diras que c'est pour toi que tu fais ça,
sous-rire,
mais chacun sait que c'est juste la forme suprême de ta générosité ; sauf qu'on préfère fermer les yeux. L'ignorance est le plus grand remède des regrets.

Je serais donc membre des Liontari, c’est ça? À la différence que je ne vivrais pas ici, mais chez eux. Et que je devrais venir vous faire… une sorte de rapport, en somme? Il a beau ne pas avoir accepté, c'est comme avoir capitulé de poser une telle question. Alors je sens en moi mon coeur s'emballer ; demain, je pourrai parler à mon peuple sans avoir à trembler. Mais, au milieu de ce mélange de fierté et de satisfaction, je semble omettre un autre sentiment qui me mord le coeur : la honte.
J'ai honte à ce moment là,
J'aurai honte à chaque fois que je te croiserai.
Encore plus quand tu reviendras ; je te ferai croire que c'est de toi que j'ai honte - mais en réalité, c'est bien de moi dont il est question. Exactement.

Comment s’appellent-ils? Vous ne les avez pas nommé. Et où est-ce que je dois me rendre? Je veux dire, ils vont vraiment m’accepter, sans rien demander? Je t'entends légèrement douter - ou bien est-ce moi ? J'essaie de me persuader que c'est la forêt et non mes pensées qui brouille ma perception. Ma main qui ne tient pas ma baguette vient se poser sur ton épaule délicatement ; un contact qui doit te paraître rassurant. Tu as passé des heures, perdu, avec une inconnue ; ce doit être la première fois pour toi qu'on vient à te toucher depuis ton arrivée. Cruelle utilisation de l'affection pour te guider - te perdre. Les deux autres clans ici sont les Asvos et les Aquila. Tu dois aller chez Aquila, que l'on surnomme aussi les aigles. Ils fonctionnent comme une royauté, mais sont plutôt avenants envers les nouveaux. Il te suffit d'aller sur leur terres, un soldat te trouvera forcément et te ramènera chez eux. Tu leur dira exactement ce que tu m'as dit: tu viens d'arriver avec ton amie, tout ce que tu veux, c'est un endroit où te reposer et où manger. Ils te prendront et te formeront ; mais fais attention. Ne fais pas la même erreur que leurs autres membres, ne te laisse pas attendrir par la vie là-bas. Car après, tu oublieras qu'il y a un ailleurs ; et nous, ce qu'on veut, c'est sortir d'ici, n'est-ce pas ..? Une légère pause. Ah, et ne leur donne pas ton vrai nom. Tu ferais mieux de le garder pour toi ; pour te rappeler que là-bas, tu n'es pas vraiment toi. Que ta réelle identité, tu la retrouveras une fois qu'on aura trouvé un moyen de sortir. Et, comme instinctivement, comme inconsciemment consciente de sa fin prochaine, je lui pose cette enclume sur la tête ; ce nom aussi détestable que son rôle. Tu leur dira que tu t'appelles Finn.

Finn, à partir de cet instant,
pour toi,
tout est fini - si ce n'est une peine infinie.


Et si ça tourne mal? Demandes-tu, inquiet malgré-tout pour ton sort. Pourtant, j'essaie de te donner un semblant de courage - ce que je ne sais pas, c'est que le courage, tu en as bien plus que moi. Tout ce que tu cherches, en réalité, c'est de pouvoir simplement vivre.
Sauf que ta vie s'est arrêtée au même moment où tu m'as rencontrée. Si ça tourne mal, tu reviendras avec moi, ne t'inquiètes pas... Finn. Comme pour marquer le début de ce que tu te dois d'être, c'est ce nom amer qui achève ma réponse à moitié vraie ; tu reviendras avec moi. Mais tu ne seras plus vraiment toi ; tout comme tu ne seras plus jamais cette page à moitié vide que j'aurai essayé de remplir avec des ratures.
Tu reviendras,
Tu ne voudras plus de moi, ni de ce monde - ni même de toi.
Alors, à cet instant, oui, tu aurais dû t'inquiéter,
Finn.
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Il écoute. Son regard est rivé dans le vague, il se noie face au flot de parole et d’informations. Garde à l’esprit que c’est simple, se disait-il. Il n’avait pas grand chose à faire après tout, on ne lui demandait pas de livrer un combat à la loyal de toute manière, il ne serait pas seul face à tout ça. Il retînt les paroles de Septima. Ne te laisse pas attendrir. Il se demandait bien en quoi la vie pouvait être plus douce là-bas qu’ailleurs, mais il savait qu’une fois les portes refermées derrière lui, le ventre vide, il comprendrait vite. Un simple repas, un lit, lui semblaient déjà être un luxe, alors il imaginait aisément que s’ils étaient installés depuis un certain temps, les commodités devaient être plus que présentes. « Finn? » Il s’arrêta un instant, se tourna vers elle.

Cela sonnait faux à son oreille, évidemment. On ne l’avait jamais appelé ainsi, il avait du mal à s’approprier cette identité. Tu t’imaginais qu’un jour tu te considérerais à cent pour cent comme étant cette personne? Que, malgré le souvenir de ton ancien prénom, tu finirais par toi-même t’y perdre? C’était comme rejeter la faute sur quelqu’un d’autre : ce n’est pas moi qui ai fait ça, c’est l’autre. Il n’avait plus grand chose à dire, fixant simplement devant lui, les bras tantôt croisés, tantôt la main au menton. Il hochait de temps à autre la tête pour montrer qu’il écoutait les précieuses informations.

« D’accord. » Simple réponse qu’il dit sérieusement, une expression rare sur ce visage enfantin. Il finit par soudainement détendre ses épaules cependant, affichant un sourire embarrassé. « Je vais pas mentir en disant que je suis rassuré, ça serait faux. Si je me fais prendre, sans même les connaître, je sais très bien qu’ils ne me féliciteront pas avec une tape dans le dos. » Il soupira, sourire aux lèvres, se levant. Malgré l’obscurité présente, le lieu était naturellement éclairé. Il jeta un coup d’œil en direction de là où elle était arrivée, se doutant que le camp des Liontari se trouvait probablement dans cette direction. « Alors, disons que… » Il frotta sa nuque, tendant sa main avec sûreté. « Disons que c’est un deal, Septima. »

Tu avais posé bien trop de questions, tu avais démontré un intérêt camouflé bien trop grand, pour pouvoir maintenant revenir en arrière, tu le savais. Tu désirais survivre. Et à la promesse, l’appel de quoi le sustenter, il était dorénavant pressé. Presque enthousiaste en réalité. Cette longue marche l’avait finalement mené à quelque chose d’inespéré. Il aurait été prêt à partir, il était d’ailleurs sur le départ. Mais il s’arrêta net un instant. « Comment je saurais quand vous contacter? Je veux dire, je serais peut-être pas libre de tout mes mouvements. Sans savoir où ni quand, ça me paraît un peu périlleux. »

Tu ne savais pas encore, que tu ne reverrais jamais plus la jeune femme. Que c’était votre première et dernière rencontre avant un long moment, avant des retrouvailles amères. Que tu aurais changé entre temps, que tu serais diamétralement différent. Et que ton seul contact à ceux que tu pensais être les tiens, deviendrait ton allié, ton seul et véritable allié.

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Et c'est ainsi que Finn nait - plus. Dès sa première prononciation, on pourrait percevoir un changement ; comme une anticipation de son corps face à l'avenir terrible qui l'attends. Mon être, lui, est plutôt fier de ma réalisation ; je le vois déjà revenir chez les Lions en héros. Je ne pense pas une seconde l'envoyer se faire bouffer ; se faire tuer - sans jamais saigner. En cet instant, pour moi, Finn a un bel avenir qui l'attend ; bien qu'un avenir précoce pour son âge. Je le vois protecteur des Lions, et preuve de la faiblesse des Aigles. Je le vois tueur de doutes, arracheur de peurs ; sauveur de mon coeur.
Il finira appauvri, englouti ; vidé par ses mensonges et les miens.
Au fond, on se ressemble pas mal, Finn,
On essaie de bien faire les choses, mais à force d'être cabossés par la vie, on fout tout en l'air,
Surtout nous.

Son D'accord sonne comme une abrupte mélodie. C'est une pierre brute ; comme lui - saphir déguisé en roche qui finira galet jeté à la mer. Je vais pas mentir en disant que je suis rassuré, ça serait faux. Si je me fais prendre, sans même les connaître, je sais très bien qu’ils ne me féliciteront pas avec une tape dans le dos. Pour la première fois dans cet échange, mon coeur me fait mal - et je me dis que, peut-être je ne devrais pas. Seul moment de lucidité, lorsque j'entrevois la vérité : est-ce qu'il pourra tout supporter ? Mais la question perd rapidement de son ampleur lorsqu'il coupe mes fabulation d'un Alors, disons que… suivi d'une main franche tendue sous mes yeux. Disons que c’est un deal, Septima. Mon sourire ne tarde pas à me rattraper, et puis le gamin est du genre contagieux. Comme un virus fait d'une candeur délicate de plus en plus rare.

Ma main dans la sienne.
Nos deux destins liés.
Mon espoir entre ses mains - des choses bien trop lourdes pour ses épaules.

Un pas en avant, mais toujours une dernière question en suspens, Finn s'arrête dans son élan pour rajouter Comment je saurais quand vous contacter? Je veux dire, je serais peut-être pas libre de tout mes mouvements. Sans savoir où ni quand, ça me paraît un peu périlleux. Je ne peux m'empêcher de relever l'application qu'il a à bien faire les choses - et ça, il continuera malgré tout à l'avoir. Malgré les peines, malgré la haine et les déceptions ; Finn tend toujours vers le positif, vers le mieux. Finn devrait parfois se regarder dans un miroir, histoire de voir toutes ses qualités, et qu'il arrête de douter. Ne t'inquiètes pas pour ça, je vais rentrer au camp informer la personne en qui j'ai le plus confiance de ton existence. Il ne tardera pas à te contacter, et il deviendra pour toi un précieux allié - tout comme il l'est pour moi. Je lui tourne le dos - impatiente ou bien incapable de plus supporter l’atmosphère alourdie par mes erreurs. Puis je lance un A bientôt, Finn...
Énième et dernier mensonge,
Car au fond, mon coeur disait à jamais,
ma raison me disait d'arrêter,
Et mes pas m'ont guidé jusqu'à ceux pour qui je faisais tout ça,
Liontari.
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