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fake news, senpai (archie)
 :: Hors-jeu :: RP V1

★ MESSAGES : 327
★ AVATAR : ochako uraraka (irl; jenna louise coleman)
★ CRÉDITS : septima, croyance, ange, ahn, perlimpimpin, miles
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★ RÔLE : tapineur et fantomologue
Chaussette
Chaussette
LIONTARI



Tu le fais peut-être exprès. Tu as peut-être pris tout temps pour te préparer et venir ici. Peut-être es-tu même rester un peu devant la taverne, à écouter les discussions des autres. Peut-être as-tu fait des détours et des demi-tours. Oui, peut-être. Mais, en toute sincérité, tu l'as sans aucun doute fait exprès. Tu le fais toujours exprès. Et après, tu vas t'excuser en arrivant, comme si tu t'en voulais. Enfin, peut-être pas non. Tu ne vas pas t'excuser auprès d'Archie quand même. Ce serait stupide, et presque déplacé. Ce n'est pas comme si tu venais probablement de le faire attendre pendant vingt-minutes aux Trois Grogones — absolument pas voyons; quel outrageux mensonge.

Te voilà qui pousse la porte, qui cherche du regard ta cible. Difficile de t'y retrouver quand toutes les personnes font dix têtes de plus que toi, et que la personne que tu dois rencontrer. Tu devrais peut-être même baisser les yeux pour voir où il se trouve, sait-on jamais. Ramper à terre. Ce n'est pas comme si tu étais plus petite que lui, après tout. Et que les gens te bousculent un peu. C'est noté. C'est très bien noté. Ils auront droit à quelques bêtises si jamais tu les reconnais. Mais pour l'instant, il faut quand même tu te concentres.

Tu scrutes un peu les différents endroits tout en avançant, et cela dure peut-être bien cinq minutes avant de l'apercevoir et que tu puisses enfin te rapprocher. Il y a un peu de bruits, alors forcément, tu parles plus fort qu'à l'habituel, bien que tu baisseras d'un ton plus tard, lorsque tu devras lui annoncer tes découvertes qui, à tes yeux, ne te semblent guère intéressantes cette fois-ci. « Nilbog elas uocuoc. » Tu as ce sourire angélique sur le visage mais, entre nous, tu es déjà persuadée qu'il sait que ce n'était pas des gentillesses qui sont sorties de tes lèvres. Tu fais comme tel, comme si tu venais de lui annoncer le plus beau compliment, et tu t'assois comme une enfant s’installerait sur son rehausseur.

Tu regardes un peu partout autour de toi, sans te préoccuper tant que ça du brun à qui tu es censé faire la discussion. Bravo pour le respect de la hiérarchie, Chaussette, on repassera une prochaine fois pour cela. « Tu m'as commandé quelque chose ? » Tu ne l'as même pas regardé quand tu dis ça, tu fixes juste l'une des trois têtes de la bestiole, te demandant si ce qu'on dit sur elles est vrai ou non. Pour ton excuse, tu le tutoies pour que tout cela passe inaperçu. La commande, c'est juste parce que tu as faim et que franchement, si tu pouvais ne pas payer, ça t'arrangerait bien. N'espères pas trop non plus, Chaussette, parce que ce n'est pas ton sourire ensoleillé qui pourra te protéger d'Archie quand tu lui parleras d'affaires plus tard. 

Anonymous
Invité



fake news, senpai
feat. chaussette

♫♫♫♫




la mélodie dans les airs. les sorciers qui chantonnent et qui s’esclaffent. il y a des ivrognes couchés sur le comptoir. des balais magiques qui dépoussièrent le sol, zig-zagant dans la foule. le brouhaha est continu, plus ou moins intense selon les événements.

▬ quelqu’un t’as posé un lapin, mon chou ? demande une gobeline portant un plateau remplit de différentes choses mais surtout sa commande, un verre de whisky pur feu.

les yeux fermés, la mâchoire serré et les bras croisés, archie ne daigne pas répondre. s’il ouvre la bouche à cet instant, ça serait pour prononcer un sort impardonnable et commettre un génocide. tout l’agace. la serveuse, cette taverne, ces hideuses têtes décapités de gorgones, ces poivreaux qui luit cassent les oreilles et pas que les oreilles.
une veine se soulève distinctement de sa peau, sur son front et sa nuque. la créature magique hausse les épaules devant le silence du petit aigri, dépose la commande et se rend à la table suivante.

il attend.

le doigt tape sur le bras.

il attend.

un verre se casse. et il commence à taper son talon par terre. on jurerait que c’est en rythme avec la musique, mais c’est surtout en unisson avec son battant qui s’accélère sous la pression de la colère.

un sorcier s’approche de lui, titubant. il essaye de tendre la main mais sa perception des distances n’est plus ce qu’elle devait être.
▬ gouzigouzi, keskon a la, t tro mignon to-… sa phrase se finit dans un couinement aigu alors qu’archie plante ses griffes sur l’entre-jambe du sorcier saoule.
▬ si tu veux avoir encore une chance de t’en servir, il referme sa poigne, casses-toi, vite. le ton est assassin, le regard l’est tout autant. ça jette un froid dans la taverne pendant quelques secondes, bonjour la discrétion.
en même temps l’instinct de survie de ce pauvre bougre est vraiment faible. ça se voit clairement qu’il faut ne pas le faire chier à cet instant. et la tunique qu’il porte, légèrement déchirée mais sans manches laisse entrevoir les muscles sculptés. tu sais que si tu t’en prends une, tu le regrettes.

▬ p’don messir, je m’en vèèè.. il le relâche avec une grimace de dégout et le pousse en arrière. tout ça sans décoller un centimètre de sa chaise. le tintamarre enjoué reprend de plus belles, comme si un sortilège d’oubliette avait été jeté sur tous les sorciers de la taverne pour qu’ils effacent de leurs esprits, ce tueur d’ambiance qu’est archie.

il attend toujours.

la mioche ose enfin montrer le bout de sa tignasse.

nilbog elas uocuoc, hurle-t-elle à moitié, faisant grimacer le caporal qui penche la tête à l’opposé de la tapineuse, essayant de préserver le peu d’ouïe qu’il lui reste. il lève les yeux au plafond, toujours les bras croisés, toujours avec sa tête blasée par la vie. il est actuellement blasé par l’attitude de cette gnome, comme d’habitude.
ses yeux pétillent un instant, une fraction de seconde alors qu’il l’observe s’asseoir sur la chaise. merde. c’est vrai qu’elle est potentiellement mignonne. potentiellement.
on aperçoit presque un sourire qui se dessine sur ses lèvres.  

▬ t’as cru que j’étais ton pote, vous vous entendez bien, on le sait, ça m’saoule déjà de voir ta tronche de gnome sous extasie,  vous faites presque la même taille, alors si en plus j’dois te commander à boire, il lui avait commandé un jus de citrouille au départ mais il est revenu sur sa décision, histoire de ne pas faire papa-poule avec ses lions.
il finit sa phrase en portant son verre de whisky pur feu à ses lèvres. une petite gorgée. le feu qui lui brûle le gosier. il se retient de tousser. il pose le verre, brusquement. et l’assassine du regard.

▬ t’es en retard, tronche de cake. qu’est-ce que tu foutais ? douce parole crachée au visage de chaussette sous le regard des gorgognes. la serveuse gobeline passe à nouveau à côté de la table, qui se trouve en plein milieu de la taverne, par ailleurs.
▬ oh mais elle est arrivée finalement, vous êtes mignons tous les deux. un petit couple de poche.

il a envie d’hurler mais en fait, il est tellement énervé et choqué que rien ne sort, pour une fois. il se contente de coller son échine au dossier de la chaise et de fermer les yeux, les bras toujours croisés – ils sont peut-être collés, en fait. des rougeurs apparaissent simplement au niveau des joues. l’embarras ou la colère, lancez les paris.


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Chaussette
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LIONTARI



Que tu es toute sourire, en l'entendant ainsi parler. On ne va pas cacher le fait que cela t'avait presque manqué. Tu as les lèvres délicatement pincée alors que tu l'observes et qu'il t'insulte; t'entends mais ça n'te touche pas. Au pire, s'il continue sur cette lancée, tu feras juste en sorte de trouver des chaussures à talons pour vos prochains échanges, et tu sais ô combien il sera dans l'embarras avec une telle chose. Tant pis pour lui, il l'aura chargé. Ce n'est pas comme si tu avais fait exprès d'arriver en retard; ça arrive à tout le monde se perdre, non mais.

Alors que tu te fais passer un savon que tu écoutes à peine, regardant déjà ailleurs, tu commences à réfléchir à ce que tu allais bien pouvoir commander. Surtout que tu aperçois la serveuse s'approcher. Parfait ! te disais-tu. Et bien non. Absolument. Qu'est-ce qu'elle raconte celle-là. Pourquoi il ne réagit pas alors que tes yeux grossissent à vu d’œil à l'écoute d'une telle chose. Elle n'a jamais signé pour un rencard avec Archie, sinon elle ne serait jamais venue de la vie. Alors, ça part tout seul, avec un visage qui montre que tu as envie de vomir ce que tu n'as pas encore acheté. Bon, peut-être pas quand même, mais presque.« Ecaf al essacarf ej te erocne el setid. Sdnetta suov ej ,sicuos ed sap a y.  Sruellia ? Luc ertov snad ? Egasiv ertov snad nossiob as zeluov suos ? Elgueva setê suov nilebog nu ertê'd sulp ne ? Gnas nob àl tse li's nongim ertê sap tuep en no. Nongim aç tnemmoc ? Sirpmoc lam ia'j nodrap ? Iouq ? Ehcop ed elpuoc titep nu ? » Tu regardes avec horreur Archie, levant les mains au ciel, comme si tu attendais une réaction de sa part alors que tu viens de faire un monologue, seule.

Tu t'en rends bien compte, d'ailleurs. Tu soupires en passant tes mains sur ton visage,avant de tendre la main et de boire dans le verre de ton supérieur sans aucune gêne. Reprenant ton calme, tu regardas de nouveau la gobeline comme si de rien n'était et d'ajouter. « La même chose que mon ami, du coup. Sur sa note. » Tu le regardes de nouveau, lui affichant un sourire forcé, indiquant bien que ce silence allait coûter cher. Laisser une jeune fille de vingt-et-un ans s'occuper seule de répondre à une gobeline, franchement; indigne d'un Lion. « Du coup, pour répondre à ta question, bras cassé, je me suis fait interpeller par un groupe de sexagénaire qui m'ont volé mon argent. Donc j'ai essayé de faire la manche, mais ça n'a pas marché. Heureusement que tu es là pour défendre les plus petits que toi, n'est-ce pas ? » Si tu cela, c'est pour lui faire comprendre que tu ne comptes pas débourser le moindre centimes ce soir. Le reste, c'est un petit pique face à son manque de réaction face à cela. Franchement, impardonnable. Tu iras te plaindre au près de Septima. Et puis, est-ce qu'il avait rougis ? Beurk, te persuades-tu, qu'est-ce qui pouvait se passer dans son esprit pour avoir une telle réaction. C'est comme si tu le trouvais plus mignon que de la morve d’hippogriffe.

Tu fais taper les doigts sur la table, en rythme du tintamarre, en attendant ta commande. Tu attends sa réaction, aussi. Tu veux voir comment il réagit. Et puis, tu ne vas pas te mettre à parler de tes découvertes sans qu'il ne t'ai donné un feu vert, histoire de ne pas faire de bêtises.

Anonymous
Invité



fake news, senpai
feat. chaussette

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le sourire est simple mais terrifiant. il sourit. c’est attroce. les lèvres s’étirent mais les dents n’apparaissent pas encore, il n’est pas encore au stade de la colère furieuse.
ah oui, parce qu’il est remonté. le silence. le rictus. ce sont des symptomes d’une terrible maladie.

la rage.
et c’est incurable pour archie.

il écoute les yeux fermés la mauvaislangue qui lui fait saigner les oreilles. il déteste entendre ces mots mais il sait que chaussette profane toujours des insultes dans ce dialecte. toujours. alors dans son esprit, il traduit avec ses mots à lui. il ouvre les paupières pour finalement constater l’horreur et le dégoût sur le visage de la tapineuse. les épaules se lèvent puis s’abaissent dans un soupire las.

il est tellement révulsé par les dires de la serveuse qu’il a perdue l’envie de vivre. alors il ne dit rien. il laisse chaussette se croire chez mamie et commander un whisky, après avoir allègrement voler une gorgée du breuvage du caporal.

tu ne dois pas attirer l’attention, archie. souviens-toi. rapport secret. rôle secret. et même s’il ne porte absolument pas les tapineurs dans son cœur – ou du moins ce qu’ils représentent, cette partie sombre des lions – il tolère presque tous les caprices de chaussette. il ne sait pas pourquoi. elle ne sait probablement pas pourquoi.

avec un autre lion, archidamus aurait déjà enfoncé sa baguette dans son rectum en criant accio.

ami. la veine sur son front grossit
bras cassé. il décroise finalement les bras. il assassine toujours chaussette du regard. c’est de toute manière, la manière habituelle dont il dévisage la populace.

le sous-entendu qu’il va devoir débourser de l'argent, le mensonge flagrant, l’assassinat du respect sous ses yeux vides d’émotion. les petites tapes de ces doigts ridiculement petits contre le bois. ces airs de petite fille. de petit démon. il a même l'impression qu'un vieillard se moque de lui, à la table voisine. paranoïa.

avant même le retour de la serveuse avec la commande de la petite espionne, il craque. il se lève, écrase la paume de sa main sur la table. le bruit sourd chasse le brouhaha l’espace d’un instant mais il revient comme un boomerang, il en faut plus pour déranger les ivrognes de la taverne.

▬ tu vas… il se penche vers la tapineuse, le visage inexpressif mais les yeux révolvers…voir… il lève la main doucement, celle qui venait de fesser violemment la table en bois.. comment je défend les plus … la main se rapproche.. petit que moi…et il tire la joue de chaussette. la chope est rapide, voire cruelle car il ne ménage pas sa force.

la joue élastique rebondit comme un ballon contre les phalanges du caporal.
c’est toujours ainsi. chaussette fait son rapport, manque de respect à archie et ce dernier réagit à sa façon. sauf qu’ils ne sont pas seuls là.

▬ j’te le dis encore une fois, respecte ton putain de sup… gueule-t-il avant de s’interrompre alors que la gobeline se tient debout, à la hauteur de la table et en silence, le verre de whisky commandé sur le plateau. voilà pourquoi archie n’est pas un tapineur. parce qu’il est aussi délicat qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. il se fige, la pince toujours accroché à la tapineuse, à moitié vautré sur la table puisqu'il est trop court sur patte pour la punir depuis sa chaise. le verre de whisky du caporal a failli commettre un suicide en direct, en plus de cela.

▬ ton…superami. crache-t-il avec difficulté, n’étant pas aussi doué et à l’aise pour les mensonges – les rattrapages de justesse dans ce cas - que chaussette donc, hm, parle-moi mieux, amie. continue-t-il en relâchant doucement la joue rouge et en tapotant gentiment l’endroit probablement endolori. il regarde la serveuse, qui arque un sourcil, et il sourit de manière forcée. la vision est presque cauchemardesque. et il finit par retourner s'asseoir. en silence.

elle se racle la gorge.

▬ hm, hm. donc voici votre commande et pour fêter le duel des trois baguettes, on offre des tartes donc hm. elle semble toujours un peu dépitée par la scène. voilà une tarte aux citrouilles.
elle dépose le plat sur la table et tourne les talons.


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Chaussette
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Tu fais l'innocente, là, comme ça, mais au fond, tu attends juste que la tempête se lève. Tu attends juste qu'il s'énerve un bon coup, afin de pouvoir renchérir et ainsi de suite. Tu n'as pas le droit d'aller trop loin directement, de dépasser certaines limites; et tu le sais très bien. Alors tu fais la sainte, même si tes mots sont clairement du poison, ou du gaz que l'on mettrait devant des flammes. Tu veux voir s'il va craquer devant toutes ces personnes, ou s'il arrivera à se retenir. Pour toi, ce serait la deuxième option; tu es presque gentille avec lui aujourd'hui. Sauf que non. Il y a sa main qui claque contre le bras, qui te fait sursauter. Il y a même ce silence qui ne présage rien de bon, mais qui disparait quasiment aussitôt.

Tu as le réflexe de reculer lorsqu'il se penche. Il ne t'attendra pas si tu es au fond de ta chaise, il devra te contourner et tu pourras partir en courant avant qu'il ne t'attrape, ou demander à l'aide. Tu l'entends bien parler, avec sa voix qui se veut être sérieuse, et sa main qui s'approche de ton visage. C'est le moment si tu veux partir, mais non. La douleur est instantanée et intense. Ta joue brûle et tu te pousses un petit cri que tu essaies de retenir alors que ta peau fait de la jelly belly. Tu es là à couiner, mais pas non plus à le supplier d'arrêter. Plutôt t'étouffer dans ta bave que de le supplier. Jamais de la vie. Ô non, ô grand jamais.

De plus, il est probablement trop occupé à hurler pour t'entendre, déjà qu'il n'a pas vu la serveuse revenir. Tu attends la fin de sa phrase, prête à rebondir en cas de mauvais dires de sa part. Tu as hâte de voir comment il peut s'en sortir, et sa réponse est bien plus belle que ce que tu aurais pu espérer. Tu as même envie d'exploser de rire. Ton super ami. Retiens toi Chaussette. Tu as les épaules qui tremblent toutes seules, tellement tu te retiens. Tu sens même des larmes de rire arriver. Fais un effort, tiens le coup. Parle moi mieux, ami. On dirait qu'il parle à son chien là, comme ça. Parle moi mieux, chien. Parle moi mieux, chaussette.
Vraiment trop drôle.

Ta joue se retrouve enfin libérée et tu te permets de la frotter sans ménagement, comme si tu te devais de la nettoyer des microbes d'Archie, ce qui fera partir la douleur et la sensation de qui l'habite désormais. Heureusement, tu vas pouvoir boire un peu pour oublier ça, et même manger visiblement. Une tarte aux citrouilles, génial ! En plus, le physique de celle-ci te permet de rajouter une couche à propos de ton super ami. « C'était pas obligé son portrait sur la tarte, vous savez. » Tu ne sais pas si tu es heureuse ou non quand la serveuse te juge du regard avant de repartir sans rien dire. Elle n'a pas du aider le mauvaiselangue, un peu comme Archie.

Tu lui tires un peu langue, tout en frottant ta joue, n'avouant pas à voix haute que malgré sa taille, il a bel et bien de la force, et que tu meurs d'envie de lui arracher les cheveux pour ce qu'il vient de te faire. A la place, tu préfères te moquer un peu de lui, même si ta voix est un peu plus agacée que ce que tu voudrais. « Alors comme ça mon super ami est un horrible veracrass ? C'est noté, je retiendrai pour les prochains rendez-vous en tant que couple de poche. » Visiblement, tu n'as pas totalement compris quand il t'a demandé de le respecter un peu plus. Après, c'est de sa faute pour ainsi s'offrir en spectacle devant toi, tu ne vas pas dire non quand même; tu es Chaussette !

Tu rapproches de nouveau ta chaise près de la table, prenant ensuite ton verre en main pour en boire une bonne gorgée, te brûlant au passage la gorge, et te faisant grimacer. Tu es toujours un peu une enfant, au fond. Une enfant qui ne peut pas s'empêcher de se moquer, de tirer la langue, de jouer dans le sable et chercher des embrouilles. « Tu sais, si tu voulais un rencart, il fallait pas te plaindre auprès de la gobline. On a presque l'impression que tu n'as pas d'amis, alors que tu l'as dit toi même, je suis là ! » Tu lèves les bras en l'air, le verre toujours à la main, le visage clairement moqueur. Tu profites d'être dans un lieu publique pour voir jusqu'où tu peux pousser tout cela, jusqu'à quel moment il finira par te remettre une bonne fois pour toute à ta place, et que tu sois obligée d'aller pleurer devant Septima pour lui dire qu'Archie te déteste et que tu ne veux plus jamais travailler avec lui, mais uniquement avec elle. Faussement, bien sûr.

Anonymous
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il détourne la tête, la moue boudeuse et inexpressive à la fois – si c’est possible, c’est archipossible, même. parce que chaussette se fout clairement de sa tronche, de sa répartie quasi-nulle et de cet art qu’il possède, celui de faire rire à son insu.
c'était pas obligé son portrait sur la tarte, vous savez.
il croise à nouveau les bras et les jambes – cette fois-ci – pour jeter un coup d’œil à la tarte déposée sur la table. elle est disproportionnée, craquelée et des choses suspectes essayent de s’échapper des bords. archie jurerai qu’il vient de voir la pâte bouger légèrement.

merci, chaussette. c’est un plaisir de collaborer avec toi. je suis très fier d’être ton supérieur et d’avoir cette magnifique conversation. j’espère que ce moment sera éternel.
c’est tout ce que tu ne penses absolument pas.

il n’a qu’une envie, c’est de soulever chaussette, de la positionner sur ses petites – mais musclées - cuisses et de lui donner la fessée. et pas celle agréable dont valkyrie semble raffoler pour une obscure raison, celle qu’un parent exigeant afflige à une enfant bornée.
et stupide.

il se retient, étant dans un lieu publique. en réalité, il se serait lâcher depuis longtemps, audience ou pas – il aime bien se donner en spectacle, montrer qu’il est le plus fort – mais là, les circonstances de sa mission font qu’il ne peut pas et c’est terrible.
terrible car chaussette le pousse à bout et il le sait très bien. archie commence à la connaître. c’est un diablotin déguisé en licorne. la pire espèce. un serpent transformé en mouton pour mieux répandre son venin. après tout, c’est une tapineuse qui est fière de ce qu’elle fait. archie sait à quel point elle est tordue, la fillette.
il a déjà suffisamment craqué comme ça et attiré l’attention.

il roule des épaules, alors que chaussette, enjouée comme jamais, continue son petit monologue insupportable. elle boit une gorgée. elle tire la langue. elle bouge les mains de manière incompréhensible alors qu’archie essaye de suivre, sincèrement.
il boit à son tour, mais il ne tousse pas contrairement au lutin d’en face. et une petite lumière s’illumine au coin de son œil en souriant légèrement. hé ouais, petite. archidamus ne manque jamais une occasion de gonfler son égo à côté de la petite crotte.

▬ ça y est, t’as finis, on peut passer aux choses sérieuses, microbe ? le rapport, sous-entendu. la patience d’archie n’est pas illimitée et il a les mains liées dans ce genre d’endroit. tout ce qu’il peut faire, c’est encaisser et se venger, mais après. enfin s'il résiste. et c'est probable que non.

▬ maintenant, il porte à nouveau le whisky pur feu à ses lèvres, fais ce pourquoi tu es là et pourquoi je souffre à écouter tes conneries depuis déjà trop longtemps, c’est triste de se dire que cela fait seulement une dizaine de minutes qu’ils se parlent, et vite. le léger fracas de verre lorsqu’il pose son whisky met un point final à sa phrase, ou plutôt son ordre. ou à sa menace.

la tarte fait office de ligne de démarcation entre eux, archie se penche, courbe son échine et rapproche son visage de celui de la gamine. l’incitant à faire de même. il s’accoude à la table et pose son poing dans sa propre joue cette fois, attendant le fameux rapport.
concentré et blasé à la fois, il feint une sorte de lassitude, qui engagerait même chaussette à se mettre à table – ils étaient au bon endroit, au final.

au moment où elle ouvre la bouche. que ce soit pour le rapport ou une énième insulte à son rencontre, archie passe en mode sorcier-ninja et utilise ses réflexes de combattant pour faire la seule chose possible à ce moment.

il passe rapidement sa paluche dans la nuque de chaussette, rapprochant dangereusement leurs visages, leurs nez se frôlent (ça soulèverait presque le cœur de la serveuse qui passe par là à ce moment et qui commence à se conforter dans l’idée qu’ils sont un couple) et en l’espace d’une seconde, il enfonce la face innocente du lutin maléfique dans la tarte. heureusement qu’elle est gratuite, cette tarte.  

▬ pardon, tu allais dire ?



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LIONTARI



Il n'y a pas assez de temps en une journée pour prêter attention à cette tarte. Ton but, ce n'est pas d'emmerder celle-ci, mais de faire hurler Archidamus. Plus tu y penses, et plus tu te dis qu'il n'a pas été gâté sur son nom, et que tu pourrais le nommer avec plaisir Dada, ou même Dadamus, ou encore Archidada. C'est à garder en tête; tu en persuadée qu'aucun autre ne lui a fait cela avant toi. Parfait. Tu veux le surprendre après tout; lui montrer qui est le pire enfant entre vous deux. Honnêtement, le combat est très serré.

Mais là, Archie a l'air plus calme que d'habitude. Il te laisse dire tes bêtises, bouger tes bras dans tous les sens, lui tirer la langue, te moquer. Peut-être que tu l'as déjà épuisé pour la soirée, ou alors qu'il a perdu tout intérêt à te reprendre et te remettre à ta place, et dans un sens cela te briserait presque le cœur d'avoir réussi cet exploit en si peu de temps. Franchement, tu pensais qu'il tiendrait encore un an ou deux.

Néanmoins, tes craintes disparaissent bien vite. Tu sens dans sa façon de parler qu'il se retient, alors ton sourire s'agrandit encore plus. Si tu étais lui, tu aurais sûrement déjà perdu patience. Heureusement, ce n'est pas le cas.

Alors qu'il se penche pour de choses, sérieuses, tu fais de même, déjà prête à raconter de croustillants ragots sortis de nuls part, comme tu as l'habitude de le faire. Tu en as les yeux qui pétillent, c'est sûr. Tu as les lèvres qui s'entre ouvrent que déjà, tu sens la pression d'une main dernière ta nuque, et tu retrouves attirée vers Archie alors que tes yeux s'écarquillent, que ton cœur loupe un battement et que ton esprit n'ose pas croire ce qu'il est en train de faire.

Pour cause, ce n'est clairement pas cela.

Un instant, tu sentais son souffle contre ton visage, et l'autre, tu sentais les citrouilles. Et tu avais mal. Mal au visage, au crâne. Au nez.

Et tu hurles.

Tu hurles alors que tu relèves la tête de cette chose immonde, le verre toujours à la main, et que tu le regardes, les yeux remplis de colère. « Edrem ed drannoc elas ecar at reuqin et siav ej ! » Et là, c'est le dérapage d'intelligence. Au lieu de lui balancer le contenu de ton verre au visage comme n'importe qui l'aurait fait, tu te le jettes à la face pour tenter de nettoyer ce carnage, ferment tes yeux pour ne pas te les brûler. Ce n'est pas très convaincant franchement.

Tu jettes le verre par terre sans même te rendre compte si autour de vous, certaines personnes vous observent. Et tu tends la main. Tu tends la main vers lui juste après avoir essuyé tes yeux avec ton avant bras. « Ta veste. Ton t-shirt. Je m'en contre fou; soit tu mfiles un truc soit tes cheveux deviennent une serpillière, elas à cas edrem ! »

Il t'a mis la rage, Archidamus. Le troll trollé, ce n'est pas accepté. Et s'il osait refuser ça, Septima allait en entendre parler. Ce soir même. T'étais prête à faire un marathon dans toute l'enclave pour atteindre les lions, quitte à te faire voir par tout le monde si Archie ne réagissait pas.

« Luc nom rueirépus. »

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feat. chaussette

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la fierté se lit clairement sur le visage d’archie, au moment où ses fesses retournent se poser sur la chaise, alors que chaussette se noie dans la tarte aux citrouilles.
un enfant, un terrible. il se mord la lèvre inférieure pour ne pas rompre sa face inexpressive et se mettre à sourire, voire à rire. mais il n’arrive pas à retenir un petit ricanement de hyène.
le rapport, il peut pratiquement faire une croix dessus. ou alors c’est quasi certain qu’il aura des bobards. mais c’était impossible pour lui de ne pas se venger. c’est archie, il voit une importunité de troller la petite crotte à son tour, il l’a saisie plus vite que chaussette se jette du whisky en pleine face…

quoi ?
elle vient. de se jeter. le contenu. de son verre. en pleine face.

désappointé, les phalanges du caporal s’écrasent sur son front, ne voulant pas affronter la vérité en face. la vérité que ce petit lutin rose, trempé de whisky pur feu et de tarte à la citrouille, est l’atout principal des lions. il ferme les yeux. non, il ne l’admettra jamais.
pour être honnête, à cet instant, personne ne pourrait penser qu’archie, qui vient de planter son amie dans une tarte, est responsable de la vie de beaucoup de sorciers de l’enclave.

égalité, la balle est au centre.

mauvaiselangue, encore une fois. très certainement une insulte alors qu’elle hurle à tout va, et grogne depuis plusieurs secondes maintenant, attirant cette fois tous les regards sur eux. archie essaye de toujours cacher son malaise face à la stupidité de la tapineuse, mais ce n’est pas facile, là. les phalanges glissent du front aux pupilles puis sur le nez et enfin sur les lèvres. tout un tas d’émotions passent par le caporal, mais surtout de la consternation. il remue la tête de droite à gauche en fusillant la petite du regard. il y a limite, un peu de pitié dans ses yeux assassins. mais qu’est-ce qu’on va faire de toi, ma petite.

et puis la menace à peine déguisée en demande, ponctuée d'une énième insulte en mauvaiselangue.
le sourcil s’arque immédiatement. la serveuse gobeline prend son plateau contre son cœur et semble rougir. les ivrognes sont maintenant passionnés par cet épisode des feu de l’amour improvisé.

▬ ah ouais, carrément mon t-shirt ? dit-il, faussement outré, en tirant le tissu de façon exagéré pour laisser apparaître une parcelle de peau. il s’amuse tellement. c'est seulement avec chaussette qu'il se passe ce genre de choses - bon là, c'est vraiment une première. pour quelqu’un qui était si offusqué qu’on nous prenne pour un couple, tu vas vite en besogne.

que. se. passe-t-il. dans. cette. taverne.

il s’approche doucement de chaussette, l’œil qui pétille d’une malice nouvelle. à chaque pas qui réduit la distance des deux gnomes, on entendrait presque le battant des spectateurs de la taverne.

délicatement, il soulève le tissu blanc, légèrement déchiré – les liontaris ne sont pas spécialement à la mode – sans quitter la tapineuse du regard. il sait qu’il a capté son attention plus tôt, juste avant la tarte, de la même manière. aurait-il trouvé une petite faille dans ce petit monstre ?

toujours plus haut. les hanches sont dévoilées, à présent.
le couinement de la serveuse est sans équivoque.

sa baguette est dévoilée, à sa taille.

la maturité est absente.

à la dernière seconde, alors que les abdominaux sont de sortie, il laisse retomber son vêtement - et l'atmosphère ultra pesante - et lui présente une vieille serviette de table, presque aussi horrible que feu la tarte, prise sur la table d’à côté avec la main qui n'aidait pas à cette mascarade. (il y avait des serviettes p a r t o u t sur presque toutes les tables, sauf la leur, évidemment. et c'était plus agréé qu’un t-shirt pour nettoyer sa face de citrouille)

▬ t’as cru que j'étais ton prince charmant exhibitionniste ou quoi ? attends, bouge pas. et il commence à aplatir la serviette déjà fortement tâchée par on-ne-sait-quoi sur la peau maculée de citrouille et de whisky. il insiste bien, en écrasant le tissu sur son épiderme. il lui grippe un bras pour être certain qu'elle ne bouge pas. franchement, c'est un enchaînement, là. il finit par le nez. en lui chopant fermement le bout.

un bébé qui se fait moucher, littéralement.

ils sont passés de 50 shade of grey à super nanny en trois secondes.

▬ tu pourras pas dire que j'te viens pas en aide, là.
merci archie, merci, c'est vraiment sympa.

il tourne les talons, brisant les espoirs de beaucoup. mais en rassurant certains parce que le délire va loin.
bon maintenant, finis d'enlever les bouts de tarte que t'as dans les cheveux si ça te chante mais assis, conclut-il en se retournant d’un coup, pointant du doigt la chaise de la lionne. et fais ton job, ce pourquoi on est là, s'il te plait. c'est sous-entendu. il aurait probablement dû le sur-entendre parce que plus rien ne va, là.

le rapport est mort. tout est mort dans cette taverne.

la logique, surtout.




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Chaussette
Chaussette
LIONTARI



Un, deux, trois; reste calme Chaussette. Respire, Chaussette. Détend toi, Chaussette. Ne lui casse pas les dents sur cette table en bois, ça ne passera sûrement pas bien auprès de Septima. Dommage, d'ailleurs, sinon tu aurais pris un plaisir fou pour le faire. Tu lui aurais même planté des échardes dans ses doigts de pieds. Pas des grosses, ô non, des petites perfides qu'on ne voit pas et qu'on arrive pas à enlever. Des petites échardes avec ton visage gravé dessus pour bien lui pourrir la vie à ce petit nain de jardin.

De toute façon tu n'as pas le temps pour préparer une riposte supplémentaire, une des plus dignes des plus grandes stratégies. Il est plus vif à réagir lorsque cela concerne ses vêtements — d'ailleurs tu es on ne peut plus heureuse d'être infiltrée chez Aquila quand tu vois les loques qu'il porte — ou sa petite personne, que quand on parle de vous en couple. Bon, son regard de vitesse revient quand même à ta tête dans la tarte, mais c'est un mauvais souvenirs que tu comptes très vite oublier une fois que tu te seras vengée en beauté.

Mais qu'est-ce qu'il fait là avec son t-shirt, ce nabot ? Est-ce qu'il s'amuse ? Est-ce que tu entends bien ce qu'il dit ? Tu as l'estomac qui se retourne d'un coup, là; il fait même triple looping avant de revenir à sa place. Tu es sur la défensive quand il se lève pour se rapprocher, prête à reculer au moindre danger, ou à attaquer si le besoin est. Tu te demandes ce qu'il prépare, pourquoi il a autant l'air de prendre son pieds et ... oh mon dieu est-ce qu'il est bel et bien en train de faire une sorte de strip-tease devant toute la taverne ? Même plus, de te faire un strip-tease ?
Quand Septima entendre ça, mama mia.

Aucun smiley du forum ne pourrait d'écrire ton visage, si ce n'est le shook. Parce que franchement, il manquerait plus que tu t'assois et tu te demanderais pas s'il monterait sur tes jolies gambettes pour se dépoiler alors que tu veux juste t'essuyer la gueule de cette tarte aux citrouilles de merde.

Ok. Tu profites peut-être un peu de la vue, mais bon, tu es à la bonne hauteur aussi, tu n'y peux rien. Dis toi que les autres doivent se baisser pour voir ça. Sens toi VIP un peu, non ? Au lieu de faire croire qu'une fois propre tu vas lui cracher au visage. Garde tes mains pour toi aussi, parce que sinon tu vas en profiter pour l'étrangler.

Et hop te voilà avec une serviette sur lez nez alors que tu avais droit à un petit one man show, tranquille pépère dans une taverne. Purée les goblins savent ce qu'est une serviette ? Si tu l'avais su avant, ça t'aurait évité cette situation bien gênante, parce que pas moyen qu'il s'est pas rendu compte que tu as reluqué un peu. C'est la honte, purée; pourvu que Septime ne l'apprenne jamais sinon tu iras te vendre à Aquila pour mourir dans un cachot.

Et vas-y qu'il t'arrache le visage avec cette serviette, sûrement plus douce que son haut. On dirait une maman avec son enfant, tu es sur les fesses là. Un peu comme tous les spectateurs qui ne semblent rien comprendre à votre relation, ni même à vos actions bon sang. « Merci maman. » C'est sorti tout seul avec un petit ton cynique alors que t'as juste envie d'exploser de rire et de mourir de honte à la fois. Fais pas la meuf quand il s'éloigne, ne fais surtout pas genre oui c'est ça éloigne toi où je te fracasse parce que ce n'est pas le cas.

Tu es encore sous le choque, pauvre enfant.
Sous le shook même.

Tu lui obéis en t'asseyant, passant une main dans tes cheveux pour essayer d'enlever ses horreurs qui puent, et en plus de ça tu vois même une sorte d'insecte avec et ça te retourne le cœur une nouvelle fois. « Ton clone dans la tarte, purée. » Parce que non, ça ne t'a pas suffit. Tu ne vas pas le laisser tranquille alors qu'il a brisé une tarte avec ton visage d'ange franchement. Et vas-y que tu sur renchéries tout en nettoyant ça du mieux que tu peux, la moue dégoûtée. « Je sais pas ce que Septima te trouve, si elle veut du plat j'en ai aussi. » Mais qu'est-ce que tu dis, Chaussette ? Ah oui, tu fais référence aux rumeurs que toi et Balthazar vous vous êtes amusés à lancer à propos d'eux. Enfin, celles qui t'a dit, et que tu t'amuses de temps en temps à sortir par ici et par là. « Même Effie et Isadora c'est plus mignon que ça. » Ô mon dieu, un autre insecte dans tes cheveux ? Tu lui lances du coup de sa table, clairement plus concernée par ta situation capillaire que par un rapport que tu es bien décidé à ne jamais lui rendre.

Pourquoi cette soirée se déroule t-elle ainsi; tu perds ton temps. Tu devrais juste te lever et partir, sans dire au revoir, en courant. Et tu diras le double la prochaine fois. Ou peut-être pas.

La situation n'a qu'à pas être si agréablement détestable.

Anonymous
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♫♫♫♫




merci, maman.

non vraiment, si un phrase doit résumer ce début de soirée, c’est bien celle-ci. parce qu’elle est aussi étrange que dérangeante. un peu comme leur relation et définitivement comme cette situation.

septima lui en est témoin, il arrivera à extirper le rapport de ces lèvres perfides de tapineuse. qu’elle soit morte ou vive. même si n’étant pas nécromancien – et n’y croyant d’ailleurs pas réellement – ça s’annonce plus difficile.

la remarque sur sa ressemblance avec la tarte, il l’évite. tel un gymnaste aguerri, il ploie l'échine est passe en dessous. il ne mord pas à l’hameçon. archie s’est vengé, il est fier de lui et souhaite reprendre son rôle de caporal,  en laissant derrière celui de la nourrice. satisfait au fond d'avoir inversé les rôles et que ce soit les nerfs de la tapineuse qui soient mis à rude épreuve, cette fois-ci. ce n'était pas gagné, en début de meeting.

elle est de nouveau assise, il en serait presque surpris, qu’elle ait obéit à son ordre aussi docilement. il reste debout à côté de la table en écoutant malgré lui les dires de la lionne déguisée en aigle.

il est plus ou moins au courant des rumeurs dans l’antre. c’est son rôle de pratiquement tout savoir sur ces lions. en réalité, septima et lui s’en amusent lorsqu’ils sont dans la tente de cette dernière, complotant contre l’enclave mais ne manquant pas de ragoter comme ils respirent, autour d’un verre de vin. ils en joue même, de cette rumeur les concernant.  

▬ septima et moi sommes très heureux en ménage, c'est sympa de t’en inquiéter, souligne-t-il avec un petit sourire. il pense surtout à leur amitié soudée mais libre à chaussette d'interpréter à sa sauce, évidemment. c'est le but recherché par le caporal. installer le doute dans son esprit.

le sourcil se lève lorsque les noms de deux aigles sortent de la bouche du lutin rose. mais un air sérieux, réellement sérieux, se glisse sur son visage. le fait qu’elle puisse parler aussi librement d’une lionne puis d’une aigle ne fait qu’écho à cette situation, à ce double jeu qu’elle joue constamment. et ça l’énerve archie. ça l’énervera toujours. il déteste se souvenir qu’elle n’est pas une lionne aux yeux des autres. il ne sait que trop bien que ce rôle est un poison pour quiconque le porte. et même si chaussette semble apprécier, voire vénérer celle qu’elle est, archie sait pertinemment qu’un jour, elle le regrettera. il connait déjà quelqu’un dans cette situation. il a regardé finn faire ses rapports, être un bon petit soldat pour ensuite devenir la bête noire de l’enclave. traître aux yeux de septima et des aigles.

▬ tu devrais faire plus attention à-

mais il n’a pas le temps d’être sérieux. pas avec chaussette. il allait lui sortir un speech sur la loyauté, sur les précautions qu’elle devait prendre en étant ce qu’elle est.

mais il ne peut pas.

parce qu’il doit esquiver un insecte, de justesse, en s’écartant rapidement de la trajectoire. sa cage thoracique se soulève péniblement, dans un soupire et un mouvement de caboche consterné, encore une fois. bon en réalité, c’était de bonne guerre, pensait-il puisqu’il venait de lui mettre la tête dans une tarte. il observe quelques secondes le ver s’écraser au sol, tournant le talon et suivant comme au ralenti le chemin de l'insecte. sans se retourner complètement vers chaussette, il se tord simplement la nuque pour regarder sa future victime.

▬ tu sais que j'vais aller ramasser ce veracrass - ou quoi que ce foutu truc soit - et t'le faire bouffer, n’est-ce pas ? il te reste quelques secondes – ou minutes à vivre, sous entendu. ses yeux pétillent à nouveau par une détermination à toute épreuve. bien que très menaçant, il ne bouge pas encore, laissant à chaussette le soin de décider de son sort. va-t-elle affronter le diablotin en chef ou fuir, tel un cafard en danger ?

au final, les deux passent plutôt inaperçu dans la taverne. entre les ivrognes qui cherchent des embrouilles, des sorciers qui beuglent à tout va. personne, mais alors personne, ne peut deviner qu’ils sont, normalement, au cœur d’une obscure affaire d’espionnage mêlant trahison et complot.

c’est le subterfuge parfait.

si on oublie le fait que ce n’est absolument pas un plan pour se fondre dans la masse mais leur comportement naturel l'un envers l'autre.

il ramasse rapidement le ver et alors que le glas a sonné pour chaussette et qu'archie entame les quelques pas qui les sépare, elle et un repas très riche en fibre, la serveuse débarque s'interposant sans le savoir entre eux.

▬ deuxième tarte surprise ! bonne appétit ! s'écrie-t-elle en posant son plateau sous les yeux du lutin rose, désormais armé. le sourire difficilement dissimulé et l'air diaboliquement satisfaite de la gobelin est explicite. elle adore ce petit couple de poche. et elle rééquilibre les chances. peut-être qu'elle s'ennuie et que les deux sont une source de divertissement qu'elle ne peut pas ignorer.
vu le regard de braise - et le clin d'oeil - qu'elle envoie à archie avant de s'écarter, c'est très clair que la politique de tarte offerte par la maison est une excuse pour qu'il finisse par faire tomber sa chemise.
l'espoir fait vivre.

archie est révulsé et momentanément paralysé. coupé en plein élan, il reste, ver en main, face à chaussette, grimaçant.

un rapport sur les aigles ? mais quel rapport ?


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LIONTARI



Tu sais déjà que tu ne diras rien de ton rapport. Pas un mot. Pas un seul. Il peut se le mettre là où tu penses, et de manière bien brutale si possible. Septima te pardonneras, ou au pire, tu auras droit à un magnifique tête à tête avec la reine de ton cœur. C'est tellement plus agréable de faire tes rapports à cette femme, plutôt qu'à ce truc répugnant qui te fait un peu trop souvent face et qui te tient tête — non, tu ne confonds pas les rôles.

En parlant de Septima, il vient d'approuver la rumeur, et c'est un nouveau haut le cœur qui se passe dans ton estomac et qui arrive sur ton visage. Encore un peu et tu lui vomirais presque au visage. L'insecte que tu lui envoies, il le mérite. C'est soit ça, soit un geyser de liquide gastrique. De plus, tu n'as clairement pas envie d'entendre le discours d'un papa poule qui te dit de faire attention à toi, parce que patati, patata, c'est un travail dangereux, tu ne devrais pas en être aussi fière, c'est une honte pour les Lions, et si, et ça, et tu t'en fiches et puis voilà.

Alors, lorsqu'il t'annonce que tu vas manger ton propre projectile, tout ce que tu trouves à faire, c'est de faire le plus angélique des sourires, et y ajouter un petit signe de main aguicheur.

Bref, tu cherches la merde.

Tu rajoutes même un petit clin d’œil rapide, au lieu de prendre tes jambes à ton cou et courir le plus vite possible. On en est pas encore au baiser volant, mais d'ici là il n'y a clairement qu'un pas. Un peu comme la distance qu'il reste entre vous lorsque ta gobeline préférée revient avec une tarte aux citrouilles.

Le temps se fige dès que le plat est annoncé.

Et elle le pose juste devant toi.

Et si tu crois que c'est fini
Jamais
C'est juste une pause, un répit
Après les dangers


Avec le plus grand des sourires du monde, et la réactivité de Archidamus, tu ne perds pas de temps pour atteindre la tarte la plus infecte (si ce n'est insecte) du monde et, tout en sautant sur tes pieds, lui balancer de tes mains. « C'est la maison qui offre, retrouvailles en famille avec ces veracrass ! » Tu ne fais pas trop la maline quand même. Dès que tes mains sont libres, tu t'armes de la chaise sur laquelle tu étais assise, la mettant en rempart entre toi et Archie, ne voulant pas fuir avant d'avoir sa réaction. « La citrouille te va si bien, gamin. » Et ton sourire ne te lâche pas, tu en aurais presque mal aux joues à force.

Mais c'est de bonne guerre. Une très bonne guerre.

Tu es persuadée que sans toi, il s’ennuierait. Au fond, il doit t'adorer; tu le sais. Regarde, il t'a même montré sa baguette, et ses abdominaux. Tu ne serais pas choqué si d'ici deux semaines tu venais à avoir une déclaration hypster du nain, même si la simple idée est encore plus répugnante que son visage.

Tu ricanes, mais pas le même genre de rire animal qu'Archie a pu faire plus tôt. Ô non. C'est un rire doux, léger, presque bien trop innocent pour qu'il t'aille si parfaitement « Sap tid et aç ,siort à nalp nu ? Tnemehcnarf ,enilebog ettec ressarbme'd stgiod xued à sius ej. »

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♫♫♫♫




sans vraiment réaliser ce qu’il vient de se passer, ses doigts passent très lentement sur ses sourcils, ses yeux – s'écarquillant légèrement les paupières – et se paralysent sur les pommettes. puis il regarde ses phalanges, les plaçant sous ses pupilles. le respecté archidamus. le second en charge des liontaris. vient de se faire entarté.

mais il s’octroie le droit le faire, lui. après tout, il est toujours comme cela avec ses subordonnés. car oui, chaussette est sous ses ordres. c’est ce qui est impensable et qui rend leur couverture parfaite dans la taverne. on ne peut pas légitimement penser qu’un soldat – car les liontaris sont des soldats avant d’être des sorciers – se comporterait ainsi avec son supérieur.

il essaye de retirer la crème à la citrouille du mieux qu’il peut pendant que chaussette le provoque une nouvelle fois, brandissant sa chaise comme d’un bouclier pour se protéger du lion. il soulève même son – maintenant très célèbre – t-shirt pour chasser les bouts de tarte de son front, de son nez, tout ce que par quoi chaussette est déjà passé. et tout comme elle, il lui reste des bouts dans les cheveux et même sur le pantalon.

ce qu’il ressent est indescriptible. il ne peut même pas expliquer son état à cet instant. extrêmement énervé, c’est certain. alors qu’il s’apprête à répliquer à la mauvaiselangue, dans son dialecte fleuris à lui, un frisson lui parcoure l’échine.

en fait, plus qu’un frisson, c’est en réalité un veracrasse, du peuple de la tarte, se retrouvant naufragé sur la peau porcelaine du caporal. la paranoïa le prend aux tripes quand il a l’impression que toute la famille de l’insecte se promène sur sa colonne vertébrale. alors il se secoue. il secoue sa chemise. rien à faire.

▬ putain de merde de veracrass de m… il continue de pester dans sa barbe inexistante, sa voix s’étouffe légèrement lorsque le col de son habit lui bloque les lèvres, car oui, il décide d’ôter son haut, entièrement, blasé par ce qu’il lui arrive. il ne peut pas se venger sur chaussette mais lorsqu’il piétine son pauvre vêtement avec son talon, c’est une manière d’exprimer ce qu’il aimerait lui faire. il tape, encore et encore. décollant quelques mèches de sa tignasse qui viennent se poser sur son regard, par la même occasion. ce qu’il en transpirerait presque, de cette soudaine activité physique intense.

les muscles sont exposés à la vue de tous, au grand bonheur de la serveuse gobeline. elle se fait littéralement un film au ralenti sur le caporal, les yeux en cœur.
d’ailleurs c’est avec une grande vélocité qu’elle se jette sur le vêtement piétiné au sol et le vole discrètement pendant que le caporal se tourne dans tous les sens pour s’assurer de n’avoir aucune bestiole sur lui.

archie s’en tape d’être torse nu – s’il n’est pas fier de sa taille, son corps sculpté est une autre histoire, il n’hésite pas à l’exposer – les heures de musculations par jour se doivent d’être rentabilisées. il ne pensait pas se retrouver dans cet état pour un simple rapport, néanmoins. enfin, avec chaussette, l’issue des rencontres secrètes n’est jamais certaine. la preuve.

▬ franchement, notre amie en commun sera déçu, ma pauvre. dit-il en repositionnant une mèche derrière son oreille. il s’avance. t'étais notre amie mais tu te confies plus, c’est triste. sous-entendu, tu ne fais pas ton rapport, t’es out. archie peut paraître faible aux caprices de chaussette, il n’en reste pas moins le second des liontaris. il connait chaussette. il sait qu'elle est bien plus fidèle à septima qu'à lui.
mais il commence à connaître plusieurs de ses failles, à la petite.

balayant la chaise d’un geste ferme, il s’avance vers chaussette, l’obligeant à reculer. il avance, tel un prédateur piégeant sa proie. le regard est intense. les gouttes de sueurs coulent le long de son corps d’éphèbe.

▬ tu devrais vraiment me dire ce que tu as sur le cœur, lui murmure-t-il, presque sensuellement, se penchant pour, une fois encore, réduire la distance entre leurs visages. il ne lâche pas chaussette du regard, battant des cils délicatement.
▬ mais bon, j’ai compris, c’est pas grave, il se recule d’un coup, brisant la tension et soulevant ses épaules. après quelques pas, observant que sa chemise a disparue (évidemment) il se retourne vers la lionne déguisée en aigle. il est tenace, très tenace. soit chaussette parle, soit il ne sortira pas seul avec des vêtements en moins.

il sort sa baguette et vise chaussette. plus précisément, la jupe de la demoiselle.

c'est surtout un enfant tenace. un enfant détestable, surtout avec le lutin rose.

▬ cracbadaboum.


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'Duel entre sorciers' :
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Tu as magnifiquement bien réussi ton coup, Chaussette. Tu as souillé le visage, et corps, de ce pauvre Archie qui ne désirait probablement pas autant d'attention. Surtout venant de ta part. Tu as même le droit de revoir un bout de sa peau nue. Cela va devenir une habitude, à force, et tu y prendrais presque goût. Le pauvre se met même à se secouer tel un sac à puces avant de se déshabiller comme si de rien n'était et d’écraser son t-shirt. Cette histoire là, Septima en entendra parler. Pas une, ni deux, mais plusieurs fois. Tu éviteras, par contre, de lui raconter que cette affreuse gobline est une petite voleuse; parce que c'est drôle et gênant à la fois, mais surtout, surtout gênant.

Surtout que tu risques de donner des détails concernant le torse d'Archie et ses formes, ce qui ne serait pas bon signe. Surtout si Septima et lui sont dans une relation intime. Cette situation te semble soudainement encore plus dangereuse que ton rôle de taupe chez les aigles. Et d'ailleurs, il en parle, de votre amie en commun. Cela te jette un froid, quelques instants, mais pas trop longtemps non plus. Tu as les joues qui sont un peu chaudes. Tu vas dire que c'est la faute de l'alcool que tu t'es renversée sur le visage, mais c'est peut-être juste la vision qui s'offre à toi.
Malheur.

Tu es à deux doigts de lui demander d'oublier cette histoire, de lui faire un rapport, et de disparaître. Deux doigts, juste pour ne pas énerver Septima. Mais il se rapproche, le bougre. Tu dis adieu à ta chaise alors que ces muscles sont de plus en plus près, car avouons-le, ton regard semble plus intrigué par ceux-ci que son visage.

Pourquoi est-il si proche, d'abord ? Cela ne faisait absolument pas parti du contrat. Tu devrais demander une zone de sécurité entre vous deux. Mais non, à la place, il te fait des sortes d'avances malsaines qui te font crisper des dents. De plus, tu ne peux même pas reculer, car tu devrais toucher ce torse, à tes plus grands regrets. De toute façon, le voilà déjà qu'il s'éloigne et ...

Cracbadaboum.

Ton visage est tout pâle, sur le coup. Tu oses à peine baisser les yeux. Tu attends juste, mais rien, pas de courant d'air soudain. Enfin, tu te permets de regarder, et ô joie lorsque tu remarques que son sort ne t'a pas touché. Archie, tu ne vas pas le louper. Il veut jouer ? Tu vas jouer.

Tu te rapproches de lui rapidement, l'attrapant par la nuque pour forcer vos regards à se rencontrer. Dans d'autres situations, tu lui aurais fourré le nez avec ta baguette, mais pas là. Tu as une main contre son cou, et l'autre passe doucement sur sa joue, comme pour nettoyer le carnage de cette tarte. « Tu as raison, Archie. » Tu imites un sourire presque désolé, cligne des yeux deux trois fois. Même ta voix semble plus douce alors que tu lui parles désormais sur le ton de la confidence, le visage assez proche du sien. « Je devrais vraiment t'en parler, je pense. » Tu frottes doucement sa joue, détestant déjà cette horrible impression que tes doigts vont se coller entre eux. « On devrait en parler. De nous. » Tu fais glisser cette même paluche derrière son cou, pour coller vos fronts ensemble, le visage désormais gêné.  « On ne peut plus continuer à être amis, tu sais, avec toute cette tension ... il faudrait que ... » Tu le fais exprès, d'essayer de rapprocher une fois de plus vos visages, de baisser la voix, de marquer une pause, comme si tu réfléchissais. Et puis, tu profites peut-être de pouvoir voir apercevoir du coin de l’œil les muscles d'un nain. « Il faudrait que tu ... » Tu plisses les yeux, comme si tu cherchais l'illumination.

Et, sans perdre de temps, tu lui assènes un coup de pieds sur le sien. tes mains le relâche et l'une d'elle vient chercher ta baguette qui était coincée dans l'élastique de ta jupe qui, heureusement pour toi n'a pas explosée.

Vengeance, as-tu envie de hurler.

« Tarentallegra. »

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'Duel entre sorciers' :
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♫♫♫♫




un peu désappointé d’avoir raté sa cible alors qu’elle se trouvait à deux pas de lui, le petit sorcier trentenaire arque un sourcil, penchant la tête sur le côté – non pas pour reluquer la jambe de chaussette – mais pour observer son sort faire effet… sur la mauvaise personne. en effet, les coutures du pantalon d’un sorcier ivre sont entrain de lâcher. il se racle la gorge, se redressant pour observer la jubilation dans le regard du lutin rose.

alors qu’archie essaye de la prévenir en jetant des coups d’oeil explicite par delà son épaule en écarquillant les yeux, il s’immobilise au moment où la demoiselle le chope par la nuque. le battant s’accélère pendant une seconde. peut-être. puis, lorsque la caresse vient se blottir contre la joue légèrement rosée mais toujours entartée de citrouille, il déglutit légèrement. les rôles s’inversent, encore une fois.

ils n’ont jamais cessés de s’inverser depuis le début de cette soirée mouvementée dans cette taverne maudite. la populace de la taverne légèrement surprise de ce petit déchaînement soudain de magie, est intriguée.

bien que chaussette soit collée à lui, son regard est toujours bloqué sur les files du pantalon qui se détachent, on peut maintenant apercevoir la fesse gauche de l’homme assis sur sa chaise. par un simple réflexe – ou autre chose qu’il n’avouera absolument jamais – il surplombe l’échine de la gamine avec la paume de sa main, comme pour refermer une étreinte inachevée. les mots de la sorcière lui tapent dans l’oreille. à chaque fin de phrase, il essaye d’ouvrir la bouche et de la prévenir. ça va mal se passer pour eux. parce que le bougre touché par le sort est plutôt imposant et à sa table, il y a toute une troupe d’énergumènes en tout genre, gobelins jouant au poker y compris. tu vas me laisser en placer une, putain. il ne s’exprime qu’avec son regard, réduit au silence par l’attitude de la jeune femme.
alors qu’il peut enfin l’ouvrir, elle colle son front contre le sien, ôtant toute force de répliquer à la brute des lions

▬ non mais de quoi tu parles il faut plutôt qu’on se tir-… la remarque est étouffé dans un couinement presque viril alors qu’elle écrase son talon sur la botte noire du caporale. elle recule pour sortir sa baguette, par instinct, il fait de même, rongé par une colère noire.

tarentallegra.

le sort lui frôle la hanche, littéralement et s’encastre dans un serveur. il observe alors le pauvre bougre se mettre à danser tel un démon du dancefloor. ce dernier jette son plateau comme un frisbee sur un autre ivrogne qui commence à frapper son voisin, pensant sans raison logique qu’il est l’auteur de cette agression venue des cieux.

grimaçant de malaise, archie se retourne vers chaussette alors que l’apocalypse collatérale continue autour d’eux, agitant les gorgones aux murs.
l’individu désormais sans pantalon se lève, outré et cherche du regard les responsables, trouvant rapidement la tignasse rose sous son nez, probablement toujours concentrée sur les muscles du caporal, sans aucun doute.

▬ non mais pour qui tu te prends, sale naine ! le mécréant lève son poing mais archie se précipite vers la lionne déguisée. il lui agrippe le poignet pour l’attirer à lui et lui éviter un mauvais maux de tête le lendemain.

▬ bas les pattes, le moche, crache-t-il en appuyant sa paluche contre le crâne vide de sa tapineuse. ledit moche n'a pas le temps de réagir qu'un sorcier lui saute dessus. les bagarres générales, c'est chacun pour soi.

une fois encore, les rôles s’inversent. le geste est héroïque et appliqué. d’un regard sur la gauche, puis sur la droite, il en conclut rapidement qu’il faut disparaître. il l’écarte légèrement de son buste, la tenant par les épaules, plongeant son regard dans le sien, la nuque légèrement inclinée vers le bas – satisfaction, toujours.

▬j'te déteste mais ça me ferait chier que tu te fasses taper par quelqu’un d’autre que moi, lui dit-il avant de se redresser, se retourner pour lui offrir son dos et lui prendre la main, discrètement.
c’est le chaos dans la taverne. les gens volent, les baguettes aussi.

▬ tu me suis et tu discutes pas les ordres, sinon j’t’arrache ta tête de gnome… finit-il avec un ton légèrement blasé par la situation, sans même la regarder.

la cohue est intense. la tapineuse pourrait crier le rapport que personne ne s'en rendrait compte, à ce point.
car oui, archie pense encore à ce foutu rapport. même s'il est torse nu, avec de la crème à la citrouille dans le pantalon, la baguette à la main, chaussette dans l'autre.
c'est le héros des lions, oui.  


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Chaussette
Chaussette
LIONTARI



Purée. Tu le savais. Tu le savais et pourtant, tu t'es dit que ça serait intelligent de lancer un sort. Il aurait mieux fallu que tu lances juste ta crotte de nez, comme à ton habitude, plutôt que rater ainsi ce petit coup de danse. Certes, tu n'avais pas de crotte de nez de prête, mais quand même. Parce que là, tu viens de te ridiculiser de la même façon qu'Archie, et en plus ta main est pleine de bouillie de citrouilles. Sans oublier que ton visage commence franchement à puer l'alcool, et que l'alcool, ça colle. Dans l'immédiat, tu es juste un énorme déchet qui a réussi à faire danser un serveur.

Il avait voulu te dire quelque chose, non ? Tu ne l'as pas vraiment écouté, plus déprimé d'avoir loupé ton sort qu'autre chose. Tu regardes ce pauvre serveur danser, et tu te dis que cela aurait été bien plus drôle avec Archie. Sauf que le serveur, il se retrouve à bousculer quelqu'un, parce que visiblement, la taverne n'est plus si calme que cela.

Tu commences à te rendre compte de ce qui se passe autour de vous. Tes yeux s’écarquillent en croisant le regard d'Archie, commençant à comprendre la gravité de la situation. Septima ne va vraiment, vraiment pas aimer cela. Tu prends pleinement conscience de ce qui se passe, et c'est à ce moment-là qu'une voix semble s'adresser à toi, sauf que ce n'est clairement pas ton chef. Tu as à peine le temps de tourner la tête pour apercevoir où est arrivé le sort d'Archie que ce dernier t'attire vers lui pour te permettre d'esquiver la grosse brute.

Tu lui revaudras cela.
Peut-être.

Peut-être pas, plutôt. Parce que clairement, tu pourrais avoir une meilleure vue qu'un gros plan sur ses biceps. Là, ça commence à devenir lassant. Ou pas. Mais il faut rester concentrer, Chaussette, car le danger est clairement partout est brutal. Même lui semble l'avoir compris, car il ne perd pas de temps pour commencer à regarder aux alentours, te libérant un peu de son emprise. Il te fait d'ailleurs la plus déclaration d'amour du monde, qui te fait rouler des yeux au ciel. « Tellement romantique, Archie. » C'est d'un cliché que tu en as même laissé échapper son nom plutôt qu'une insulte. C'est le genre de phrase qui t'aurait fait rager, en temps normal, mais là, tu ne peux que lui obéir, parce que tu adores ta petite vie de chieuse et que tu y tiens.

Alors, tu pris sa main lorsqu'il la tendis vers toi. Tu juras mentalement qu'il fallait bien la désinfecter plus tard, comme tout le reste, parce qu'il ne faut pas oublier la fâcheuse histoire de la tarte aux citrouilles.

Après avoir esquivé deux goblins, quatre sorts, et de nombreuses assiettes et plats - ça suffit maintenant les tartes aux citrouilles - et avoir croisé le regard attristé de la serveuse qui semblait ne pas se remettre du départ d'Archie, vous atteignez enfin l'air libre de la liberté. Dire que vous êtes la raison de ce boucan, mais que vous êtes visiblement les seuls à avoir osé sortir.

Tu en profites pour récupérer la liberté de ta main, lâchant la sienne comme si tu venais d'être brûlée à l'acide. Tu as toujours ces gros yeux quand tu regardes le lion, comme si ça allait changer quelque chose au fait que son hygiène soit actuellement déplorable. Et que tu lui as donné la main. Et qu'il t'a quand même évité de devenir une pancake sur le sol des trois gorgones.

Et non, tu ne diras pas merci.

Tu lâches juste un « Bon. » qui donnerait presque l'impression que rien de soucis ne s'est produit. T'en profites pour regarder autour de vous, pour voir si vous êtes plus ou moins tranquilles. Non, pas pour ce rapport que tu ne lui feras jamais. Et puis quoi encore, Archie. La tarte aux citrouilles est très mal passée, un peu comme le whisky dans le nez. Tu commences vraiment à sentir l'odeur déplaisante, ce qui te fait grimacer. A l'intérieur, tout puait, mais à l'extérieur, tu sens que ce n'est pas très frai. Que tu n'es pas très fraiche. Tu as voulu faire la grande, et voilà où tu en es désormais.

C'est un soupire long et lourd de sens qui s'échappe de tes lèvres. Tu croises d'abord tes bras, avant de les séparer de nouveau, utilisant une de tes mains pour gratter le derrière de ta tête, comme le font certaines personnes lorsqu'elles sont gênées. Toi, tu as juste l'impression qu'il doit y avoir de la bave de limace sur ton crâne, et cela te dérange grandement. C'en est déprimant.

« Écoute, mon petit père. » Tu te concentres de nouveau sur lui, osant refaire un pas vers sa petite personne, pointant un doigt vers lui, comme si cela allait changer quelque chose. Quoi ? Tu n'en as pas la moindre idée. Tout ce que tu sais, c'est que tu t'apprêtes probablement à lâcher une bombe. « C'était sympa. » Et tu souris.

Tu fais juste un de ces sourires qui paraissent angéliques, mais, lorsqu'on te connait, sentent la moquerie à plein nez. Parce que c'est un peu ce que tu fais, Chaussette, tu te moques de la soirée qui vient de se dérouler, annonçant ainsi la fin de celle-ci, sans même avoir fait ce pour quoi tu étais venue.

Et tu le vis plutôt bien.
Pas encore assez bien.

Tu veux juste encore pousser un peu le vice plus loin. « T'es dégueulasse, le gnome. » Il y a un ricanement qui remonte ton corps et qui s'écrase dans un petit tremblement sur ton visage. Tu fermes les yeux quelques instants, sachant parfaitement où tu vas en arriver. Tu n'es plus à cela près, de toute façon. « Viens là. » C'est dit sur un ton joueur, mais tu ne lui laisses pas vraiment le temps d'avancer que déjà, tu te rapproches de nouveau, ancrant ton regard dans le sien, le sourire en coin. Ô, il peut se douter de ce que tu prévois de faire lorsque tu passes de nouveau tes mains derrière sa nuque sans prévenir, mais tu doutes qu'il trouve juste.

Parce que tu lui passes juste un énorme coup de langue le long de sa joue, contre cette tarte écrasée contre sa peau. Et franchement, que tu regrettes. Tu plisses du nez, ton visage entier est une entière grimace. « C'est dégueulasse, niatup. » Cela t'échappe.

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fake news, senpai
feat. chaussette

♫♫♫♫




ce qu’il est fatigué. vraiment. les muscles se raidissent à chaque seconde qu’il passe en compagnie du lutin rose, et ça commence à faire bien trop longtemps. la légère brise vient se coller à sa peau nue, lui soulevant un frisson qui  parcoure son échine le temps d’un battement de cil. sous les étoiles, ça serait presque romantique, en effet, comme le soulignait la jeune sorcière quelques secondes plutôt. sauf qu’il s’agit des deux nabots des liontaris – dont l’une qui n’en est pas officiellement une. chaussette lâche la paluche du caporal avec l’air d’une enfant écœuré, ce qui ne manque pas de faire très légèrement sourire ce dernier. c’est dans ces moments-là qu’il n’oublie pas qu’elle est aussi immature que lui, elle le montre simplement bien plus que l’inexpressif de service.

pourtant, il est fatigué, vraiment. il se colle à la pierre fraiche du mur de la taverne. on entend encore les querelles, les bagarres, qui ont toutes été provoquées par les premiers à s’être enfuis. c’est ironique, n’est-ce pas. l’idée de retourner à l’intérieur chercher le bout de tissu qui lui sert de haut lui effleure l’esprit pendant une seconde puis s’évade lorsqu’il entend un bruit sourd de l’autre côté du mur auquel il est adossé. l’arrière de son crâne se pose sans délicatesse contre la bâtisse alors que chaussette le pointe du doigt. son regard est amusé. il lève rapidement les yeux au ciel et n’entend qu’à demi-mots les paroles irrespectueuses de la tapineuse. il n’y a plus que cela à faire, non ? l’ignorer. un peu comme un membre des lions qui aurait abusé de sa patience. ricanement intérieur. archie oublie. elle est une lionne. définitivement, il déteste les tapineurs.

c’était sympa.

effectivement, elle sourit comme un ange. il le reconnait alors qu’il l’observe, afficher plus d’expression sur son doux minois en dix secondes qu’il ne pourrait le faire en un mois sur sa face blasée. parfois, il se dit que c’est pour cela qu’il tolère toutes les pitreries de la gamine. c’est une bombe vivante d’émotions. même si beaucoup d’entre-elles sont fausses, illusion d’une candeur quasi-inexistante pour tromper et mentir, il admire sa capacité à être si expressive. et sa bêtise l’amuse, réellement. c’est un humour de gosse, innocent. c’est si loin de l’enclave. si loin des responsabilités. avec elle, c’est un homme à l’immaturité assumé. il a peut-être besoin de ça. besoin d’elle.

une réflexion interrompue par une langue. oui, une langue se colle à sa joue et dévale la partie gauche de son visage, laissant dans son sillage une trainée visqueuse. il en oublie même l’insulte sur sa taille qui a précédé l’acte. les échos de ses pensées viennent lui poignarder le semblant de calme qu’il s’était instauré en lui-même. besoin d’elle, besoin d’elle.
mon cul, ouais.

à l’instant même où chaussette termine le supplice et essaye d’écarter son visage de celui du caporal, il lui coince les joues, en écrasant les paumes de ses mains sur les pommettes de la crétine ambulante. il la force – sans trop y mettre de puissance non plus – à garder la bouche en cul de poule, appuyant de ses phalanges sur les joues gonflées comme celle d’un hamster.

▬ je suis vraiment désolé, tu dois avoir faim pour manger les restes de tartes sur ma gueule… dit-il d’une voix étrangement calme mais saccadée par une colère à semi-cachée puisqu’évidente. il attrape un morceau de citrouille qui commençait à construire une nouvelle vie sur le terrain montagneux qu’est le torse d’archie… tiens, et oublies pas, c’est moi qui invite. et il lui fait gober d’une traite. mélange de crème de citrouille, vercracrass et probablement d’un peu de sueur, le tout avec l’odeur de whisky qu’elle s’était elle-même envoyée en pleine face.

il la lâche juste après, pour prendre le temps d’admirer son œuvre et voir si elle dégobille le tout. il finit par ranger sa baguette à sa taille, puisqu’il l’avait toujours à la main, au cas où, concluant lui-même s’il en avait assez pour la nuit. et d’ailleurs, il se souvient qu’ils n’ont même pas payés pour leur consommation. un clin d’œil à la serveuse gobeline et il sera probablement pardonné. il accusera chaussette, de toute manière.

la ruelle est calme, peut-être un peu trop alors que la taverne s’illumine et que les ombres à l’intérieur dansent fougueusement. le regard à droite puis à gauche, il s’assure d’être vraiment seul avant de conclure.

▬ je pense que ça suffit pour la soirée. soupire-t-il en levant les yeux au ciels. je préciserai à notre amie en commun que tu n’étais pas… en état de faire ce que tu devais faire. les rapports à la taverne, c’était la dernière fois. si seulement il pouvait aussi demander à ne plus subir cette corvée mais il se trouve qu’il n’y a que lui et septima qui peuvent recevoir ces comptes-rendus d’espionnage, puisqu’ils sont les seuls à avoir connaissance de l’existence des tapineurs. quelle tristesse.

archie baisse le menton et se rend compte qu’il est toujours torse nu, se demandant combien de temps il va mettre pour rentrer à l’antre. non, il doit trouver quelque chose à se mettre. au moins pour éviter de rentrer à moitié nu chez les lions et démolir le respect que son clan lui octroie. il a quelques mornilles d'argent dans la poche, il se débrouillera peut-être avec ça.




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Chaussette
Chaussette
LIONTARI



T'était-il déjà arriver de te demander à quel point tu détestais Archidamus ? Tu devrais le faire plus souvent, vraiment. Tu te rendrais compte que le détester est un tout euphémisme face à la haine qui te ronge le ventre lorsque tu te retrouves devant lui et son horrible comportement. Tu l'as presque bien cherché, Chaussette, mais sûrement pas à ce point-là. Il t'arrive d'être une sale petite peste, tu l'avoues, mais tu n'avais pas prévu d'être aussi méchante ce soir; c'est lui qui t'incitait à renchérir encore et encore. Il avait cherché tout cela, et peut-être qu'au fond, tu avais fait en sorte que cela arrive aussi loin.

Tu aurais pu juste tourner le dos plutôt que de lécher ainsi sa joue, sans aucune gêne. Tu aurais pu partir, ne pas revenir et dire à Septima qu'il t'avait encastré le visage dans une tarte habitée par un nid de bestioles dégueulasses. Cela aurait été bien plus simple. Mais ce n'est pas cela, que tu cherches. Tu cherches le piment de l'adrénaline, Chaussette, ce sentiment qui te fait pousser le vice jusque dans ces recoins.

Alors oui, tu l'as bien cherché, ce cul de poule forcé de la part d'Archie. Tu l'as mérité, comme rien d'autre ce soir. La suite aussi, peut-être, et tu as beau essayé de hurler tout les noms d'oiseaux de cet terre, rien ne t'empêcher de te retrouver forcer à avaler cette chose immonde qu'il fait rentrer dans ta bouche.

C'est à te retourner le ventre. Cela te retourne le ventre. Tu as l'impression qu'on te crache dans la bouche et qu'un être visqueux descend dans ton estomac. C'est horrible. Tu veux juste hurler, mais tu es trop occupée à essayer de retenir cette horrible sensation. Un de tes bras passe autour de ton ventre alors que l'autre main s'installe devant ta bouche. Et tu pries pour que le pire n'arrive pas. Tu as le visage clairement pâle, et ce n'est pas sans mentir, ni même avec l'aide d'une quelconque comédie, que quelques larmes commencent à perler aux bords de tes yeux et roulent sur tes joues.

Tu n'oses même pas regarder vers lui alors que tu retiens la première remontée. C'est honteux, Chaussette. Vraiment. Tu ne peux même pas l'insulter de peur de ne pas avoir le temps de parler. Tu n'as même pas la foi de t'énerver, de peur de tout recracher. Tu es pire larve qu'un verracrass. Pitié.

Sauf que dans ce monde, et face à Archie, il n'y a clairement pas de pitié.

Tu as cru que cela allait mieux, même si ta tête tanguait toujours un peu. Tu as voulu te relever, t'appuyant de la main qui couvrait tes lèvres, sur l'épaule de ton supérieur. Ce fut là, probablement, la pire idée de ta vie, Chaussette. A peine le visage élevé que déjà, un pique brutal tabassait ton estomac.

La suite, il n'y a pas grands choses à dire. Tu t'es retrouvée le visage penchée vers le bas, le pire des goûts en bouche, et probablement l'aspect le plus déplorable du bar ce soir. Les bottes d'Achie, elles, ont eu le droit d'être repeintes gratuitement. De plus, il semblerait que ton estomac entier ai trouvé intéressant de ce vider ce soir, et tu as parfois l'impression que cela ne se termine pas, et recommence de manière réduite trois fois.

C'est vraiment dégueulasse.

Tu es là, au point de ne pas pouvoir parler, ni même penser. Tu n'as même pas eu le temps de comprendre qu'il avait abandonné l'idée de tirer de toi ton célèbre rapport catastrophique.

T'as trop la tête dans le gaz comme cela, alors que tout tangue et que tu essaies d'appuyé le haut de ton crâne contre la seule surface dure et en libre accès, ses muscles. Si tu t'en rendais compte, tu serais en train de te haïr toi même.



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