Ce n'est pas tant les petits regards en coin
ni l'interminable attente avant la réunion
encore moins les qu'en dira-t-on du plus petit au plus grand,
se renvoyer la balle entre lui et un autre (désolé Nassim),
la sueur froide
a dégouliné un poil trop vite contre son derme.
(Antoine qui aboie d'une voix mielleuse pour sûr, mais aboie tout de même par dépit, n'ayant pas le droit de mordre les autres membres présent)
(sans rancune hein ?)

Pas à pas
c'est comme si
la petite voix au fond de lui fini par avoir raison (finira par avoir sa peau)
Encore une fois réaliser que les murs du château
sont bien froid
(dès que la houle se soulève l'air frais siffle comme des voix d'un autre monde contre son cou)
Soupire
soupirant prêt à l'appeler de l'autre côté il se dit
au beau milieu de la nuit (que parfois c'est pas facile de dormir en se sachant fautif sans toute fois l'être)
pas parce qu'il regrette non c'est plus cette peur qui jamais ne s'enfuit mais
tourne en rond
au fond de lui
pas à pas
s’agrandit et parfois par bouffée le glace sur place et l’étouffe tel un serpent en toile d'araignée
si désagréable et difficile de s'en démêler.
Les draps lui deviennent insupportable dans ces moments

pourtant cette nuit
il n'a pas eut se problème tu sais
Chaussette lorsqu'il te vois arriver de loin d'un coup d’œil
Lui les mains dans le dos, les doigts qui se turlupinent entre eux.
Les cernes la vieillisse d'une façons peu flatteuse.
Quand bien même il fait l'effort de t'accueillir d'un sourire aussi court que sa nuit,
mais qui a le mérite d'être sincère lorsqu'il entend ta voix mélodieuse énoncer son monérp.
Les lettres s'échappent avec l'aisance que seuls vous possédez, agiles comme ton bras qui vient  entourer son cou (réchauffe l'atmosphère tout d'un coup)
De cette écharpe il t'est reconnaissant, c'est vrai, que ce matin qui n'est que la continuité de bien de longues nuits pour lui, lui a ravie sa capacité de s'en faire pour le plus basique des soucis.

Alors alors
tu sais déjà tout ce qu'il va dire
tout le monde le sait
cet échec et mat par les remords d'un pauvre gus qui juste sous le nez
humilie de la plus vilaine des manière en se rendant avec une courbette de courtoisie
tout à son insu (Antoine qui se retrouve dans une voie sans issues)
(désolé Nassim il pense encore mais c'est tout à la fois trop tard et trop tôt pour ça)
Là c'est qu'une rue
où deux mauvaises herbes font semblant que tout va bien
alors qu'ils savent chacun à leur manière que rien ne va plus.
Antoine qui serait presque à dire d'un ton neutre que tout ça, ça lui rappelle un peu Eclipsia
presque
(il ne continue que de sourire)

..ebrab al à te zen ua tir suon iuq erneg nos ed enèmugrené nu tios ec euq tiaf el uo ,emêm iul ed edner es li'uq tiaf el ,tnatlusni sulp el tse iuq ec sap sias ej erid iarv A ? sap sevuort ut sihcâg leuQ

Mais tu te doutes bien Chaussette qu'Antoine te balade pas en ville juste pour médire dans son coin et dire ce que tout le monde dit déjà.
Il ne te rend pas ton accolade, les mains dans les poches sous sa cape.
Il ne retire pas ton bras qui vous rapproche malgré vos positions hiérarchique plus qu'éloignées.
C'est bien parce que tu fais partie de sa famille qu'il te permet (tu le sais ça ?)
(sans ça tu ne serai rien à ses yeux, mais parce que tu possèdes cette particularités tu es tout, tu es une autre version de lui
une autre personne avec qui partager les secrets usuellement cantonné à sa mémoire)

? errev nu erdnerp rella'd sid et aç ,nifne ,Chaussette

les yeux dans les yeux tu peux être sûr qu'il choisira celui le plus éloigné de votre position, le moins le fréquenté celui qui sur le chemin comme sur place vous laissera le plus d'espace et de temps pour la palabre et qu'il t'expose tout autant sa peine que sa haine ainsi que
ce que tu crains plus que tout mais oui il ne t'épargnera point
de ses doutes qui la condamne à se faire des histoires dans sa tête.
D'ami d'un matin, devenu ennemi l'après-midi arrivé.